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Testing ChatGPT Agent Mode: A flawed concept?

The new ChatGPT Agent Mode combines the Operator's ability to browse and interact with websites with Deep Research's ability to analyze and synthesize information from multiple sources. I tested ChatGPT's Agent Mode and was quite disappointed. Honestly, I find it surprising that OpenAI made this feature available to the public, considering that they have led the way with their chatbot so far. In my view, ChatGPT's Agent Mode is a flawed concept because it forces an AI agent to use a web browser, a relatively primitive tool designed for inferior human intelligence.

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Windows 11 : votre téléphone Android peut maintenant verrouiller votre PC

Utiliser son téléphone pour interagir avec son PC Windows, c’était déjà possible depuis plusieurs années grâce à l’application Lien avec Windows disponible gratuitement sur le Play Store. Jusqu’ici, elle permettait principalement de consulter ses notifications, répondre à ses messages ou accéder aux photos récentes du smartphone. Une nouvelle mise à jour, actuellement en cours de … Lire la suite

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Windows 11 : la recherche d’images s’améliore avec une vue en grille et plus encore (Insider Preview)

Ce 28 juillet 2025, Microsoft a déployé une nouvelle version préliminaire de Windows 11 version 24H2, pour les utilisateurs inscrits au programme Windows Insider et qui ont choisis le canal bêta. Cette version bêta – numérotée 26120.5722 et diffusée via la mise à jour KB5062669 sur Windows Update – apporte plusieurs nouveautés intéressantes. Parmi les ajouts … Lire la suite

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Windows 11 24H2 : ce bug agaçant du curseur enfin corrigé avec la mise à jour de juillet 2025 (KB5062660)

Depuis le lancement de Windows 11 version 24H2 en octobre 2024, de nombreux utilisateurs signalent un comportement erratique du curseur de souris. Malgré une configuration réglée sur la taille la plus petite (« 1 »), le curseur apparaît parfois disproportionné après une mise en veille ou un redémarrage. Ce problème, jamais explicitement reconnu par Microsoft, a enfin été résolu avec la mise à jour optionnelle de juillet 2025 (KB5062660) : le curseur ne change plus de taille de manière aléatoire au retour du mode veille.

La source du bug était liée à un défaut dans la gestion du paramètre de taille enregistré par l’interface de curseur. Même lorsque la taille était réglée correctement via le curseur des paramètres, Windows ignorait ce choix après l’activation ou la sortie du veille, affichant un pointeur beaucoup plus grand que prévu. Il suffisait souvent de modifier temporairement la taille à une valeur inférieure ou supérieure puis de revenir à « 1 » pour restaurer l’état normal.

Ce comportement n’était pas qu’anecdotique. Il gêne particulièrement les utilisateurs ayant besoin d’une précision visuelle ou reposant sur des fonctionnalités d’accessibilité. Un curseur trop grand rend la sélection de texte complexe et peut perturber des actions de routine, comme les sélections au sein d’applications graphiques ou bureautiques.

Windows Latest, après avoir testé l’installation de KB5062660, confirme que le bug a disparu : le curseur reste désormais conforme à la position définie dans les paramètres, même après plusieurs cycles de veille et redémarrage. Cette résolution interviendra automatiquement pour tous les utilisateurs concernés à compter du Patch Tuesday d’août 2025, prévu le 12 août 2025, lorsque cette correction sera intégrée dans une mise à jour générale.

Malgré l’ampleur du problème chez certains utilisateurs, Microsoft n’a jamais reconnu officiellement ce dysfonctionnement dans ses notes de mise à jour ou sur les canaux de support. L’éditeur continuait à vanter la stabilité de Windows 11 24H2, alors que des forums comme Microsoft Answers, Reddit et les communautés HP regorgeaient de témoignages décrivant le curseur s’affichant systématiquement trop grand après chaque démarrage, même lorsque le réglage restait sur “1”.

En résumé

Ce bug du curseur, bien que non critique au niveau fonctionnel, a été une source de frustration pour de nombreux utilisateurs dépendants d’un affichage précis. Avec la mise à jour optionnelle de juillet 2025 (KB5062660), ce problème est enfin résolu. Pour en profiter dès maintenant, il suffit d’installer manuellement cette mise à jour ; sinon, le correctif sera distribué automatiquement lors de la mise à jour d’août.

Source(s) : windowslatest.com

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comment vérifier si un mail est frauduleux

Les emails frauduleux sont aujourd’hui l’un des moyens les plus utilisés par les cybercriminels pour piéger leurs victimes.
Derrière un message bien formulé peut se cacher une tentative de vol d’identifiants, d’injection de malware ou une arnaque visant à vous faire transférer de l’argent.

Ces attaques ne visent pas que les professionnels ou les “gros comptes” : tout le monde peut être ciblé, à partir d’une simple adresse email.

Dans cet article, vous allez apprendre à :

  • repérer les signes qui doivent vous alerter (adresse douteuse, lien suspect, pièce jointe piégée, etc.),
  • vérifier techniquement un email (affichage complet, en-têtes, liens masqués),
  • et surtout quoi faire en cas de doute, sans tomber dans le piège.

Ces bonnes pratiques s’appliquent aussi bien dans un cadre personnel que professionnel, et permettent de réduire considérablement les risques d’attaque.

Les signes qui doivent vous alerter

Tous les emails frauduleux ne sont pas évidents à repérer. Certains sont grossiers, d’autres très bien construits et capables de tromper même des utilisateurs expérimentés.
Voici les principaux éléments à vérifier pour détecter un email potentiellement dangereux :

Une adresse d’expéditeur suspecte ou usurpée

L’un des premiers éléments à vérifier est l’adresse email réelle de l’expéditeur — pas uniquement le nom affiché. Il est facile d’écrire “Amazon Service” ou “Support Impôts” dans l’en-tête d’un mail, mais l’adresse qui se cache derrière en dit souvent long.

Adresse email expéditeur suspecte dans un mail malveillant

Les cybercriminels utilisent souvent des adresses qui ressemblent fortement à des adresses officielles, en jouant sur des variantes :

  • utilisation d’un nom de domaine proche : @service-amazon.com, @orange-client.fr
  • ajout ou suppression de lettres, tirets ou sous-domaines : @gouvfr.com, @amendes-info.fr, @xxx-gouv.fr

Cette technique s’appelle le typosquatting : elle consiste à enregistrer des noms de domaines qui imitent de vrais domaines (officiels ou connus) pour tromper les victimes.

👉 Exemple réel : des campagnes de phishing ou de SMS frauduleux prétendant provenir de l’ANTAI (Agence nationale de traitement automatisé des infractions) ont utilisé des domaines comme paiement-amendes-gouvfr.com ou antai-securite.info.
À lire : Arnaque au retard d’amende non payé (phishing)

Visuellement, cela peut passer inaperçu, surtout sur mobile où l’adresse email complète est souvent cachée.
]Il ne faut JAMAIS se fier à l’adresse de l’expéditeur.
Pour plus de détails, lire : Mail et Phishing : Pourquoi il faut se méfier de l’adresse de l’expéditeur

Pour en savoir plus sur cette méthode de tromperie : Typosquatting : quand les pirates imitent les vrais sites

Un objet ou un contenu trop vague, alarmant ou tentant

Un email frauduleux utilise souvent un ton urgent ou menaçant : “Votre compte sera suspendu”, “Dernier avis avant suppression”, ou “Vous avez gagné un iPhone”.
Parfois, le message reste vague, impersonnel ou vous pousse à cliquer sans explication. Le but est simple : vous faire réagir vite, sans réfléchir.

