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Sur Windows 10 ou Windows 11, du jour au lendemain, votre disque dur ou SSD a disparu dans Windows. Vous ne voyez plus votre lettre de lecteur dans l’explorateur de fichiers et donc vous n’avez plus accès à vos fichiers et dossiers. C’est la panique.
Ce tutoriel vous aide à résoudre les problèmes de Disque/SSD disparu dans Windows.
Disque dur disparu dans Windows : ce qu’il faut faire
Vérifier le disque dans la gestion des disques de Windows
La gestion des disques de Windows permet de gérer vos disques et partitions de disque. C’est donc le premier emplacement où il faut se rendre afin de vérifier si votre disque dur est bien détecté et présent dans Windows.
Pour accéder à la gestion des disques de Windows :
Dans la partie basse à gauche, se trouve la liste des disques avec leurs numéros : disque 0, disque 1. Vous pouvez aussi regarder les tailles de disques pour vous y retrouver. Il faut déjà vérifier que votre disque dur disparu est présent.
Si c’est le cas, il faut vérifier les éléments suivants :
La ou les partitions de disque sont présentes et marquées comme Sain
Second cas, NTFS n’est pas écrit sur la partition mais vous voyez RAW. Ce n’est pas bon signe sur l’état de la partition de disque car le système de fichiers est endommagé et l’accès aux fichiers et dossiers est alors impossible. Pour tenter de récupérer la partition ou les données, suivez les articles :
Si le disque dur n’est pas présent, alors il faut vérifier dans le BIOS de l’ordinateur, si ce dernier est détecté. Notez que parfois en retour de veille votre disque dur peut avoir disparu et qu’un simple redémarrage peut suffire à le faire revenir. Un évènement 157 “Le disque 1 a été enlevé de manière inattendue.” peut alors être consigné dans l’observateur d’évènements de Windows.
Dans ce cas précis de disque dur qui disparait après la mise en veille, une mise à jour du BIOS peut régler le problème. Pour se faire, vous pouvez suivre l’article suivant : Comment mettre à jour le BIOS (Flasher le BIOS)
Vérifier si le disque/SSD est détecté dans le BIOS
Le BIOS de l’ordinateur vérifie l’état de votre matériel au démarrage de l’ordinateur et détecte aussi les périphériques. Les disques dur sont aussi détectés et peuvent ensuite être utilisés par le système d’exploitation. Si un disque dur est manquant, il ne sera pas visible dans Windows.
Il faut donc s’assurer que tous vos disques sur sont bien présents dans le BIOS de l’ordinateur. Pour se rendre dans le BIOS, vous pouvez lire l’article suivant qui explique comment faire :
Si le disque dur y est bien référencé, alors c’est un problème sur Windows, vérifiez bien la gestion des disques et des éventuelles erreurs dans l’observateur d’évènements de Windows afin de déterminer la source du problème. Au contraire, si le disque dur n’est pas présent, alors c’est un problème potentiellement matériel :
Vérifier les branchements du disque dur à la carte mère
Vérifier l’alimentation du disque dur, dans le cas d’un ajout de disque, assurez-vous que l’alimentation de l’ordinateur est assez puissante.
En dernier lieu, tester le disque dur sur un autre ordinateur par exemple avec un câble USB ou un rack USB.
Vérifier la santé du disque dur
Enfin si la disparition est par intermittence, vérifiez la santé du disque dur. Par exemple avec CrystalDiskInfo qui permet d’obtenir l’état du disque : bon, prudence ou mauvais. Pour plus d’informations sur l’état de vos disques, lire l’article :
Dans le cas où le disque est en prudence ou mauvais état, sauvegardez d’urgence les données importantes. Il est possible que ce dernier soit en train de mourir et qu’un remplacement soit nécessaire à terme.
Dans Windows 11, l’espace de stockage continue de s’améliorer avec un utilitaire de gestion de volumes de disques. Ce dernier vise à remplacer la gestion de disque qui existe depuis Windows 2000.
