dans la presse, notamment avec Trump et ses mensonges de fifou…
Bref, si je vous parle de ça aujourd’hui, c’est parce qu’il y a quelqu’un qui a créé
jmail.world
, un site qui affiche dans une interface type Gmail l’intégralité des emails Jeffrey Epstein qui ont été libérés par le Congrès américain.
Le site a été créé par Luke Igel et Riley Walz et ils ont récupéré les 20 000 pages de documents libérés par le
House Committee on Oversight and Government Reform
début novembre 2025, puis ils ont converti les PDFs en texte structuré à l’aide d’un LLM. Et le résultat de leur travail, c’est une interface qui ressemble trait pour trait à Gmail, sauf que vous êtes connecté en tant que [email protected], l’adresse mail d’Epstein lui-même.
Vous avez une boîte de réception avec 2 235 emails au total. Vous pouvez naviguer entre les messages, voir les contacts, faire des recherches, marquer des emails avec une étoile. L’interface est responsive, ça marche sur mobile et desktop. Y’a même un bouton pour activer un résumé IA des conversations. Bref, c’est comme si vous aviez accès à la vraie boîte mail du gars, sauf que tout est public et légal puisque libéré officiellement par le Congrès.
Dans les correspondants, on trouve des noms qui font froid dans le dos comme Michael Wolff, Steve Bannon, Joi Ito l’ancien directeur du MIT Media Lab. Et ces emails ont déclenché pas mal de remous à Washington parce que certains font directement référence à Trump et à d’autres personnalités politiques de premier plan. Le camp Trump a évidemment nié en bloc, mais les documents sont là, accessibles à tout le monde !
Le House Oversight Committee a d’abord libéré une première vague, puis une seconde avec ces 20 000 pages supplémentaires. Et le 19 novembre 2025, Trump a signé l’Epstein Files Transparency Act, une loi votée 427-1 à la Chambre et à l’unanimité au Sénat, qui oblige le Département de la Justice à rendre publics ses propres fichiers sur Epstein dans les 30 jours. On devrait donc avoir encore plus de documents d’ici fin décembre.
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Le projet jmail.world est intéressant car ça rend accessible, lisible et compréhensible, des milliers d’emails sans queue ni tête. Et surtout, il y a un moteur de recherche, ce qui permet de mieux cibler les détails.
Après, faut avoir le cœur bien accroché pour aller fouiller là-dedans. Les emails concern
nt des années et cette affaire implique des personnalités puissantes qui ont soit participé, soit fermé les yeux, soit profité du système mis en place par Epstein.
Bref, lire ces correspondances, c’est plonger dans la fosse septique d’un réseau pédo qui a opéré en toute impunité durant trèèès longtemps. Quoiqu’il en soit, si vous voulez voir par vous-même ce que contiennent ces emails libérés par le Congrès,
jmail.world
vous permettra de le faire sans avoir à vous taper des centaines de PDFs.
Mais ne venez pas vous plaindre si vous finissez comme moi, avec une grosse envie de gerber.
Présenté par Le Parisien comme « la botte secrète des narcotrafiquants pour protéger leurs données de la police », le système d'exploitation alternatif GrapheneOS, basé sur Android, est au cœur d'une vaste polémique. Ses développeurs ont publié un message incendiaire à l'encontre des autorités françaises.
Vanté il y a encore quelques années pour son caractère prétendument inarrêtable, le missile hypersonique russe Kinzhal a essuyé plusieurs revers depuis son déploiement sur le champ de bataille ukrainien. Des échecs dus en partie aux innovations dans les systèmes de brouillage ukrainiens, qui utilisent également ces technologies pour envoyer un message mélodieux à l’adversaire.
Créatrice du tube mondial Baby Shark Dance, la société sud-coréenne Pinkfong est entrée en Bourse le 18 novembre pour doper ses revenus. Malgré un démarrage en fanfare, son action a rapidement dévissé, sur fond de scepticisme d’investisseurs quant à sa capacité à reproduire un succès de la même ampleur.
Renault revoit ses ambitions à la baisse pour son réseau de recharge rapide. Le constructeur veut prendre le temps de réévaluer sa précédente stratégie : une sage décision.
Vous voyez ces mises en opposition de type « comment on pense que c'était il y a X ans / comment c'était vraiment il y a X ans » ? Illustration : il y a 35 ans, c'était tellement loin qu'on s'imagine les Beatles avec les jeans pattes d'eph' sur le passage piéton d'Abbey Road, ou des pochettes de vinyles psychédéliques de toutes les couleurs. Raté, il y a 35 ans sortait la Super Nintendo au Japon, histoire de vous filer un énième coup de vieux dont cette industrie pas si jeune que ça a le secret. Et si on ne la voit pas si ancienne, c'est parce qu'elle n'a pas pris beaucoup de rides.
Après deux semaines d’offres en avant-première dispersées entre le Black Friday et les Singles Day, les enseignes déploient leurs premières offres de la Black Week. Amazon, Cdiscount et bien d’autres vont donc proposer des offres encore plus agressives à l’approche du 28 novembre. Ici, on récupère que les deals intéressants et on jette les fausses promos.