Vérifier les liens reçus

Avant de cliquer sur un lien, prenez le temps de survoler l’adresse (sans cliquer). Lien affiché et destination réelle peuvent ne pas correspondre. Il arrive aussi que des URL soient raccourcies (bit.ly, tinyurl) ou hébergées sur des domaines obscurs. Si l’adresse semble incohérente ou inconnue, évitez d’y accéder.

Liens suspects dans un mail malveillant

Pièces jointes inattendues

Les pièces jointes sont l’un des moyens les plus courants pour diffuser des malwares. Les fichiers dangereux les plus utilisés sont les .exe, .js, .vbs, .scr, ou encore certains documents Office piégés comme les .docm (Word avec macro active).

Mais pour éviter d’être détectés par les antivirus ou éveiller les soupçons, ces fichiers malveillants sont souvent dissimulés dans une archive compressée de type .zip ou .rar.
L’internaute pense ouvrir une pièce jointe banale, mais c’est à l’intérieur que se cache le vrai danger.

Virus par Email : Ce qu'il faut savoir pour les éviter

L’astuce de la double extension :

Une autre méthode courante consiste à utiliser une double extension. Par exemple, un fichier malveillant peut être nommé facture.pdf.exe ou photo.jpg.scr.
Sur Windows, si les extensions sont masquées (ce qui est le cas par défaut), l’utilisateur ne verra que “facture.pdf” — et pensera à tort qu’il s’agit d’un document.

Voici un exemple où un fichier ZIP de facture, semble être un fichier PDF, mais regardez la colonne Type.

Les extensions de fichiers et la sécurité : les astuces utilisées pour infecter les internautes

L’attaquant a même pris le soin d’ajouter des espaces pour véritablement cacher l’extension si la colonne est trop petite.

Les extensions de fichiers et la sécurité : les astuces utilisées pour infecter les internautes

👉 Ainsi, en réalité, c’est un exécutable déguisé. À lire : Extensions de fichiers masquées sur Windows et les problèmes de sécurité

Si vous n’attendez pas de pièce jointe, même venant d’un contact connu, ne l’ouvrez jamais sans vérification préalable. Et surtout :

  • n’activez pas les macros dans un document Office,
  • passez toujours le fichier dans un outil comme VirusTotal.

Analyser le style du message

Enfin, le style d’écriture peut trahir l’arnaque. Un texte truffé de fautes, des tournures maladroites, des logos pixelisés ou une signature inhabituelle sont autant d’indices.
Les messages sont parfois mal traduits ou générés automatiquement, ce qui les rend faciles à repérer avec un peu d’attention.

Vérifier techniquement un email

Lorsque le contenu d’un email vous semble suspect, il est utile d’aller plus loin que la simple lecture. Quelques vérifications techniques simples permettent de mieux comprendre si un message est frauduleux, sans nécessiter de compétences avancées.

Afficher l’adresse complète de l’expéditeur

Dans de nombreux clients email, seul le nom de l’expéditeur est visible par défaut. Il est important d’afficher l’adresse réelle pour vérifier qu’elle correspond bien à l’entreprise ou au contact supposé.
Par exemple, un message affiché comme « Amazon Support » peut en réalité venir de [email protected].

Sur Outlook, Gmail, Thunderbird ou sur smartphone, il est généralement possible d’appuyer ou de cliquer sur le nom pour voir l’adresse complète.

Survoler les liens sans cliquer

Un lien peut sembler légitime, mais rediriger vers un site piégé.
Avant de cliquer, survolez le lien avec votre souris : l’adresse réelle s’affiche en bas du navigateur ou du client mail. Si elle vous paraît étrange, avec des fautes, des sous-domaines farfelus ou un nom de domaine inconnu, ne cliquez pas.

Examiner l’en-tête de l’email (header)

Chaque email contient des informations techniques appelées en-têtes (headers), qui permettent de retracer son parcours depuis l’expéditeur jusqu’à votre boîte mail.
On y trouve notamment :

  • l’adresse IP d’envoi,
  • les serveurs utilisés pour la transmission,
  • et des indicateurs de sécurité comme SPF, DKIM et DMARC, qui permettent de vérifier si l’expéditeur est bien autorisé à envoyer des mails depuis ce domaine.

Ces technologies ne sont pas toujours visibles à l’utilisateur final, mais les clients mail avancés ou certains outils d’analyse permettent de les inspecter. Voici ce qu’elles signifient :

  • SPF (Sender Policy Framework) : vérifie si l’IP d’envoi est autorisée à envoyer des mails au nom du domaine utilisé.
  • DKIM (DomainKeys Identified Mail) : ajoute une signature cryptographique pour authentifier le contenu du message.
  • DMARC (Domain-based Message Authentication, Reporting and Conformance) : définit comment réagir (accepter, mettre en spam, rejeter) si SPF ou DKIM échoue.

Si l’un ou plusieurs de ces mécanismes échouent, cela peut indiquer un spoofing ou une tentative d’usurpation de domaine.

En général, le Webmail ou le client mail propose une option « Afficher l’original » ou « Afficher l’en-tête« .
Par exemple, lorsque dmarc échoue, on obtient la mention « dmarc=fail« .

Authentication-Results: mail.protonmail.ch; dmarc=fail (p=none dis=none) header.from=malekal.com
Authentication-Results: mail.protonmail.ch; spf=none smtp.helo=[10.88.0.3]
Authentication-Results: mail.protonmail.ch; arc=none smtp.remote-ip=35.233.21.33
Authentication-Results: mail.protonmail.ch; dkim=none

Notez que certains webmail peuvent faire l’effort d’afficher cette information.
Par exemple, ci-dessous, ce mail d’arnaque tente d’envoyer un mail d’erreur et de notice se faisant passer pour @malekal.com (spoofing).
Protonmail indique que l’adresse email de l’expéditeur ne répond pas aux exigences d’authentification du domaine.

Protonmail indique que l'adresse email de l'expéditeur ne répond pas aux exigences d'authentification du domaine.

L’analyse complète des headers demande un certain niveau technique. Elle est donc plutôt réservée aux utilisateurs avancés, aux administrateurs ou aux analystes en sécurité.
Mais, des outils en ligne peuvent vous aider à les décrypter facilement, comme :

Vérifier les liens sans cliquer

Si vous avez un doute sur un fichier ou un lien, vous pouvez le tester sans risque sur un site spécialisé comme VirusTotal.
Ce service analyse le contenu avec plusieurs antivirus simultanément, sans l’ouvrir sur votre machine. Vous pouvez y uploader une pièce jointe ou coller un lien suspect pour voir s’il est reconnu comme dangereux.