On retrouve donc dans ce nouveau utilitaire pour gérer les partitions de disque les fonctionnalités suivantes :
Ensuite déroulez Propriétés de stockages avancés puis dans la liste, sélectionnez disque et volumes
La liste des disques et leurs disques et volumes s’affichent avec les informations de taille, système de fichiers
Pour travailler sur un volume de disque, sélectionnez ce dernier et cliquez sur Propriétés
Comment utiliser disques et volumes de l’espace de stockage de Windows 11
Convertir disque en MBR / GPT
Lorsque vous venez d’ajouter un nouveau disque ou SSD, ce dernier n’est pas initialisé. Le type de disque n’est pas non plus attribué. Vous pouvez donc convertir le disque en GPT ou MBR : Différences GPT et MBR
Dans type de partition, cliquez en bas sur Convertir en GPT ou Convertir en MBR
La conversion du type de disque GPT <> MBR est possible sans réinstaller Windows ou supprimer les données. Plus de détails dans ce tutoriel complet :
Lorsque votre disque comporte de l’espace disque non alloué, vous pouvez l’utiliser pour créer une nouvelle partition de disque. Pour ce faire :
Cliquez sur l’espace non allouée
Puis créer un volume
Puis indiquez le nom du volume dans Etiquette
La lettre de lecteur
Le type de système de fichiers NTFS, FAT32, exFAT
La taille en Mo du volume de disque
Enfin cliquez sur Format
Une fois la partition de disque formatée, cliquez sur Découvrir pour accéder au disque depuis l’explorateur de fichiers. Sinon Propriétés pour accéder au disque depuis l’espace de stockage de Windows 11
Le formatage prépare la structure de disque pour stocker des fichiers et dossiers. C’est une étape impératif pour stocker des fichiers dans un volume de disque.
Sélectionnez la partition de disque puis Propriétés
Ensuite en bas, cliquez sur format
Enfin définissez les paramètres de formatage du volume comme le système de fichiers (NTFS, exFAT), la taille d’unité d’allocation
L’utilitaire de gestion de disque et volumes de l’espace de stockage de Windows 11 vous permet de modifier la taille d’une partition de disque. Ainsi, il est possible d’agrandir oui réduire une partition de disque.
Sélectionnez la partition de disque puis Propriétés
Cliquez sur Modifier la taille
Définissez la nouvelle taille de partition de disque
Modifier la lettre de lecteur
Pour mieux organiser vos disques, vous pouvez changer la lettre lecteur d’un disque. L’espace stockage vous permet cela très facilement, voici comment faire :
Sélectionnez la partition de disque puis Propriétés
Puis cliquez sur Modifier la lettre de lecteur
Puis modifiez la lettre de lecteur de disque en choisissant depuis le menu déroulant
L’utilitaire de disques et volumes de l’espace de stockage vous permet aussi de changer le nom d’un disque. Tout comme les lettres de lecteurs, les noms de volume apparaissent notamment dans l’explorateur de fichiers.
Sélectionnez la partition de disque puis Propriétés
Puis cliquez sur Modifier l’étiquette
Saisissez le nouveau nom de volume de disque
Chiffrer un disque avec BitLocker
Pour protéger les données d’un volume de disque, vous pouvez le chiffrer avec Bitlocker.
L'histoire de l'informatique est souvent retracée à travers les progrès de la puissance de calcul des processeurs. Pourtant un CPU ne serait rien sans un moyen de stocker les données à traiter ou les programmes à exécuter !
Image à la une de De la carte perforée à la mémoire flash : la grande histoire du stockage des données
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Image à la une de De la carte perforée à la mémoire flash : la grande histoire du stockage des données
Il y a des moments où vous devez formater un disque dur ou un SSD sur votre PC Windows 11. Que ce soit pour donner le périphérique de stockage à quelqu’un d’autre ou effacer toutes les données pour commencer à zéro. Le formatage d’un disque réduit les chances de secteurs de disque défectueux, d’erreurs de disque communes et de fragmentation du disque.
Donc, pour apprendre à formater un disque dur, clé USB ou un SSD dans Windows 11, j’ai créé ce guide avec quatre méthodes simples. Vous pouvez effectuer un format rapide, effacer les données de tous les secteurs, créer des partitions primaires et bien plus encore. Voici un tutoriel complet pour formater le disque dur, clé USB ou le SSD dans Windows 11.
Comment formater un disque, clé USB ou SSD sur Windows 11
Formater par l’explorateur de fichiers
Le moyen le plus simple et le plus rapide de formater un disque dur ou un SSD dans Windows 11 est via l’explorateur de fichiers Windows 11. Il fonctionne pour les disques externes et internes et est beaucoup plus rapide que les autres techniques. Voici comment fonctionne cette méthode :
Ensuite, dans la fenêtre contextuelle qui s’ouvre, assurez-vous que «le système de fichiers» est sélectionné comme «NTFS», qui est un système de fichiers Windows. Si vous souhaitez également que le disque dur soit compatible avec MacOS, vous pouvez choisir des systèmes de fichiers «FAT32» ou «EXFAT»
Ne modifiez pas la taille de l’allocation et laissez-la être définie par défaut. Ensuite, activez la case à cocher pour «format rapide» sous «Options de format» et cliquez sur «Démarrer» pour formater le disque de stockage. Ensuite, en quelques secondes, vous aurez formaté votre disque dur ou votre SSD dans Windows 11.
