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Ce robot dessine sur une ardoise magique comme un artiste digne des années 80

Par : Korben
17 avril 2024 à 00:24

Vous êtes-vous déjà demandé comment dessiner comme un pro sur une ardoise magique, ce jouet iconique des années 80 ? Pas simple, même pour les artistes les plus talentueux, car pour les plus jeunes d’entre nous qui n’ont pas connu ce jouet, le but c’était de tracer des formes complexes d’un seul trait en bougeant les molettes verticalement et horizontalement. !

Mais grâce à la puissance du Raspberry Pi et un peu de bidouille, dessiner comme un vrai artiste sur cet objet est devenu un jeu d’enfant ou presque.

En effet, le maker Micah Tilton a eu l’idée géniale de créer un robot dessinateur pour Ardoise magique, piloté par un Raspberry Pi afin de reproduire n’importe quelle image dessus de manière très précise, sans se prendre la tête. Le principe est assez simple (sur le papier en tout cas…). Un Raspberry Pi 4 commande deux moteurs pas-à-pas, fixés sur les molettes de l’ardoise grâce à des adaptateurs imprimés en 3D.

Ensuite, un logiciel permet de transformer n’importe quelle image en une succession d’instructions pour guider le robot. L’image est d’abord redimensionnée à la résolution du jouet (plus ou moins 300 x 214 pixels), puis convertie en noir et blanc. Cette résolution a été choisie pour s’adapter parfaitement à la taille de l’écran de l’écran magique et un algorithme analyse ensuite comment la reproduire en un seul trait continu, comme en vrai.

Et voilà comme ce petit robot peut maintenant dessiner en live des images complexes comme des portraits, des paysages ou des personnages en quelques minutes à peine. Le programme utilise des techniques d’optimisation poussées pour améliorer les performances et la fluidité du tracé et comme par magie, on voit les traits se former progressivement sur la planche, guidés par les mouvements millimétrés des moteurs.

C’est franchement bluffant et un peu comme quand je regarde mon imprimante 3D bosser, ça a un petit côté hypnotique et fascinant.

Micah a partagé le code source ainsi que les plans des pièces nécessaires sur GitHub donc si vous avez un Raspberry Pi qui traîne et une grande sœur qui avait ce joujou, vous pourrez recréer votre propre robot dessinateur à la maison.

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Whomane – L’IA portable & open source

Par : Korben
13 avril 2024 à 09:00

Accrochez-vous bien à vos slips, parce que je vais vous parler d’un truc de ouf qui risque bien de révolutionner le monde de l’IA portable : Whomane ! Ouais, vous avez bien lu, c’est un projet open source de wearable avec une caméra intégrée.

Whomane, c’est un peu le rêve de tout maker qui se respecte : un appareil portatif bourré d’IA et de capteurs, le tout en mode open source pour pouvoir bidouiller et créer ses propres applications. La vision derrière ce projet, c’est de rendre l’IA embarquée accessible à tous, que ce soit pour l’utiliser ou pour développer dessus.

Concrètement, Whomane se présente sous la forme d’un petit boîtier à clipser sur soi, un peu comme une broche hi-tech. Mais attention, pas n’importe quelle broche ! Celle-là embarque une caméra, un micro et du logiciel capable d’analyser votre environnement en temps réel. Et le tout est propulsé par un raspberry pi Zero capable de faire tourner des modèles de deep learning directement sur l’appareil.

Maintenant, vous vous demandez sûrement ce qu’on peut bien faire avec un truc pareil ? Eh bien, les possibilités sont quasi infinies ! Imaginez par exemple une application qui reconnaît les visages et affiche des infos sur les gens que vous croisez. Ou encore un assistant personnel qui analyse vos conversations et vous souffle des réponses. Vous voyez le genre ?

Mais Whomane, c’est aussi et surtout une plateforme ouverte et collaborative. Le code source est dispo sur GitHub, avec une licence GPL pour les projets open source et une licence commerciale pour ceux qui veulent l’intégrer dans des produits fermés.

Alors okay, je vous vois venir avec vos grands chevaux : « Oui mais la vie privée dans tout ça ? C’est Big Brother ton truc ! » Alors oui, évidemment, dès qu’on parle de caméra et d’IA, ça soulève des questions. Mais justement, l’avantage d’un projet open source comme Whomane, c’est la transparence. Tout est là, à disposition de la communauté pour auditer le code et s’assurer qu’il n’y a pas de dérive. Et puis bien sûr, il faudra toujours veiller à respecter les lois et réglementations en vigueur.