👉 Pour vous aider :

Que faire si vous avez un doute ?

Recevoir un email suspect n’est pas rare. Mais ce n’est pas parce qu’un message semble étrange qu’il faut paniquer — ni cliquer pour en avoir le cœur net. Voici les bons réflexes à adopter dès que vous avez le moindre doute.

  • Ne cliquez ni sur les liens, ni sur les pièces jointes. Même un simple clic sur un lien peut suffire à vous rediriger vers un site piégé ou lancer un téléchargement automatique.
  • Évitez de répondre, même pour dire “je ne suis pas intéressé” ou “est-ce une arnaque ?”. Cela confirme au pirate que votre adresse est active, et peut vous exposer à d’autres attaques.
  • Prenez une minute pour relire l’email à froid. Est-ce qu’il contient des fautes ? Une adresse étrange ? Est-ce que le ton est anormalement urgent ? Est-ce une demande logique dans le contexte (par exemple, une facture d’un service que vous n’utilisez pas) ?
  • Vérifiez par un autre canal : Si l’email semble provenir d’une personne ou d’un service que vous connaissez, contactez-les directement par un autre moyen (téléphone, SMS, site officiel, etc.) pour confirmer qu’ils vous ont bien envoyé ce message.

Signalez le message. Si vous avez identifié un email frauduleux, vous pouvez :

  • le signaler comme spam/phishing dans votre boîte mail,
  • le transférer à Signal Spam (signal-spam.fr),
  • ou à [email protected]

Enfin, une fois le doute levé, supprimez le message de votre boîte. Vous pouvez aussi vider la corbeille pour éviter de le rouvrir accidentellement plus tard.

Un email douteux ne doit jamais être traité dans la précipitation. Le meilleur réflexe est souvent d’attendre, de prendre du recul, ou de demander un second avis.

Tableau – Les 5 vérifications à faire sur un email suspect

🔍 VérificationCe qu’il faut observerÀ éviter / À faire
Adresse de l’expéditeurEst-ce un domaine légitime ? (@gouv.fr, @edf.fr)Méfiez-vous des adresses ressemblantes : @orange-client.fr
Ton du messageUrgence, menace, récompense, relance agressiveNe vous laissez pas presser. Prenez le temps de réfléchir.
Liens dans le messageLien visible = lien réel ? Survolez pour vérifierNe cliquez pas si l’adresse est étrange ou raccourcie (bit.ly, etc.)
Pièces jointesFichier inattendu, extension inhabituelle (.exe, .js, .docm, .zip)Ne l’ouvrez pas sans vérification via VirusTotal
Orthographe et mise en formeFautes, traduction automatique, logo flou, format étrangeUn message mal écrit est un bon signal d’alerte
Un seul de ces signes peut suffire à éveiller un doute. Plusieurs combinés, c’est presque sûr : il s’agit d’un email frauduleux.
Si vous avez un doute : ne cliquez pas, ne répondez pas, et faites vérifier le message sur un outil comme VirusTotal.

Comment protéger son PC des virus par E-mail

Pour aller plus loin, voici un guide pour vous protéger concrètement contre ce type de menaces informatiques.
Vous y découvrirez :

  • les méthodes utilisées pour piéger les internautes par email,
  • les techniques de dissimulation des virus (ZIP, .js, macros…),
  • et les bons réflexes à adopter pour ne pas tomber dans le piège.

Ressources utiles et articles liés

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Mount an NFS Share on Windows 11 with PowerShell

The Network File System (NFS) is a widely used file-sharing protocol in Linux environments. However, many Windows administrators may not know you can mount an NFS share easily on Windows 11 and Windows Server. This guide shows you step-by-step instructions on activating NFS for Windows and mounting a share using PowerShell.

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Windows 11 : la version 24H2 enfin accessible aux joueurs utilisant Easy Anti-Cheat (Fortnite, Apex Legends…)

Depuis de nombreux mois, certains utilisateurs étaient dans l’impossibilité d’installer Windows 11 version 24H2, la dernière version du système d’exploitation de Microsoft. En cause : un problème de compatibilité avec le système anti-triche Easy Anti-Cheat, utilisé dans des jeux très populaires comme Fortnite ou Apex Legends. Si vous faites partie de ces utilisateurs, bonne nouvelle … Lire la suite

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La sécurité de son PC, c’est quoi ?

On croit souvent qu’installer un antivirus suffit à protéger son PC. En réalité, la sécurité informatique ne dépend pas uniquement d’un logiciel, mais avant tout de vos comportements et de votre vigilance.

Les cybercriminels ne ciblent pas seulement les failles techniques, mais exploitent surtout les erreurs humaines : téléchargements de cracks, clics sur des liens douteux, logiciels non à jour, programmes installés sans attention…

Dans cet article, vous découvrirez les véritables causes d’infection, les profils les plus exposés, et surtout, les bonnes pratiques à adopter pour sécuriser efficacement votre ordinateur au quotidien — bien au-delà de l’antivirus.

Introduction : la sécurité, ce n’est pas (que) l’antivirus

Quand on parle de sécurité informatique, beaucoup pensent qu’il suffit d’installer un antivirus pour être protégé. C’est une idée reçue largement répandue… et pourtant, loin de suffire.

Aujourd’hui, les cybercriminels n’utilisent plus seulement des virus classiques. Ils s’appuient sur l’erreur humaine, l’ignorance technique ou la naïveté de l’utilisateur pour infecter les systèmes :
faux logiciels, cracks piégés, fausses mises à jour, extensions malveillantes, pièges par email ou publicité…

Autrement dit : ce n’est pas parce que vous avez un antivirus actif que vous êtes protégé.
Le risque d’infection dépend davantage de votre comportement que du logiciel que vous utilisez.

L’objectif de cet article est de remettre les bases en place, et de vous expliquer concrètement :

  • pourquoi les infections surviennent ;
  • quels types d’utilisateurs sont les plus exposés ;
  • et notamment, comment vraiment éviter les malwares au quotidien, même sans logiciel miracle.

Vous verrez qu’il n’existe pas une solution unique à appliquer, mais plutôt une hygiène numérique à adopter.
Et, c’est bien cette attitude qui fait la différence entre un utilisateur infecté… et un autre qui ne l’est jamais.

La sécurité, ce n’est pas que l’antivirus

Pourquoi les malwares vous ciblent

Les malwares (virus, chevaux de Troie, logiciels espions…) ne sont pas créés “au hasard” pour nuire gratuitement. Aujourd’hui, le principal moteur des cyberattaques est l’argent.
Chaque PC infecté peut générer du profit pour les pirates, de différentes manières :

  • En l’intégrant à un botnet (réseau de machines zombies utilisées à distance)
  • En affichant des publicités non désirées (adwares) ou en volant des données personnelles
  • En forçant l’utilisateur à payer (faux antivirus, ransomwares)
  • En revendant les accès ou informations collectées sur le marché noir

C’est ce qu’on appelle le business des malwares.