Le formatage rapide est plus rapide, mais il n’efface complètement les données. Au lieu de cela, il supprime simplement les références à la mémoire, ce qui les rend inaccessibles. Les données seront écrasées lorsque vous commencerez à ajouter de nouveaux fichiers dans le disque de stockage. Si vous souhaitez effacer entièrement les données de tous les secteurs, décochez le format rapide. A lire : Formatage de disque, formatage rapide, formatage bas niveau
Formater depuis Disques et volumes de l’espace de stockage
Outre l’explorateur de fichiers, vous pouvez également formater un disque dur ou un SSD dans Windows 11 à partir de l’application Paramètres. Voici comment procéder :
Faites un clic droit sur le menu Démarrer puis Paramètres. Pour aller plus vite, vous pouvez aussi utiliser le raccourci clavier
Ensuite déroulez Propriétés de stockages avancés puis dans la liste, sélectionnez disque et volumes
Et cliquez sur Propriétés sur la partition de disque à formater
Enfin sélectionnez formater
Enfin définissez les paramètres de formatage du volume comme le système de fichiers, la taille d’unité d’allocation
Formater depuis la gestion de disque
La gestion de disques est une fonctionnalité présente sur toutes les versions de Windows pour gérer vos partitions de disques. Elle est toujours accessibles sur Windows 11 et vous permet de formater un volume de disque.
En bas, faites un clic droit sur la partition de disque à formater
Puis dans le menu contextuel, cliquez fur Formater
Enfin on arrive sur la fenêtre suivante avec le type de système de fichiers. Vous pouvez laisser tout par défaut. Cliquez sur OK pour lancer l’opération de formatage. Un message vous indique que les données vont être supprimées.
L’utilitaire de gestion de disque de Windows permet de gérer vos disques et partitionnement de disque. Vous pouvez donc créer de nouvelles partitions et formater celle-ci afin de pouvoir travailler avec.
Sur Windows 10 et Windows 11, la gestion de disque ne permet pas de redimensionner des partitions existantes. Mais cela reste un outil assez pratique pour effectuer des opérations de disques sommaires.
Cet article vous présente la gestion des disques de Windows. Comment l’ouvrir, l’utiliser et gérer ses partitions de disques.
Introduction
Pour comprendre comment fonctionne le partition de disque, rendez-vous sur le tutoriel :
Faites un clic droit sur le menu Démarrer de Windows 10 ou Windows 11
Puis gestion du disque
Méthode 2 : diskmgmt.msc
La seconde solution consiste à utiliser la commande diskmgmt.msc qui permet d’ouvrir la gestion des disques sur Windows 11, Windows 10, 8, 7.
Pour cela, lancez le programme diskmgmt.msc :
Sur votre clavier, appuyez sur
+ R
Puis tapez diskmgmt.msc et cliquez sur OK
Comment utiliser la gestion de disque de Windows
La gestion de disque se présente avec en haut la liste des partitions. Dans la partie basse, les partitions par disque. La gestion de disque affiche aussi les médias amovibles comme les clé USB ou DVD-Rom.
Les partitions de disques sont notées en Sain alors que l’espace disque libre est noté en non Alloué.
Si vous avez un espace de stockage Windows, ce dernier apparaît aussi, les disques qui la compose ne sont pas visibles :
En effectuant, un clic droit sur la partition, vous pouvez effectuer des actions, comme
Supprimer le volume, cela supprime le contenue de la partition de disque et donc les données qui s’y trouvent
Redimensionner, Étendre, Réduire une partition de disque
La gestion des disque permet d’agrandir ou réduire une partition, ceci afin de créer une nouvelle partition avec l’espace disque restant sur une partition.
Faites un clic droit sur la partition de disque à redimensionner
Choisissez dans le menu déroulant réduire ou étendre le volume
Indiquer la quantité d’espace à réduire ou étendre
On se retrouve donc avec une nouvelle partition de 30 Go puisque celle de départ était de 60. Cette nouvelle partition n’est pas formatée et n’a pas de lettre, de ce fait, elle n’apparaît pas en haut dans la liste.
Ici en réduisant la taille d’un volume, automatiquement cela créé de l’espace disque non alloué
On peut alors créer une nouvelle partition de disque par un clic droit sur la nouvelle partition
L’assistant de création de nouveau volume s’ouvre, vous pouvez définir la taille… Dans mon cas, je ne vais créer qu’un seul volume, donc je prends les 30 Go.
On formate le volume en NTFS et on lui donne un nom.
Hop, la nouvelle partition est prête, on retrouve celle-ci dans la liste en haut de la gestion de disque ainsi que dans l’explorateur de fichiers. Ainsi, vous pouvez créer des dossiers, copier des fichiers etc, bref utiliser cette nouvelle partition.