Malgré son prix élevé (1 899 euros), le Pixel 10 Pro Fold est un smartphone pliant obsolète dès sa sortie, alors que Samsung, Honor ou Huawei réussissent des exploits avec des appareils de plus en plus fins et légers. Il est néanmoins un produit très bien pensé, notamment sur le logiciel, grâce aux optimisations de Google.
Deux ans après la sortie de House of the Dragon saison 2, l'horizon se dégage pour la suite. La chaîne de télévision américaine HBO a donné le calendrier de sortie de la saison 3 et validé le principe d'une saison 4, qui arrivera dans deux ans.
Call of Duty: Black Ops 7 devait remettre la licence sur les rails. Entre un multijoueur chaotique, un mode Zombie méconnaissable et une direction artistique qui brouille tout, ce nouvel épisode peine pourtant à masquer sa nature : celle d’une mise à jour déguisée avec plein d'artifices et peu de substance.
Une caméra pointant sur le site d'essai de SpaceX au Texas montre qu'un test du tout nouveau booster B18, qui doit équiper la 3e version du Starship (Starship v3) a raté. Une détonation est visible sur la base du propulseur. Son état n'est pas encore connu avec exactitude.
C'est déjà le Black Friday chez Zendure. Vous souhaitez passer à l'énergie solaire ou optimiser votre installation existante ? Micro-onduleurs, panneaux solaires, batteries de stockage... Foncez vite sur ces promotions exceptionnelles !
[Mis à jour novembre 2025] Vous vous souvenez quand je vous parlais de Nearby Share en 2024 ? C’était cette réponse d’Android à AirDrop qui permettait ENFIN de partager des fichiers entre appareils Android sans se sentir comme un homme des cavernes sans déodorant ?
Eh bien, accrochez-vous à vos slips, parce que Google vient de faire un truc MAGNIFÏQUE !
D’abord, petit rappel… Nearby Share s’appelle maintenant Quick Share. Mais surtout, Quick Share peut maintenant envoyer des fichiers vers les iPhone via AirDrop. Et le meilleur dans tout ça c’est que Google n’a pas demandé la permission à Apple. Ils ont juste reverse-engineeeeeeré le protocole et l’ont implémenté OKLM. Bravo les gars !
Concrètement, vous activez AirDrop sur votre iPhone en mode “Tout le monde pendant 10 minutes”, et hop, votre Pixel 10 le détecte dans l’interface Quick Share. Vous sélectionnez l’iPhone, vous envoyez votre fichier, et c’est terminé. La connexion est directe, peer-to-peer, et aucune donnée ne transite par un serveur.
Pour l’instant, ça ne fonctionne que sur les Pixel 10 (Pixel 10, Pixel 10 Pro, Pixel 10 Pro XL, et Pixel 10 Fold) donc les Samsung et les autres attendront (chè !) mais Google a promis d’étendre la fonctionnalité à d’autres appareils Android, toutefois sans date précise.
Alors comment ça marche ?
Quick Share est disponible sur les appareils Android et également sur les ordinateurs Windows (64 bits, Windows 10 et supérieur). Pour l’utiliser sur Android, vérifiez simplement que votre version est à jour dans les paramètres de l’appareil (et accessoirement,
ça vous évitera de mourir
).
Mais avant de pouvoir transférer vos
dick pics
et autres documents d’importance, n’oubliez pas d’activer le Bluetooth et la géolocalisation et une fois que c’est fait, rapprochez vos appareils à une distance raisonnable comme quand vous voulez éviter de vous prendre un metoo (environ 5 mètres max) !
Pour activer la compatibilité AirDrop sur votre Pixel 10 :
Allez dans Paramètres > Services Google > Tous les services > Confidentialité et sécurité > Services système
Mettez à jour “Quick Share Extension”
Redémarrez votre téléphone
Et ça marche dans les deux sens car les iPhone peuvent aussi envoyer des fichiers vers les Pixel !
Le coup de génie de Google
Pendant des années, Apple a construit son petit jardin bien fermé à double tour… Pas d’interopérabilité, pas de partage facile avec Android. Si vous vouliez envoyer une photo à un de vos pote sous Android (le miskine..), vous deviez passez forcement par WhatsApp, une boite mail ou un cloud des enfers.
Alors on est content de voir Google, sauter au dessus mur avec un joyeux “On a compris comment ça marcheuuuuh ! Nananèèère !”
Google a même fait auditer la sécurité par un cabinet externe (NetSPI), histoire d’avoir un alibi si Apple pose trop de questions… La connexion est parfaitement sécurisée (jusqu’à preuve du contraire) et en plus c’est rapide, sans fuite de données perso !
Bien sûr, il y a un risque car Apple peut décider demain de modifier légèrement le protocole AirDrop (oups…), et alors c’est toute l’implémentation de Google qui deviendrait foireuse ! Hé oui car le reverse engineering c’est pas très très autorisé mais pour l’instant, ça marche, et c’est probablement la meilleure chose qui soit arrivée à Android depuis le support RCS par Apple (lol).