Pour maximiser leurs gains, les cybercriminels cherchent donc à infecter un maximum de machines.
Et, pour y arriver, ils exploitent les failles humaines, techniques et comportementales des utilisateurs ordinaires.

Le business des malwares : comment les cybercriminels gagnent de l’argent avec les infections

Les vecteurs d’infection les plus courants

Chaque jour, des milliers de nouvelles variantes de malwares sont mises en ligne, souvent conçues pour passer temporairement sous les radars des antivirus. Durant cette fenêtre de temps, vous êtes vulnérable, même si votre antivirus est à jour.

La majorité des infections ne viennent pas d’un “virus qui traîne sur internet”, mais d’un comportement à risque de l’utilisateur, souvent sans qu’il en ait conscience.

Voici les principaux vecteurs d’infection rencontrés au quotidien :

  • Téléchargements douteux : cracks, keygens, logiciels piratés, faux lecteurs vidéo, etc. Ces fichiers sont souvent piégés avec des malwares ou programmes parasites.
  • Sites web infectés ou compromis : publicités malveillantes (malvertising), redirections, exploits de failles dans le navigateur ou les plugins (Drive-by-download).
  • Emails ou messages piégés : pièces jointes malveillantes, liens de phishing, fausses mises à jour ou services factices.
  • Programmes installés sans vérification : bundles douteux, installateurs modifiés, logiciels attrayants mais trompeurs.

Dans tous ces cas, l’utilisateur reste le maillon faible, notamment lorsqu’il télécharge, clique ou installe sans vérifier la fiabilité de la source.

👉 Pour un tour d’horizon complet des méthodes utilisées par les cybercriminels, consultez notre article détaillé : Les Virus et Trojan : comment ils infectent les PC

Les vecteurs d’infection les plus courants

Les profils les plus exposés (et pourquoi)

Tous les utilisateurs ne courent pas le même risque d’infection. En sécurité informatique, tout est une affaire de probabilité, et certains profils sont statistiquement plus vulnérables que d’autres.

Voici les cas les plus courants :

Utilisateurs jeunes, peu expérimentés… ou personnes âgées

  • Téléchargent facilement des cracks, jeux, extensions, émoticônes, « programmes utiles » sans en vérifier la provenance
  • Acceptent ou exécutent des fichiers simplement parce qu’un ami, un site ou une notification leur suggère
  • Manquent de recul face aux promesses trop belles pour être vraies, ou aux interfaces piégées
  • Ne comprennent pas toujours les alertes ou les comportements suspects d’un système infecté

Les personnes âgées sont particulièrement ciblées par des formes de social engineering :

Ces attaques ne reposent pas sur une faille technique, mais sur la peur, l’urgence et la confiance naïve dans l’autorité. Elles peuvent aboutir à une prise de contrôle à distance, au vol de données bancaires, ou à l’installation de programmes malveillants.

Faux messages d'erreur et virus Windows - arnaque de support téléphonique

Utilisateurs de P2P, de streaming illégal ou de logiciels piratés

  • Téléchargent des fichiers depuis des sources non vérifiées : films, jeux, logiciels, clés d’activation
  • Recherchent et exécutent des cracks, keygens, patchs ou activations trouvés sur des forums, sites douteux ou plateformes P2P
  • Pensent contourner une limitation logicielle… mais installent en réalité des malwares, adwares, voire des chevaux de Troie
  • Exécutent des fichiers sans se poser de questions (setup.exe, patch.bat, fake installateurs)

Les auteurs de malwares ciblent massivement ce profil, car il est facile à piéger. Un crack sur deux est infecté, modifié ou lié à une offre déguisée (faux site, installateur piégé, bundle).
Et au moment où l’utilisateur s’en rend compte… il est souvent déjà trop tard.

Utilisateurs peu vigilants

  • N’appliquent pas les mises à jour de Windows ou des logiciels installés
  • Acceptent toutes les fenêtres, installateurs ou demandes sans lire
  • Ne savent pas identifier une source fiable ou un site douteux
  • Installent un logiciel simplement parce que « le site est joli » ou « quelqu’un l’a partagé »

Ce profil est victime non pas d’ignorance technique, mais de naïveté comportementale.

Quelles protections adopter en 2025 ?

On entend souvent la question : “Quel antivirus faut-il installer ?”
Mais comme expliqué depuis le début de ce guide, la sécurité informatique ne dépend pas uniquement d’un logiciel.
C’est avant tout une affaire de comportement, de vigilance, et de compréhension des risques.

Même avec un bon antivirus, vous pouvez vous faire piéger.
À l’inverse, un utilisateur attentif, même équipé d’un antivirus basique, réduira considérablement ses risques d’infection.

Comprendre que l’antivirus ne suffit pas

L’antivirus est un filet de sécurité, pas un pare-feu infaillible.
Il peut :

  • bloquer des fichiers malveillants connus,
  • détecter certains comportements suspects,
  • vous avertir après une infection…

Mais, il n’empêche pas l’utilisateur de faire des erreurs :
installer un programme piégé, désactiver sa protection, ouvrir une pièce jointe douteuse, ou donner ses identifiants sur une fausse page.

L’antivirus n’est pas capable d’annuler une mauvaise décision humaine.

C’est pourquoi même un antivirus performant ne protège pas de tout, surtout face aux nouvelles menaces (malwares inédits, phishing bien conçu, attaques ciblées, etc.).

Bonnes pratiques à appliquer au quotidien

Voici les principales règles simples à appliquer pour se protéger efficacement en 2025, avec ou sans antivirus :

  • Téléchargez uniquement depuis des sources fiables : éditeurs officiels, sites reconnus. Évitez les cracks, keygens, installateurs douteux, etc.
  • Maintenez Windows et vos logiciels à jour (navigateur, PDF, Java, pilotes, etc.).
    Les mises à jour corrigent des failles exploitées par les malwares.
  • Ne cliquez pas sur n’importe quel lien reçu par email, SMS ou messagerie.
    Et ne croyez pas aveuglément les alertes de type “votre PC est infecté”.
  • Vérifiez ce que vous installez : lisez les écrans d’installation, refusez les logiciels additionnels, décochez les cases inutiles.
  • Créez un compte utilisateur non administrateur pour un usage quotidien.
    Cela limite fortement l’impact potentiel d’un malware.
  • Sauvegardez régulièrement vos données. Une clé USB ou un disque externe vous protège contre la perte totale en cas d’infection ou de ransomware.
  • Renseignez-vous. Mieux, vous comprenez les risques, mieux, vous saurez les éviter.

En liens :

Bonnes pratiques en cybersecurité à appliquer au quotidien

Conclusion : la sécurité est un comportement

On cherche souvent la bonne solution de sécurité : un antivirus, un logiciel miracle, une « astuce » pour éviter les infections.

Mais, la réalité est simple : la meilleure protection, c’est vous.

Il n’existe pas de configuration magique, ni de protection parfaite. Même avec un antivirus réputé, un pare-feu renforcé ou un système à jour, vous pouvez être infecté si vous adoptez de mauvaises habitudes.