Toutefois, l’outil de gestion de disque de Windows est limité, plus d’informations sur la page suivante :
En bas, faites un clic droit sur la partition de disque à formater
Puis dans le menu contextuel, cliquez fur Formater
Enfin on arrive sur la fenêtre suivante avec le type de système de fichiers. Vous pouvez laisser tout par défaut. Cliquez sur OK pour lancer l’opération de formatage. Un message vous indique que les données vont être supprimées.
Changer la lettre d’un lecteur ou disque sur Windows
L’outil de gestion de disque est capable de changer la lettre d’un lecteur de Windows. Il suffit de faire un clic droit puis modifier la lettre de lecteur et les chemins d’accès.
L’article suivant donne tous les détails ainsi que d’autres méthodes avec diskpart par exemple :
Les disques dynamiques et de base sont des types de disques propres à Windows. Ils ont des points communs mais aussi des différences. On peut convertir un disque de base en dynamique et inversement.
L’article suivant vous dit tout sur ce changement de type de disque :
Cette capacité n'est plus l'apanage de la gamme Ultrastar ; WD propose désormais des disques 22 To dans ses séries WD Gold, WD Red Pro et WD Purple Pro.
Selon les dernières données de Trendfocus publiées par Storage Newsletter, les ventes de disques durs sont en chute libre. En l’espace d’une année, la contraction est violente avec une baisse de 30%.
Tous les grands acteurs du marché sont concernés. Que nous parlions de Seagate, Toshiba ou encore de Western Digital, les livraisons de disques durs sont en baisse de 30 et 43 % par rapport à l’année dernière. Toshiba est victime du plus violent coup de frein (HDD 3.5 pouces) avec un recul de 42.8% ou encore de 20.2 % par rapport au trimestre précédente.
Ventes de disques durs au second trimestre 2022 – Source Trendfocus
A noter que dans le détail certains gammes résistent comme l’offre HDD Pro Nearline dont la demande est restée stable ( 19 millions d’unités). Du côté de l’offre de bureau et du grand public, la situation est problématique puisque les livraisons de disques durs 3,5 pouces et 2,5 pouces sont en baisse de 30 et 40% respectivement. Les volumes restent cependant encore importants au niveau mondial avec 13 millions d’unités 3.5 pouces expédiées contre 11 millions pour les modèles 2,5 pouces au deuxième trimestre 2022.
Ce recalibrage du marché s’explique par des ventes d’ordinateurs en baisse et un changement d’équipement. La technologie SSD est désormais au cœur de la demande reléguant le bon vieux disque dur à des tâches de second ordre.
DiskPart est un utilitaire en ligne de commandes qui permet de gérer les disques et partitionnement de disque.
Sur Windows vous pouvez gérer ces dernières avec la gestion des disques de Windows. Mais de son côté Diskpart lui s’utilise en invite de commandes. En effet, il arrive parfois que la gestion de disque ne permettent pas tout. De plus lorsque Windows ne démarre plus, on peut avoir besoin d’utiliser DiskPart, notamment depuis les options de récupération système.
Avec diskpart, on peut tout faire comme créer, supprimer, étendre des partitions de disques. Enfin il est même possible de convertir un disque GPT en MBR.
Voici un tutoriel complet comment utiliser diskpart pour lister, formater, créer ou supprimer des partitions.
Introduction à Diskpart
L’outil DiskPart permet de manipuler des disques et partitions. Par exemple on peut créer, supprimer et même étendre, réduire des partitions. On peut voir Diskpart comme la version en ligne de commandes de la Gestion de disque de Windows Diskpart permet de manipuler un disque interne, externe ou une clé USB.
Avant de toucher quoique ce soit avec DiskPart, assurez-vous d’avoir une sauvegarde externe de vos documents.
Voici quelques rappels concernant les partitions de disques et volumes de disques.
Les partitions de disques sont un découpages du disque dur. Cela permet de compartimenter votre disque dur.
Ensuite on monte ces lettres de Windows afin de les rendre accessibles. Par exemple dans l’explorateur de fichiers de Windows. Mais une partition n’a pas forcément de lettre de lecteur. Ainsi elle est masquée.
Lister les disques et les partitions se fait avec la commande list. Les disques et partitions sont identifiés avec un numéro, que l’on peut ensuite sélectionner pour travailler dessus. Pour lister les disques :
list disk
Ce dernier donne le type de disque MBR ou GPT avec l’étoile au bout.
Pour lister les partitions (volumes) :
list volume
Ensuite vous devez sélectionner le disk ou le volume avec lequel vous souhaitez travailler. Pour cela on utilise la commande sel. Par exemple pour sélectionner le disque 0 :
sel disk 0
Ensuite on peut lister les partitions de ce disque :
list partition
Voici un exemple ci-dessous avec une capture d’écran de la gestion des disques de Windows pour comparer les résultats. Ainsi si on a plusieurs disques dur, on obtient ceci :
La commande list disk nous indique aussi le type de disque, une étoile apparaît lorsque le disque est en GPT.