Bref, le FUTUR EST EN MARCHE, les amis. Les possesseurs d’Android et d’iPhone vont enfin pouvoir s’envoyer des fichiers comme des êtres civilisés, sans passer par des solutions bancales.
Merci Google de réduire encore un peu plus la fracture sociale ! ^^
C’est comme si votre belle-mère avait emménagé chez vous, sauf que celui-là ne vous fera pas de remarques sur votre façon d’organiser le frigo ^^. La startup Sunday vient en effet, de présenter Memo, un robot domestique qui promet de vous libérer des tâches ménagères. En tout cas, avec ce truc, plus besoin de faire des gosses… Mais siii, vous savez ces mini prisonniers que vous utilisez pour vider et remplir vos lave vaisselles et que
des cinglés veulent sacrifier
afin de donner un sens à leur vie.
Blague à part, Memo est développé par Tony Zhao et Cheng Chi, deux diplômés de Stanford qui ont bossé chez Tesla, DeepMind, Waymo, Meta et Neuralink. L’équipe compte maintenant 25 ingénieurs et chercheurs et ce robot a été pensé différemment des autres machines du genre.
Au lieu de s’entraîner dans des simulations industrielles ou des labos aseptisés, Memo a appris en observant de vrais humains faire leurs corvées dans plus de 500 foyers réels. Et sa techno clé, c’est le gant breveté “Skill Capture Glove”.
Des volontaires ont porté ce gant pendant qu’ils faisaient leur ménage, et le système a capturé leurs mouvements. Comment ils plient le linge, comment ils rangent les chaussures dans l’entrée, comment ils chargent le lave-vaisselle, comment ils se… euh, pardon, je m’égare. Bref, Sunday a envoyé plus de 2 000 gants à ces “Memory Developers” et a collecté environ 10 millions d’enregistrements de tâches domestiques réelles. D’après eux, c’est l’une des plus grosses bases de données spécialisées pour robots domestiques qui existe !
L’idée de départ c’est que la plupart des robots domestiques sont des adaptations de machines industrielles. Ils fonctionnent bien dans des environnements structurés pour l’occasion, mais ils plantent lamentablement dès qu’ils se retrouvent face au chaos d’une vraie maison. Des chaussettes qui traînent n’importe où, des assiettes empilées n’importe comment, un chat qui passe devant eux au mauvais moment et c’est la catastrophe !
Du coup, grâce à ces millions d’exemples de situations domestiques authentiques, Memo peut gérer ce qu’ils appellent les “tâches à horizon long”. Ce sont des actions en plusieurs étapes où il faut prendre des décisions selon le contexte comme débarrasser une table, remplir et vider un lave-vaisselle, plier du linge, ranger les chaussures qui trainent dans l’entrée, et même préparer un espresso.
Bon après faudra pas lui demander de gérer un ado en crise existentielle qui n’a plus de Wifi, mais c’est déjà pas si mal.
Côté design, comme vous pouvez le voir, Memo ne ressemble pas du tout aux robots humanoïdes qui font des saltos sur scène. Il a une base roulante au lieu de jambes, ce qui lui permet de rester stable même si le courant se coupe. Donc pas de risque qu’il vous tombe dessus pendant votre sieste.
Son torse peut également monter et descendre pour atteindre des objets à différentes hauteurs et visuellement, il a vraiment un air rétrofuturiste assez mignon avec son corps blanc brillant, ses deux bras super longs, et un visage de cartoon avec des grands yeux en boutons… Ah et vous pouvez même lui mettre différentes casquettes de couleur pour lui donner un look west coast.
Ça me rappelle un peu Baymax dans Big Hero 6. Son corps est également recouvert de silicone souple, ce qui le rend plus dodu et rassurant qu’un robot humanoïde classique froid avec son look de T-1000.
La sécurité a été également bien pensée, d’après ce qu’ils expliquent. Memo est en effet conçu pour être “safe” en présence d’enfants. Si un gamin le pousse ou lui rentre dedans, il ne va pas riposter en lui mettant un coup de savate comme Nawell. Et sa stabilité passive fait qu’il ne peut pas tomber brutalement même en cas de coupure de courant, contrairement à un père de famille bourré et violent.
Et concernant la vie privée, Sunday insiste sur le fait que leur méthode d’apprentissage est respectueuse puisque le robot n’a pas besoin de vous filmer en permanence pour apprendre, vu qu’il utilise les données collectées via le fameux gant et sa bibliothèque de compétences en expansion permanente.
Voilà, le programme de bêta-test “
Founding Families
” a ouvert le 19 novembre et ils vont sélectionner 50 familles qui recevront des exemplaires numérotés de Memo avec un support rapproché de l’équipe. JE ME PORTE VOLONTAIRE POUR TESTER CE TRUC !! Et ensuite, le produit final sera commercialisé au plus tôt fin 2026 avec un prix de départ estimé autour de 20 000 dollars. Ouais, c’est pas donné, mais bon, si vous calculez le coût “d’élevage” d’un enfant jusqu’à ce qu’il soit capable de plier une chaussette correctement, vous vous rendrez compte que c’est peut-être pas si cher ^^.