Bref, vous l’aurez compris, Whomane c’est le genre de projet geek et utopiste qui fait vibrer la corde du bidouilleur qui sommeille en nous. Après, on ne va pas se mentir, c’est encore un prototype avec sûrement plein de bugs et de limitations. Mais quand bien même, qu’est-ce que c’est excitant de voir émerger ce genre d’initiatives !

NUCA – L’appareil photo qui met les gens à poil

Par : Korben
9 avril 2024 à 22:01

Beaucoup d’entre-vous en rêvent depuis longtemps et bien ça y est, il existe enfin un appareil photo capable de vous voir nu, même si vous êtes habillé.

Baptisé NUCA, cet appareil photo expérimental utilise l’intelligence artificielle pour générer des portraits nus à partir de simples photos de personnes habillées. Mais attention, ce n’est pas un jouet pour voyeurs en mal de sensations. C’est avant tout un projet artistique mené par Mathias Vef et Benedikt Groß, deux artistes qui souhaitent interroger notre rapport à la nudité et à la technologie.

Leur objectif c’est de provoquer une réflexion sur les dérives potentielles des deepfakes et de l’IA générative.

Car oui, si ça peut sembler amusant au premier abord, ça soulève en réalité des questions éthiques fondamentales qui sont d’ailleurs fortement éprouvées en ce moment. Je pense à ces cas de plus en plus fréquents de détraqués qui détournent de vraies photos, principalement de femmes, pour les passer à la moulinette du deep fake.

Car même si ce n’est pas réellement elles sur ces photos IA, et bien ces femmes se sentent à juste titre agressées sexuellement, et choisissent parfois d’arrêter partager publiquement la moindre photo ou s’exposer sur Internet, ce qui les prive encore un peu plus de liberté et de parole.

C’est là tout l’enjeu du projet NUCA : Nous faire prendre conscience des dangers des deepfakes et à l’importance cruciale du consentement dans ce nouveau monde technologique. Ce projet invite aussi à réfléchir sur notre rapport au corps et à la nudité dans notre société où les corps nus sont parfois tabous, parfois surexposés.

Et si vous voulez en savoir plus sur ce projet fascinant et dérangeant, je vous invite à visiter le site officiel.

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Un client IRC fonctionnel intégré dans un BIOS (UEFI)

Par : Korben
7 avril 2024 à 15:24

La news de ce dimanche, c’est que Phillip Tennen, un de ces génies du clavier a réussi l’impensable : faire tourner un client IRC directement dans l’UEFI (anciennement appelé BIOS, si j’abuse un peu) de sa carte mère, sans même avoir besoin d’un système d’exploitation !

Alors, pour faire simple, le BIOS (ou l’UEFI maintenant), c’est comme le cerveau reptilien de votre ordinateur. C’est le premier truc qui se lance quand vous appuyez sur le bouton « ON », avant même que Windows, Linux ou MacOS ne pointe le bout de son nez. Normalement, ce bidule sert juste à vérifier que tout est en ordre et à passer la main au système d’exploitation. Mais voilà certains se lèvent un matin et décident que ce serait cool d’y coller un client IRC.

Alors concrètement, à quoi ça ressemble ? Eh bien ça a une vraie interface graphique, avec des polices TrueType et tout le toutim et notre bonhomme a même implémenté quelques commandes IRC de base, histoire de pouvoir tailler une bavette avec les copains sans même avoir à démarrer Windows. Pratique pour les soirées LAN où on a la flemme d’attendre que l’OS se lance ! (Quoi ça existe plus les soirées LAN ?? ouinnn)

Ça montre qu’avec un peu (beaucoup) d’huile de coude et une bonne dose de créativité, y’a pas de limites à ce qu’on peut faire avec nos bécanes même si dans 99% des cas, ça sert à rien, faut bien l’avouer.

Mais bon, je sais que parmi vous, y’a plein de bidouilleurs de génie qui rêvent déjà de faire tourner leur propre truc dans le BIOS, alors si vous voulez vous lancer, je vous conseille d’aller jeter un œil au code source et aux explications concernant ce fameux client IRC pour UEFI. C’est bourré de commentaires et d’explications, de quoi vous donner des idées pour vos propres projets délirants. Perso, si y’en a qui sont chaud, je vous commande un browser, une version offline de Korben.info et un client Twitter pour BIOS.