On sélectionne ensuite le disque ou la partition à travailler la commande selection ou sel.
sel disk 0
sel partition 1
sel volume 4
etc
Toutes les commandes de diskpart utilisées par la suite pour manipuler un disque ou partition se font alors sur le disque ou la partition sélectionné.
Ainsi lorsque vous effectuez des opérations de disque, il faut donc bien s’assurer que vous avez sélectionné le bon disque ou partition. Sinon vous risquez de perdre des données.
Les partitions systèmes comme la partition EFI ou de récupération peuvent ne pas se supprimer.
Supprimer une partition de disque
Pour ce faire, on utilise la commande delete partition. Il faut d’abord sélectionner le disque puis la partition avec la syntaxe suivante :
sel disk X
sel partition X
delete
Parfois on peut avoir une erreur de ce type :
Erreur du service de disque virtuel :
Impossible de supprimer une partition protégée si le paramètre force protected n’est pas défini.
ou encore :
Erreur du service de disque virtuel :
Le périphérique est en cours d’utilisation.
Le volume ou la partition sélectionné est en cours d’utilisation.
Pour continuer l’opération, utilisez le paramètre OVERRIDE.
Il faut alors utiliser le paramètre OVERRIDE :
delete partition override
Créer une partition de disque
La commande create partition permet de créer une nouvelle partition. Si aucune information est donnée, diskpart va utiliser le première espace de disque disponible. Par exemple pour créer une partition primaire :
create partition primary
Vous pouvez aussi indiquer l’espace disque à utiliser (en Mo):
create partition primary size = 1000
offset permet d’indiquer le décalage en kilo-octets (Ko), auquel la partition est créée. Si aucun décalage n’est fourni, la partition démarre au début de la plus grande extension de disque qui est assez grand pour l’accueillir.
La commande Detail de diskpart permet d’obtenir des informations sur un disque ou partition. Exemple ci-dessous avec
detail disk
Le numéro d’offset (décalage octet) est alors indiqué.
Pour obtenir des informations sur une partition de disque avec diskpart, on utilise :
detail partition
Enfin pour les volumes :
detail volume
Réinitialiser un disque avec diskpart
La réinitialisation du disque supprime toutes les partitions et permet de changer le type de disque. Par exemple pour passer d’un disque MBR à GPT. La commande se nomme clean.
On sélectionne le disque que l’on souhaite réinitialiser avec la commande sel disk X puis on passe la commande :
clean
Sur la gestion des disques de Windows, ce dernier a une icône rouge. Un clic droit permet d’initialiser le disque en GPT ou MBR.
La page suivante donne explications pour vider le contenu du disque :
Diskpart peut aussi étendre ou réduire la taille d’une partition, selon l’espace disque libre. Cela n’affecte pas les données. Mais attention vous ne pouvez pas faire cela sur le disque système.
Une partition peut-être étendue avec la commande extend. Si vous ne spécifiez aucun paramètre, la commande extend étend la partition à tout l’espace disque disponible.
Vous pouvez spécifier la taille à ajouter à la partition avec la commande size en Mo Par exemple, ici on ajoute 15Go, la partition passe de 19Go à 34 Go
extend size=XXXX
Enfin diskpart permet de réduire des partitions de disque. Cela avec la commande shrink, l’option desired permet de donner la taille souhaitée. Par exemple pour réduire une partition une taille de 30Go :
Vous achetez un disque dur de 8 To et vous l’insérez dans votre NAS Synology. Le système vous affiche que le disque possède une capacité réelle de 7,3 To. Vous créez un volume avec, DSM annonce que l’espace total disponible est 7,2 To ! Plusieurs méga-octets sont déjà présents et pourtant vous n’avez même pas commencé à copier vos fichiers… Synology et espace de stockage La question revient régulièrement que ce soit en commentaire ici ou sur le forum des […]
Sur Linux, lorsque l’on ajoute un nouveau disque local ou après avoir créé une partition de disque, vous devez monter la partition de disque dans un emplacement que l’on nomme point de montage. Il va en de même pour accéder à un partage réseau NFS ou CIFS. La commande mount peut monter n’importe quel type de périphériques supportés par le noyau Linux (ext3, ext4, nfs, hpfs, ntfs, vfat, cifs, jfs, ReiserFS, XFS, Btrfs, …)
Pour cela, on utilise deux éléments :
mount : la commande pour monter un disque local ou réseau sur un point de montage
umount : démonter la partition de disque
/etc/fstab : le fichier de configuration des points de montage automatique au démarrage de Linux
Ce tutoriel vous guide pour utiliser mount avec toutes les options ainsi que les exemple de configuration de /etc/fstab.