La sécurité ne repose pas uniquement sur les outils, mais sur votre comportement :

  • votre capacité à reconnaître les risques,
  • à vous méfier des propositions trop faciles,
  • à garder votre système propre et à jour,
  • et à ne pas cliquer sans réfléchir.

La majorité des infections se produisent par négligence, naïveté ou automatisme.
Ce sont les petites habitudes du quotidien qui font toute la différence : un peu de recul, un peu de méfiance, un minimum de bon sens informatique… et vous évitez 95 % des menaces.

En cybersécurité, il vaut mieux être un utilisateur moyen, mais attentif, qu’un utilisateur confiant avec des outils puissants cependant mal utilisés.

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Le business des malwares : comment les cybercriminels gagnent de l’argent avec les infections

On imagine souvent les malwares comme des virus “créés pour nuire”, sans but précis. En réalité, les infections informatiques sont aujourd’hui le moteur d’un immense écosystème criminel qui brasse des millions d’euros chaque année.

Derrière chaque PC infecté, chaque popup de publicité ou chaque ransomware se cache un modèle économique bien rodé, avec ses outils, ses services, ses clients… et ses profits.
Le malware n’est plus un simple programme malveillant : c’est un vecteur de revenus, utilisé par des groupes organisés qui exploitent la naïveté des internautes et les failles du Web.

Dans cet article, nous vous dévoilons comment les cybercriminels gagnent de l’argent grâce aux malwares :

  • botnets, adwares, ransomwares, phishing, PUPs,
  • plateformes d’affiliation, infrastructures spécialisées,
  • et même des faux blogs de sécurité ou des offres d’emploi frauduleuses.

Ce dossier vous montre que derrière chaque infection, il y a un business — et souvent, plusieurs intermédiaires qui en profitent.

Pourquoi infecter un PC rapporte de l’argent ?

Infecter un ordinateur n’est pas une fin en soi : c’est un moyen lucratif. Aujourd’hui, la majorité des malwares sont conçus pour générer du profit, pas simplement pour “casser des systèmes”.

Chaque machine compromise représente une ressource exploitable pour un cybercriminel :
elle peut afficher des publicités, envoyer du spam, miner de la cryptomonnaie, servir de relais pour des attaques, ou simplement devenir une porte d’entrée vers des données personnelles ou bancaires.

Plus un malware est installé sur de nombreux PC, plus il peut :

  • multiplier les revenus (popups, ransomwares, affiliations)
  • relayer des opérations malveillantes en masse (botnets, hameçonnage, arnaques)
  • collecter ou revendre des données (emails, comptes, numéros de carte, identifiants de jeux)

L’infection devient alors un investissement rentable dans un véritable écosystème souterrain.
À grande échelle, un réseau de PC infectés (botnet) peut rapporter des milliers d’euros par jour à son opérateur, avec très peu de frais techniques.

Dans les prochaines sections, nous allons passer en revue les principales méthodes utilisées pour monétiser les infections, et comprendre comment ce business s’est structuré autour de l’exploitation des utilisateurs.

Méthodes de monétisation des PC infectés

Botnets : attaques, spam, location de machines

Un botnet est un réseau de machines infectées (PC, serveurs, objets connectés), contrôlées à distance sans que leurs propriétaires ne s’en aperçoivent. Ces machines zombifiées sont utilisées comme armée numérique silencieuse, et peuvent être exploitées à des fins très lucratives.

Que permet un botnet ?

  • Lancer des attaques DDoS (déni de service) : inonder un site web ou un service en ligne de requêtes jusqu’à le rendre inaccessible.
    → Ce type d’attaque peut être vendu comme service à d’autres groupes, à des concurrents ou utilisé à des fins de chantage.
  • Envoyer du spam en masse : un botnet peut expédier des millions d’emails de phishing ou de publicité non sollicitée, souvent via les adresses IP des machines infectées pour contourner les filtres anti-spam.
  • Cacher l’origine d’attaques : les cybercriminels peuvent utiliser les machines d’un botnet comme relais pour mener d’autres actions malveillantes (vols de données, scans de vulnérabilités, etc.).
Annonce pour des attaques DDoS, Stresser sur un forum underground

Un modèle économique bien établi

Certains opérateurs de botnets ne les utilisent même pas eux-mêmes. Ils les louent à d’autres groupes pour une durée donnée, avec une interface en ligne, des statistiques d’utilisation, un support client, etc.
On parle alors de botnet-as-a-service, un modèle similaire à celui du cloud computing.

Un botnet de quelques dizaines de milliers de machines peut être loué pour plusieurs centaines d’euros par jour, selon ses capacités (puissance réseau, stabilité, géolocalisation des machines, etc.).
Et pour alimenter ces réseaux, des kits de création et de gestion de botnet circulent dans les cercles underground, vendus avec documentation, mises à jour et même support technique.

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Publicité : adwares, popups, redirections

Un autre moyen courant de monétiser les infections consiste à afficher de la publicité non désirée sur les ordinateurs infectés. Ce modèle repose sur l’installation de programmes publicitaires (adwares) qui injectent du contenu promotionnel directement dans le système de l’utilisateur.

Comment ça fonctionne ?

Une fois l’adware installé, il peut :

  • Ouvrir des popups publicitaires de façon aléatoire ou à intervalles réguliers
  • Modifier les résultats de recherche (ex. : détourner les recherches Google vers des moteurs frauduleux)
  • Ajouter des bannières ou faux boutons sur les sites visités
  • Rediriger les clics vers des pages affiliées ou des pages malveillantes

Chaque interaction (affichage, clic, redirection) génère des revenus pour l’auteur du malware, généralement via des plateformes d’affiliation ou des régies publicitaires peu regardantes.

Pourquoi c’est rentable ?

Les campagnes d’adware sont peu coûteuses à mettre en place et peuvent toucher des dizaines de milliers d’utilisateurs en peu de temps.
Chaque clic ou affichage peut rapporter quelques centimes, mais multipliés par le volume, cela devient rapidement une source de revenus passive et massive.

L’auteur d’un adware bien diffusé peut générer plusieurs centaines d’euros par jour sans voler de données, ni bloquer la machine.
C’est aussi l’un des modèles les plus durables, car il laisse le système fonctionnel, rendant l’utilisateur moins méfiant — voire incapable d’identifier la cause réelle du problème.

Cryptomonnaie : exploiter la puissance de calcul pour miner de la cryptomonnaie

Une autre méthode de monétisation des machines infectées consiste à utiliser leur puissance de calcul pour miner de la cryptomonnaie (Bitcoin, Monero, etc.).

Plutôt que d’afficher des publicités ou de voler des données, certains malwares installent un mineur de cryptomonnaie discret sur la machine. Ce dernier utilise les ressources CPU ou GPU de l’ordinateur à l’insu de l’utilisateur pour générer des unités de monnaie virtuelle.

Lorsque cette activité est répartie sur des milliers de PC infectés dans un botnet, elle peut générer des revenus significatifs sans éveiller de soupçons immédiats (à part des lenteurs ou une surchauffe de la machine).