Bref, ça ne va pas révolutionner nos vies mais ça reste une sacrée prouesse technique !

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Brewintosh – Le Macintosh imprimé en 3D

Par : Korben
21 mars 2024 à 16:09

Vous pensiez que les ordinateurs Macintosh vintage étaient condamnés à prendre la poussière au fond d’un placard ?

Ah ! Grave erreur !

Le génial Kevin Noki leur offre une seconde jeunesse grâce à l’impression 3D et un bon paquet d’huile de coude. En effet, après des mois de labeur acharné, ce passionné (comme vous !!) a réussi l’exploit de donner vie à son « Brewintosh« , une réplique complètement fonctionnelle et aux dimensions exactes du mythique Macintosh 128K. Sous son apparence d’ordinateur tout droit sorti des eighties, cette merveille de rétro-informatique cache des entrailles résolument modernes.

La vidéo est sympa car sans blabla… Y’a un petit côté contemplation méditative que j’aime bien.

Fini le processeur Motorola 68000, bonjour le thin client sous Linux !

L’astuce ? Avoir recréé la coque du Mac en impression 3D pour pouvoir y loger tout un tas de composants dernier cri, comme un écran LCD de caisse enregistreuse ou un lecteur de disquettes USB customisé.

Grâce à un savant bricolage de cartes Teensy et Arduino, Kevin a même réussi l’exploit de faire tourner Mini vMac, un émulateur Mac, sur son Brewintosh. On peut ainsi y insérer des disquettes virtuelles pour booter le système ou y brancher une carte SD pour partager des fichiers. Classe !

De quoi vous donner envie de ressusciter votre vieux Mac Plus qui dormait au grenier !

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Raspberry Pi NAS – Du stockage réseau DIY performant et économique !

Par : Korben
16 mars 2024 à 09:00

Je ne sais pas si ça va vous motiver pour aujourd’hui ou si on contraire, ça va vous faire poser des congés, mais j’ai découvert grâce à Lorenper, un projet plutôt dingue qui allie la magie du Raspberry Pi et le côté pratique d’un NAS (Network Attached Storage). En gros, imaginez pouvoir créer votre propre espace de stockage en réseau à la maison, à moindre coût et avec une petite bête électronique qui consomme très peu d’énergie.

Hé bien c’est possible grâce au Raspberry Pi NAS qui est un projet DIY dont toutes les étapes sont décrites chez Printables.

Le Raspberry Pi, pour ceux qui ne connaissent pas encore, est un mini-ordinateur à bas coût qui permet de réaliser de nombreux projets DIY (Do It Yourself) à la fois ludiques et utiles. Il est devenu très populaire pour la création de serveurs en tous genres, et notamment pour mettre en place un NAS.

Le truc, c’est que les NAS sont généralement assez chers, et leurs performances ne sont pas toujours à la hauteur de leur prix. J’ai un Synology à la maison et j’en suis très content. Mais grâce au Raspberry Pi, il est maintenant possible de créer un NAS sur mesure, avec des fonctionnalités adaptées à nos besoins, et ce, pour une somme modique.

La première étape pour créer un Raspberry Pi NAS consiste à rassembler le matériel nécessaire. Vous aurez besoin d’un Raspberry Pi (de préférence de dernière génération pour bénéficier de performances accrues), d’une carte microSD pour le système d’exploitation, d’un disque dur externe ou d’une clé USB pour le stockage, d’une alimentation adaptée et de deux ou trois autres petites choses telles qu’un écran OLED. Je vous laisse vous référer à la liste du matos sur le site Printables.

Une fois le matériel rassemblé, il faudra préparer la carte microSD avec le système d’exploitation. La distribution la plus populaire pour ce genre de projet est Raspbian. Une alternative intéressante est OpenMediaVault qui intègre déjà de nombreuses fonctionnalités pour un NAS.

Le disque dur externe ou la clé USB que vous choisirez pour le stockage devra être formaté et monté sur le Raspberry Pi. Il est possible d’utiliser différents systèmes de fichiers tels que NTFS, FAT32 ou EXT4. À noter qu’il est également possible de configurer un RAID (Redundant Array of Independent Disks) pour augmenter la capacité de stockage et garantir la sécurité des données. Plus y’a de plus, plus on est à l’aise, blaiz !