Comment utiliser mount sur Linux
Avant de commencer, il faut avoir une idée du fonctionnement es partitions de disques sur Linux. Pour cela, reportez-vous à ce tutoriel :
Si vous ne spécifiez pas l’option -t, mount tente de déduire le système de fichiers du périphérique pour le monter.
Les options
Description
-a
Monte tous les périphériques décrits dans /etc/fstab
-l
Répertorie tous les systèmes de fichiers déjà montés
-o, –options
Utilisez les options de montage spécifiées. L’argument opts est une liste séparée par des virgules. Par exemple: mount LABEL = mydisk -o noatime, nodev, nosuid
-r
Mode lecture seule monté
-t
Type de périphérique de système de fichiers utilisé
-T
Décrit un fichier fstab alternatif
-h
Affiche les options de commande
-V
Affiche les informations de version
Les options de la commande mount
Par exemple pour monter une partition NTFS Windows se trouvant dans /dev/sda1 sur Linux :
mount -t nfs /dev/sda1 /media/sda1/
Le paramètre -o de mount est utile pour spécifier des options additionnelles. Il existe des options communes (comme rw, ro, etc) communes à tous les types de périphériques et des options spécifiques aux types de périphériques.
Enfin tout comme mkfs, la commande mount se décline selon le type de périphériques, on peut donc aussi utiliser les commandes mount.cifs, mount.nfs;, …
Comment lister les systèmes de fichiers montés
En utilisant la commande mount sans aucune option et paramètres, cela liste les points de montage. La syntaxe est alors :
[Périphérique] [Point de montage] [Type de système de fichiers] [Options]
Par exemple, voici un point de montage nfs4 (nfs-server 4) dont le partage est 10.1.1.100:/media/share que l’on a monté dans /share-nfs avec les différents options du montage.
10.1.1.100:/media/share on /share-nfs type nfs4 (rw,relatime,vers=4.1,rsize=1048576,wsize=1048576,namlen=255,hard,proto=tcp,timeo=600,retrans=2,sec=sys,clientaddr=51.210.214.71,local_lock=none,addr=51.68.36.221)
Rien de vraiment particulier pour monter des partitions de disque, on utilise la syntaxe classique de mount.
Par exemple pour monter le disque /dev/sdb2 sur /data :
mount /dev/sd2 /media/usb
Pour monter une partition de disque en FAT32 :
mount -t vfat /dev/sda1 /media/usb
Pour la monter en lecture seule :
mount -t vfat -o ro,noexec /dev/sda1 /media/usb
Mais aussi pour monter une clé USB :
mount /dev/sdd1 /media/usb
Les options -o communes
Description
async
Les modifications des données des fichiers sont initialement effectuées en mémoire. Cela accélère les performances mais est plus susceptible d’entraîner une perte de données. Sur certaines distributions, c’est la valeur par défaut.
defaults
Utilisez les options par défaut: rw, suid, dev, exec, auto, nouser et async
rw ro
Monte la partition en lecture/écriture (read-write) ou en lecture seule (read-only).
group users
Permettez à un utilisateur ou groupe utilisateur de monter le système de fichiers. Cette option implique les options noexec, nosuid et nodev (sauf si elles sont remplacées par les options suivantes, comme dans la ligne d’option user, exec, dev, suid).
exec noexec
Permet ou ne permet pas d’exécuterr des fichiers (programmes ou script) situés sur la partition.
noatime
Ne pas mettre à jour les temps d’accès aux inodes sur ce système de fichiers. Cela fonctionne pour tous les types d’inœuds (répertoires aussi), donc cela implique nodiratime.
owner
Autorise un utilisateur ordinaire à monter le système de fichiers si cet utilisateur est le propriétaire du périphérique. Cette option implique les options nosuid et nodev (sauf si elles sont remplacées par les options suivantes, comme dans la ligne d’options propriétaire, dev, suid).
relatime
L’inode de répertoire n’est pas mis à jour sur le système de fichiers lors de l’accès. Cela peut améliorer les performances de la même manière que ne pas mettre à jour le temps d’accès aux fichiers.
remount
Essaye de remonter un système de fichiers déjà monté. Ceci est couramment utilisé pour modifier les indicateurs de montage d’un système de fichiers, en particulier pour rendre un système de fichiers en lecture seule accessible en écriture. Cela ne change pas le périphérique ou le point de montage.
sync
Les modifications des données de fichier sont effectuées sur le disque immédiatement, ce qui a un impact sur les performances, mais est moins susceptible d’entraîner une perte de données. Sur certaines distributions, c’est la valeur par défaut.