Cette technique est particulièrement utilisée avec des cryptos comme Monero, qui sont conçues pour être résistantes au traçage et exploitables par CPU (contrairement au Bitcoin, devenu moins rentable à petite échelle).

Scawares/Rogues et ransomwares : arnaques à la peur

Les cybercriminels exploitent aussi la peur pour pousser les utilisateurs à agir dans la précipitation — et à payer. Deux méthodes sont particulièrement efficaces dans ce domaine :
les rogues (faux antivirus) et les ransomwares.

Scawares/Rogues (faux antivirus)

Un rogue est un faux logiciel de sécurité qui imite un antivirus classique. Il affiche de fausses alertes alarmantes pour faire croire à l’utilisateur que son PC est gravement infecté, puis lui propose une solution immédiate… payante.

Exemples de comportements :

  • Alertes envahissantes sur l’écran indiquant des “infections critiques”
  • Blocage de certaines fonctions système (explorateur, navigateur…)
  • Incitation à acheter une licence pour “nettoyer” le PC

Ci-dessous, un rogue sous la forme d’un faux antivirus qui affiche des détections et alertes exagérées
En réalité, ces programmes ne nettoient rien : ils sont souvent eux-mêmes à l’origine des dysfonctionnements.

Scareware/rogue sous la forme d'un faux antivirus qui affiche des détections et alertes exagérées

Ces arnaques reposent sur le modèle PPC / CPC (Pay Per Click / Conversion) : le cybercriminel est rémunéré à chaque installation ou achat déclenché par son faux logiciel.

👉 À lire :

Ransomwares

Les ransomwares sont aujourd’hui l’un des modèles les plus lucratifs du cybercrime. Ils chiffrent les fichiers de l’utilisateur (documents, photos, etc.) et affichent un message réclamant une rançon en cryptomonnaie pour les déverrouiller.

Caractéristiques :

  • Chiffrement fort (AES, RSA) rendant les fichiers inutilisables
  • Blocage complet ou partiel de l’accès au système
  • Montant de la rançon : souvent entre 100 € et 1000 €, selon le profil ciblé

Contrairement aux rogues, les ransomwares ne simulent pas une infection, ils en causent une réelle. Et dans la plupart des cas, payer ne garantit rien.

Le ransomware peut également être utilisé pour la double extorsion : vol de données + chiffrement, avec menace de publication si la rançon n’est pas versée.

👉 Ransomware / Rançongiciel chiffreur de fichiers

Votre ordinateur a été verrouillé - Ransomware

Arnaques à l’installation : Pay-Per-Install (PPI)

Le modèle Pay-Per-Install (PPI) repose sur un principe simple : être payé à chaque fois qu’un programme est installé sur une machine, qu’il soit utile… ou non. Dans le monde des malwares, ce modèle est détourné pour distribuer des logiciels indésirables, publicitaires, voire malveillants, à grande échelle.

Comment ça fonctionne ?

Des groupes créent ou distribuent des programmes douteux (rogues, adwares, browser hijackers, etc.) et recrutent des “affiliés” pour en assurer la diffusion.
Ces affiliés sont rémunérés à chaque installation réussie sur un ordinateur.

Les canaux de diffusion sont variés :

  • Sites de téléchargement louches (ou même certains grands portails peu modérés)
  • Crackers, keygens ou jeux modifiés distribués via le P2P
  • Faux lecteurs vidéo, mises à jour Flash ou Java sur des sites de streaming
  • Installateurs bundlés qui proposent plusieurs logiciels lors de l’installation d’un seul

Exemple : vous téléchargez un lecteur multimédia gratuit, mais l’installateur vous propose en parallèle une “barre d’outils”, un VPN douteux, un antivirus gratuit, etc. Si vous cliquez trop vite, vous installez tout sans vous en rendre compte.

Par exemple, ci-dessous, une vidéo de crack pour Adobe Acrobat DC qui est en réalité un malware.

Pourquoi ça rapporte ?

Chaque installation peut rapporter quelques centimes à quelques euros à l’affilié. Sur des campagnes massives (sites piratés, spam, torrents), cela peut générer des centaines voire des milliers d’euros par jour.

Ce système a permis à de nombreux groupes de monétiser sans avoir à développer leurs propres malwares. Ils se contentent de diffuser ceux des autres, via des campagnes ciblées.

Le PPI est souvent à l’origine de PUPs (programmes potentiellement indésirables) qu’on retrouve sur les PC ralentis, surchargés de fenêtres, de faux outils d’optimisation, ou de VPN imposés.

Vols d’informations : bancaire, identifiants, jeux en ligne

Une autre forme très rentable de monétisation des infections consiste à voler des données sensibles sur les machines compromises. Ces informations sont ensuite revendues, utilisées pour des fraudes ou exploitées dans des campagnes ciblées.

Vols de données bancaires

Certains malwares sont conçus pour intercepter des informations bancaires :

  • identifiants de connexion à votre banque en ligne
  • numéros de carte bancaire
  • données personnelles (adresse, téléphone, RIB, etc.)

Les malwares spécialisés dans ce domaine sont appelés trojans bancaires (ex. : Zbot, Emotet, Dridex).
Ils peuvent se cacher en mémoire, injecter du code dans votre navigateur, ou rediriger vos connexions vers de fausses pages imitant votre banque.

Une fois les données récupérées, elles sont soit revendues sur des marchés noirs, soit utilisées directement pour des achats frauduleux ou des virements non autorisés.

👉 Les Trojans Banker et Trojan Stealer : le malware qui vole des données

Vols de comptes de jeux en ligne

Certains malwares ciblent spécifiquement les comptes de jeux vidéo (Steam, Battle.net, Epic, etc.).
Ces comptes ont souvent une valeur financière réelle (jeux achetés, objets virtuels, monnaies in-game) et peuvent être revendues ou vidés.

Certains pirates ciblent même des comptes très spécifiques, avec des objets rares ou des skins à forte valeur.

Keyloggers, stealer, fichiers exportés

Des malwares plus généraux, appelés stealers ou keyloggers, enregistrent :

  • tout ce que vous tapez (mots de passe, recherches…)
  • les fichiers ouverts
  • les sessions de messagerie
  • les cookies ou jetons de session

Tous ces éléments sont régulièrement exportés vers un serveur distant contrôlé par l’attaquant, qui les trie, revend ou exploite selon leur valeur.

Ce type de vol est discret et difficile à détecter : l’utilisateur ne remarque rien jusqu’à ce que ses comptes soient compromis, ses mails utilisés ou ses jeux volés.

👉 Les keylogger ou enregistreur de frappes clavier

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Campagnes de phishing, scams et fraudes diverses

En plus des malwares techniques, les cybercriminels exploitent aussi des méthodes plus “sociales” pour gagner de l’argent : le phishing, les scams (arnaques), les fraudes en ligne. Ces techniques reposent principalement sur la crédulité ou la panique de la victime.

Phishing : hameçonnage classique mais toujours rentable

Le phishing consiste à envoyer un message (email, SMS, réseau social…) se faisant passer pour un service légitime (banque, impôts, opérateur, etc.) afin de récupérer des identifiants ou des données personnelles.