En ce qui concerne le partage des fichiers et dossiers sur le réseau, plusieurs protocoles sont disponibles et peuvent être configurés selon vos besoins. Le plus commun est le protocole Samba (non, pas de Janeiro…) qui est compatible avec les systèmes Windows, macOS et Linux. Un autre protocole intéressant est NFS (Network File System) qui fonctionne principalement avec les systèmes Linux et UNIX. Pour ceux qui souhaitent accéder à leurs fichiers depuis le Web, il est possible de mettre en place un serveur FTP (File Transfer Protocol) ou d’utiliser des applications de cloud personnel telles que Nextcloud ou Owncloud.

Mis à part les fonctionnalités de base d’un NAS, le Raspberry Pi permet d’ajouter d’autres services supplémentaires tels que la sauvegarde automatisée de vos données, la synchronisation entre plusieurs dispositifs, l’accès à distance sécurisé via VPN ou encore la diffusion de contenus multimédias en streaming grâce à des logiciels tels que Plex ou Kodi. Vous avez de quoi vous éclater techniquement, ne vous inquiétez pas.

Bref, créer un NAS avec un Raspberry Pi est un projet plutôt cool qui permet d’obtenir un système de stockage en réseau sur mesure, économique et performant. Les possibilités sont presque infinies, et vous pourrez adapter votre NAS à vos besoins spécifiques grâce à la flexibilité offerte par le Raspberry Pi.

Puis si vous voulez faire d’autres trucs avec votre Raspberry Pi, mais que vous n’avez pas d’idées, je vous ai compilé une super liste de projets ici.

Merci à Lorenper

Adeus – L’assistant IA DIY qui vous accompagne partout

Par : Korben
15 mars 2024 à 09:00

Si vous lisez mon site depuis longtemps, vous savez que j’apprécie tous ces petits projets de DIY (Do It Yourself), alors maintenant qu’on peut y coller un peu d’IA, j’ai l’impression que tout devient possible. Tenez par exemple ce projet baptisé Adeus.

C’est un dispositif portable d’intelligence artificielle open source capable de vous accompagner à chaque instant. Cette technologie, bien plus qu’un simple gadget, deviendra possiblement de standard des années qui arrivent. La preuve avec le succès du Rabbit R1 qui n’a pour d’autres buts que de remplacer les smartphones.

Alors comment fonctionne Adeus ?

Hé bien, ce système se compose de trois éléments clés qui interagissent les uns avec les autres :

Il y a tout d’abord une application mobile / web qui n’est ni plus ni moins qu’une interface qui permet à l’utilisateur d’interagir avec son IA personnelle et ses données par le biais d’un chat.

Côté matos, il y a le dispositif portable qui enregistrera tout ce que l’utilisateur dit ou entend, et l’enverra au backend pour être traité. Pour le moment, c’est possible à déployer sur un Raspberry Pi Zero W ou un appareil CoralAI.

Et ce backend basé sur Supabase, avec sa base de données, sera capable de traiter et stocker les données que nous échangeons avec les LLM (Large Language Model).

Toutefois, pour garantir le respect de nos données et notre propriété intellectuelle, Adeus a choisi la voie de l’open source. Grâce à cette philosophie, il est possible de garder un œil sur le fonctionnement de l’IA et de s’assurer qu’aucun tiers ne peut accéder à notre précieux contenu. Pour un objet à qui on confie toute sa vie perso, je trouve ça plutôt sain.

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter la page GitHub d’Adeus qui regorge d’informations détaillées sur le projet.

Merci à Lorenper

Comment bien choisir vos piles ?

Par : Korben
7 février 2024 à 09:00

En tant que geek et amateur de matériel technologique, vous devez surement avoir chez vous un bon petit stock de piles de tous formats pour mettre dans les télécommandes, modules IoT et autres jouets pour les gosses.

Sauf que bien choisir ses piles, ce n’est pas facile. Il y a tellement de marques à des prix différents avec des promesses de capacité différente qu’il est impossible pour le consommateur de connaitre le meilleur rapport qualité prix.

Mais c’était sans compter sur Joffrey, de la chaine « Le Bricolage c’est Cool » qui a mis au point un protocole de test et réalisé une étude sur 45 références de piles du marché, des piles Amazon, en passant par les piles Action ou E. Leclerc.

Et vous allez voir, le résultat est surprenant et ce n’est pas forcement les marques les plus cotées qui sont les plus rentables à acheter en termes de coût par quantité d’énergie délivrée.

A regarder !!

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