Les options -o communes de la commande munt
Montage NFS
Il faut installer le paquet nfs-common, avec APT sur une distribution à base de Debian :
apt install nfs-common
Puis pour monter un partage NFS, on utilise l’option -t nfs de mount avec la source et le point de montage :
mount -t nfs 10.1.1.100:/media/share /share-nfs
La commande mount dans le cas de NFS accueille des paramètres et options particulières dont voici les principales.
Options mount pour NFS
Description
rsize= wsize=
Spécifie la taille de bloc de données plus importante (num, en octets) à transférer. Cela peut améliorer les performances NFS.
nodiratime
L’inode de répertoire n’est pas mis à jour sur le système de fichiers lors de l’accès. Cela peut améliorer les performances de la même manière que ne pas mettre à jour le temps d’accès aux fichiers.
no_subtree_check
Cette option désactive la vérification des sous-arbres, ce qui a de légères implications en termes de sécurité, mais peut améliorer la fiabilité dans certaines circonstances. root_squash : Mappez l’utilisateur root et le compte de groupe du client NFS aux comptes anonymes, souvent avec le compte nfsnobody. Ainsi ceci empêche les utilisateurs root connectés à distance (et non locaux) d’avoir des privilèges root.
wdelay
permet de réduire les délais d’écriture. Ceci peut améliorer les performances car il y a une réduction du nombre d’accès au disque par le biais de commandes d’écriture séparées, réduisant ainsi également l’alourdissement des écritures. Pour désactiver ce comportement, veuillez spécifier no_wdelay.
Le montage d’un partage Windows distant est similaire au montage de systèmes de fichiers normaux. On spécifie le type cifs ainsi que des options de montages avec le paramètre -o.
mount -t cifs -o username=<utilisateur_windows> //IP_PC_WINDOWS/<partage_windows> /mnt/win_share
On peut aussi spécifier un domaine ou groupe de travail
mount -t cifs -o username=<utilisateur_windows>,domain=<domaine,groupe de travail> //IP_PC_WINDOWS/<partage_windows> /mnt/partage_windows
Mais on peut aussi spécifier le mot de passe, ce qui n’est pas très sûr comme méthode :
mount -t cifs -o username=<utilisateur_windows>,password=<mot_passe_partage> //IP_PC_WINDOWS/<partage_windows> /mnt/win_share
Une autre méthode consiste à créer un fichier qui stocke les identifiants. Par exemple /etc/win-identifiants :
Pour utiliser le fichier d’informations d’identification, définissez-le comme suit :
mount -t cifs -o credentials=/etc/win-identifiants //IP_PC_WINDOWS/<partage_windows> /mnt/win_share
Par défaut, le partage monté appartient à root et les autorisations sont définies sur 777. Utilisez l’option dir_mode pour définir l’autorisation de répertoire et file_mode pour définir l’autorisation de fichier
mount -t cifs -o credentials=/etc/win-identifiants,dir_mode=0755,file_mode=0755 //IP_PC_WINDOWS/<partage_windows> /mnt/win_share
L’utilisateur et propriétaire par défaut et groupe peuvent être modifiés avec les options uid et gid:
mount -t cifs -o credentials=/etc/win-identifiants,uid=1000,gid=1000,dir_mode=0755,file_mode=0755 //IP_PC_WINDOWS/<partage_windows> /mnt/win_share
Options mount pour CIFS
Description
credentials
Spécifie un fichier contenant un nom d’utilisateur et / ou un mot de passe et éventuellement le nom du groupe de travail
dir_mode
Si le serveur ne prend pas en charge les extensions CIFS Unix, ceci remplace le mode par défaut des répertoires.
file_mode
Si le serveur ne prend pas en charge les extensions CIFS Unix, ceci remplace le mode de fichier par défaut.
rsize
Taille de lecture réseau par défaut (généralement 16 Ko). Le client ne peut actuellement pas utiliser rsize plus grand que CIFSMaxBufSize.
uid et gid
définit le uid et gid qui possédera tous les fichiers ou répertoires sur le système de fichiers monté lorsque le serveur ne fournit pas la propriété information. Il peut être spécifié sous la forme d’un nom d’utilisateur ou groupe groupe ou d’un uid/gid numérique. Lorsqu’il n’est pas spécifié, la valeur par défaut est gid 0.
setuids nosetuids
Le client tentera de définir l’uid et le gid effectifs du processus local sur les fichiers, répertoires et périphériques nouvellement créés (create, mkdir, mknod). nosetuids aucune négociation.
wsize
Quantité maximale de données que le noyau enverra dans une demande d’écriture en octets
Les options de mount.cifs – la liste complète dans le man mount.cifs
Monter un fichier ISO
Pour monter un fichier ISO et rendre les fichiers accessible, on utilsie l’option -o loop :
mount /path/to/image.iso /media/iso -o loop
Par exemple pour monter l’ISO ubuntu-20.04-desktop-amd64.iso dans /media/iso :
mount ~/Downloads/ubuntu-20.04-desktop-amd64.iso /media/iso -o loop
Démonter un système de fichiers
Pour démonter un système de fichiers, on utilise la commande umount en spécifiant la partition de disque ou le point de montage.