Exemples de messages :

  • “Une tentative de connexion suspecte a été détectée sur votre compte…”
  • “Votre colis est en attente de paiement…”
  • “Votre compte sera suspendu si vous ne confirmez pas vos informations…”

Le lien contenu dans le message redirige vers une fausse page qui imite parfaitement le site officiel. Si la victime entre ses identifiants, ceux-ci sont immédiatement envoyés au pirate.

Ces données sont ensuite revendues ou utilisées pour accéder à des services (et dans certains cas, détourner de l’argent ou voler des comptes).

Scam, arnaques à la carte bancaire et à la romance

On retrouve également :

  • les arnaques nigérianes (scam 419) : promesse d’un héritage, d’un gain, d’un virement bloqué
  • les arnaques à la romance : séduction à distance, puis demande d’argent
  • les faux supports techniques : message bloquant, numéro à appeler, prise de contrôle du PC

Tous ces scénarios sont conçus pour pousser la victime à effectuer un virement, payer une rançon, ou transmettre volontairement ses données bancaires.

Fraudes par email et campagnes automatisées

Certains groupes spécialisés proposent même des services de mailing frauduleux, à la demande.
Un cybercriminel peut acheter un lot d’adresses ciblées (ex : francophones, utilisateurs d’un certain site) et payer un prestataire pour envoyer massivement ses messages piégés.

Ces campagnes sont souvent liées à d’autres formes de monétisation (phishing bancaire, faux antivirus, arnaques crypto…).

Le phishing et les scams sont des attaques sans infection technique, mais tout aussi dangereuses. Ils exploitent la confiance, l’urgence, et l’ignorance — et continuent de faire chaque jour de nombreuses victimes.

L’économie souterraine (Underground)

Le modèle de “cybercriminalité à la chaîne” fonctionne comme une entreprise… à ceci près qu’elle est illégale.

Cette économie souterraine a démocratisé le cybercrime : plus besoin d’être un développeur expérimenté pour infecter des machines, voler des données ou générer de l’argent. Il suffit de payer les bons outils, et parfois d’un simple hébergement pour commencer.

Chaque acteur joue un rôle précis, ce qui permet une efficacité maximale :
celui qui développe ne s’occupe pas de la diffusion, celui qui distribue ne gère pas les paiements, etc.

Achat de kits, malwares, exploits prêts à l’emploi

Le développement et la diffusion de malwares ne sont plus réservés à quelques experts. Aujourd’hui, tout se vend sur des forums underground ou des places de marché spécialisées : virus “clé en main”, kits de phishing, exploit packs, crypters, services d’hébergement, etc.

Kits de malwares et exploit packs

Un exploit kit est un outil permettant d’infecter automatiquement les visiteurs d’un site web en exploitant les failles de leurs navigateurs ou plugins (PDF, Flash, Java, etc.). Ces kits incluent souvent :

  • un panneau d’administration (avec statistiques de réussite)
  • des modules mis à jour selon les failles disponibles
  • la possibilité de rediriger selon le pays ou l’horaire

Ces kits s’achètent sur commande ou par abonnement, comme un logiciel classique. Leur but : maximiser le taux d’infection sur des sites compromis ou piégés.

Voici un exemple d’interface graphique du WebExploitKit BlackHole très actif autour de 2011.
Le type d’exploits, le taux de chargement réussi, les versions de Windows, pays et informations sur le navigateur internet sont fournis.

Voici un autre exemple, ce groupe propose la vente d’un outil « Multisploit tool » qui permet de créer des macros malveillantes visant Office.
Un autre groupe peut l’utiliser pour diffuser son malware ou un malware acheté.

Crypters, binders, packers : contourner les antivirus

Un crypter permet de rendre un malware indétectable temporairement par les antivirus.
Les créateurs de malwares s’en servent pour “emballer” leur code malveillant de manière à échapper aux signatures classiques.

Certains services proposent même des crypters en version premium, avec options de test automatique contre plusieurs antivirus (FUD – Fully Undetectable).

Ce marché permet à des utilisateurs sans grande compétence technique de diffuser des malwares qui passent sous les radars, au moins pendant quelques jours.

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Phishing packs et fausses pages

Les “phishing packs” contiennent :

  • une fausse page de connexion à une banque, un service de messagerie, ou un réseau social
  • un script de collecte de données
  • un tutoriel de mise en ligne

Le tout est prêt à être déployé, vendu à l’unité ou en bundle.

Groupes spécialisés et services à la carte

Contrairement à l’image du “pirate solitaire”, la majorité des cybercriminels opèrent en groupe, avec une répartition claire des rôles. Chaque groupe peut se spécialiser dans une partie de la chaîne : développement, distribution, infection, exploitation ou support technique.

Développement de malwares

Certains groupes créent des malwares sur mesure :

  • trojans bancaires
  • stealers (vols de mots de passe)
  • ransomwares
  • bots pour réseaux sociaux ou plateformes de jeux

Une fois développés, ces malwares sont revendus ou loués à d’autres groupes.

Distribution et infection

D’autres groupes sont spécialisés dans la diffusion des malwares. Ils :

  • achètent ou infectent des sites web
  • intègrent les malwares à des faux cracks ou torrents
  • utilisent des réseaux publicitaires pour diffuser des pièges (malvertising)
  • organisent des campagnes de spam ou de phishing

Ils sont souvent rémunérés selon le nombre d’installations réussies (PPI).

Services sur commande

De nombreux services sont proposés à la carte :

  • Location de botnets
  • Envoi massif d’emails piégés
  • Création de faux sites de téléchargement
  • Hébergement « bulletproof » (tolérant les activités malveillantes)
  • Test de détection antivirus

Certains groupes proposent même un support client via Telegram, forums ou messageries chiffrées.

Hébergement, domaines, serveurs : le support invisible

Pour qu’un malware puisse être distribué, exécuté ou contrôlé à distance, il lui faut une infrastructure technique fiable : serveurs, hébergement web, noms de domaine, panneaux de contrôle… Autant d’éléments souvent négligés dans l’analyse, mais essentiels au fonctionnement du cybercrime.

Noms de domaine et hébergement “bulletproof”

Les cybercriminels utilisent des hébergeurs ou registrars peu regardants (souvent situés hors d’Europe ou dans des juridictions laxistes) pour :

  • héberger leurs pages piégées (phishing, faux téléchargements…)
  • déployer des serveurs de commande et contrôle (C&C)
  • enregistrer des noms de domaine à rotation rapide

Ces hébergements “bulletproof” sont spécialement conçus pour résister aux demandes de fermeture, même en cas de signalement.
Certains forums underground proposent des offres d’hébergement spécifiquement “compatibles malwares”, avec support technique 24h/24.

Infrastructure redondante et dynamique

Les campagnes d’infection s’appuient souvent sur des systèmes dynamiques :

  • changement automatique d’adresse IP ou de domaine (Fast flux)
  • redirection selon l’horaire, la géolocalisation ou la langue
  • infrastructure décentralisée (parfois hébergée chez des particuliers à leur insu)

Cela rend les campagnes plus difficiles à bloquer ou à démanteler.

Le jeu du chat et de la souris

Chaque jour, les éditeurs d’antivirus ou les CERT ferment ou blacklistent des centaines de domaines et serveurs malveillants.
Mais, de nouveaux apparaissent aussitôt : le coût de création est faible et l’efficacité d’une campagne dépend souvent de sa durée de vie (quelques heures ou jours suffisent à générer des gains).

Réseaux d’affiliation (Trafic Management Systems)

Pour maximiser la diffusion de leurs malwares, certains groupes cybercriminels mettent en place des réseaux d’affiliation, appelés “Trafic Management Systems” (TMS).
Leur principe est simple : tout utilisateur qui réussit à infecter d’autres machines est rémunéré, selon le volume généré ou le type de victime ciblée.

Le fonctionnement d’un TMS

  • Un affilié s’inscrit sur une plateforme TMS.
  • Il reçoit un lien personnalisé (ex. : http://malware-domain.com/in.cgi?user123)
  • Chaque clic sur ce lien redirige l’utilisateur vers une page contenant un exploit ou un malware
  • Si l’infection réussit, l’affilié touche une commission (PPI, CPA ou revenu au clic)

Ces systèmes permettent de sous-traiter la distribution des malwares à une armée d’intermédiaires :
webmasters, influenceurs, administrateurs de forums, hackers, ou même de simples utilisateurs motivés par le gain.

Exemple de liens malveillants utilisant un Trafic Management Systems

Optimisation dynamique

Les TMS disposent souvent de fonctionnalités avancées :

  • Redirection vers différents malwares selon la géolocalisation, l’heure, le système d’exploitation
  • Rotation automatique des domaines pour échapper aux blacklists
  • Suivi des performances (tableau de bord, taux d’infection, revenus générés)

Cela permet des campagnes flexibles, résistantes aux blocages, et hautement rentables.
De plus, une interface avec des statistiques est souvent proposée.

Interface d'un Trafic Management Systems

Exemples d’intégration

  • Sites pornographiques ou de streaming : insertion de liens TMS dans les pages ou les lecteurs vidéos (ex : faux codecs)
  • Sites piratés : inclusion de redirections via iframe ou JavaScript
  • Publicités : intégration dans les bannières ou via des régies peu scrupuleuses

L’implication indirecte de certains acteurs du Web

Régies publicitaires et programmes douteux

De nombreuses infections passent aujourd’hui par la publicité — ce qu’on appelle le malvertising.
Des cybercriminels paient des régies pour diffuser :

  • des bannières menant à des faux codecs ou des faux antivirus
  • des redirections vers des sites piégés exploitant des failles
  • des offres trompeuses pour des logiciels douteux

Certaines régies ne contrôlent pas suffisamment les annonces qu’elles diffusent, permettant ainsi à des contenus malveillants d’être affichés sur des sites parfaitement légitimes.
Chaque clic génère des revenus, pour le pirate comme pour la régie. Tant que cela rapporte, la modération reste souvent laxiste.

Registrars, hébergeurs laxistes ou complices

Le nom de domaine et l’hébergement sont essentiels pour faire fonctionner un malware (commandes à distance, redirections, serveurs de collecte…).
Certains hébergeurs ou registrars (souvent situés hors juridiction européenne) se montrent particulièrement :

  • lents à répondre aux signalements
  • peu regardants sur le contenu hébergé
  • permissifs avec les abus

Ils deviennent ainsi des piliers logistiques involontaires de nombreuses campagnes malveillantes.

Exemples historiques : EastDomains, TodayNIC, BIZCN, Intercage/McColo…

Sites de téléchargement ou portails logiciels

Certains grands sites de téléchargement “gratuits” ont pu, par le passé, héberger ou relayer des installateurs contenant des PUPs (logiciels indésirables) voire des adwares ou des malwares déguisés.
Même s’ils ne créent pas ces menaces, ils en assurent la distribution massive, via des “bundles” intégrés à leurs installeurs.

Groupes de cybercrminels : une organisation en rôles bien distincts

Les groupes de cybercriminels les plus actifs ne fonctionnent pas seuls. Ils opèrent comme de véritables entreprises illégales, avec des équipes spécialisées selon les compétences, réparties autour de 4 pôles principaux.

Les développeurs et packers

Ces membres conçoivent les malwares eux-mêmes : trojans bancaires, ransomwares, stealers…
Ils créent également des packers et crypters pour rendre les malwares indétectables par les antivirus.
Ils utilisent des services de test (multi-antivirus ou sandbox) pour s’assurer que le malware passe sous les radars le plus longtemps possible.

👉Comment les malwares se cachent des antivirus

Les diffuseurs (distributeurs)

Ils s’occupent de propager les malwares à grande échelle, via :

  • des campagnes de phishing,
  • des malvertising,
  • des sites compromis,
  • ou des réseaux d’affiliation (PPI/TMS).

Leur objectif : infecter le plus de machines possible, rapidement.

Les administrateurs réseau

Ils assurent la mise en place et la maintenance de l’infrastructure :

  • serveurs C&C (commandes à distance),
  • hébergements “bulletproof”,
  • rotation de domaines et IP,
  • protection contre les blocages et les interruptions.

Ils travaillent souvent dans l’ombre, mais sans eux, aucune opération ne peut tenir sur la durée.

Les mules financières

Ce sont des individus chargés de récupérer l’argent volé, souvent sans comprendre l’ampleur de l’opération.
Ils sont recrutés par des campagnes de phishing ou d’arnaques à l’emploi (“travailler depuis chez vous”, “assistant de transfert de fonds”, etc.).

Une fois recrutés, ils reçoivent de l’argent sur leur compte, qu’ils doivent ensuite retransférer vers d’autres comptes ou retirer en espèces — contre une commission.
Ce système permet de dissiper la traçabilité des flux financiers.

Conclusion : professionnalisation, argent, et banalisation

Les malwares ne sont plus des blagues de hackers. Ils sont devenus les outils d’une économie parallèle bien réelle, structurée autour d’un objectif unique : gagner de l’argent.

Botnets, ransomwares, scarewares, adwares, phishing, vol de données… tous ces mécanismes ont été industrialisés, automatisés et intégrés à un écosystème criminel sophistiqué. Aujourd’hui, n’importe qui peut acheter un kit de malware, louer un service de distribution, et monétiser les infections — sans compétence technique particulière.

Ce phénomène s’est banalisé, au point que des entreprises légitimes en bénéficient indirectement :
régies publicitaires, hébergeurs peu regardants, revendeurs de données, et parfois même des éditeurs de logiciels opportunistes.

Ce qu’il faut retenir :

  • Le business du malware n’est pas une exception, c’est une industrie rentable.
  • Les victimes sont souvent des utilisateurs ordinaires, ciblés pour leur naïveté, leur passivité ou leur absence de vigilance.
  • La sécurité ne repose pas uniquement sur des logiciels, mais sur une bonne compréhension des risques numériques.

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