Pour démonter la partition /dev/sda6 :
umount /dev/sda6
Ou en spécifiant le point de montage. Par exemple pour démonter /media/usb :
umount /media/usb
Remonter un point de montage sans le démoner
Dans certas cas, il peut arriver que l’on ait besoin de remonter un point de montage en modifiant les options sans le démonter. Cela peut arriver pour un montage réseau ou quand le système de fichiers est marqué comme endommagé. Linux monte alors la partition de disque en lecture seule, on peut la remonter en écrire. Pour cela, il faut utilsier l’option -o remount.
Par exemple pour remonter la partition racline en écriture :
mount / -o remount,rw
Ou encore remonter un partage NFS en changeant les options :
mount -o remount,options1,options2 /data/
Enfin on peut aussi remonter la partition après avoir modifié les options dans /etc/fstab :
mount -o remount /data/
/etc/fstab : montage automatique au démarrage de Linux
/etc/fstab est le fichier de configuration pour les points de montage automatique au démarrage de Linux. Voici la syntaxe du fichier /etc/fstab qui reprend celle de mount :
[Périphérique] [Point de montage] [Type de système de fichiers] [Options] [Dump] [Réussite]
Un exemple de contenu de ficheir fstab dont voici quelques commentaires :
Les partitions de disques sont identifiés par leurs UUID (Universal Unique IDentifier). La partition système / en ext4
Les lecteurs de disquettes ont quasiment disparu depuis des années. Pourtant il y a encore énormément de machines qui en ont besoin. Consoles rétro, vieux ordinateurs, machines industrielles, instruments de musique…etc. fonctionnent avec des lecteurs de disquette et ont encore besoin de pièce de remplacement.
Mais elles sont difficiles voire impossibles à trouver.
L’autre problème avec les lecteurs de disquettes, c’est le support « disquette » en lui-même. Il est de moins en moins fiable et se dégrade avec les années.
Heureusement, Jean-François Del Nero a imaginé un émulateur de lecteur de disquette qui utilise une carte SD à la place de la disquette. Ce projet a débuté en 2006 avec pour simple objectif de faire revivre des machines Atari ST et Amiga et a aujourd’hui bien évolué avec le support de nombreux appareils.
Le HxC Floppy émule le comportement et les fonctionnalités d’un grand nombre de lecteurs de disquettes existants ou ayant existé et supporte tous les formats de disquettes. Le projet est open source ce qui vous permettra de construire votre propre émulateur si vous faites un peu d’électronique.
Voici ce que ça donne une fois intégré sur un vieux Japax JAPT 4G.
Mais rassurez-vous, il existe également des revendeurs capables de vous fournir ces émulateurs avec le bon connecteur.
Bref, un super projet qui a sauvé beaucoup de machines, y compris dans des usines.
Un disque dur mécanique est composé d'une carte électronique (PCB) et d'une partie mécanique : plateaux, moteur, etc. Il peut arriver que la carte électronique tombe en rade. Soit à cause d'une surtension, soit à cause d'un composant électronique qui rend l'âme. Dans ce cas il est possible d'acheter cette carte pour l'intervertir avec celle d'origine défectueuse.
C'est que nous propose Stéphane dans cette vidéo de réparation, sans toutefois tenter de récupérer les données. Le but pour lui était de ne pas jeter le disque, il l'a donc formaté quand la partition était détectée en raw (c'est à dire sans qu'elle soit reconnue).
Il y a de fortes chances que des outils comme TestDisk ou DiskGenius seraient parvenus à détecter les partitions en balayant les secteurs du disque, pour ensuite récupérer les données. Dommage de ne pas avoir poussé la réparation jusque là car la majorité du boulot était faite grâce au dump de la puce EEPROM.
Une compatibilité loin d'être évidente
Ce qu'il faut savoir c'est qu'il existe un grand nombre de firmwares, versions de PCB. Même quand vous tombez sur une carte qui vous semble très proche il y a très peu de chance que vous soyez sur une version totalement identique. Cela veut dire qu'il y a très peu de chance de récupérer les données en changeant la carte sans procéder au dump de la puce d'origine.
Démonstration en salle blanche
Dès qu'il faut aller plus loin en permuttant les plateaux il faut concentration de particule très faible (salle blanche), des outils et logiciels professionnels hors de prix et un savoir faire qui n'est pas à la portée du débutant.
Je vous conseille d'aller voir la chaine YouTube canadienne HDD Recovery Services dont voici une mise en bouche :
Il travaille également sur divers périphériques de stockages : cartes mémoire, SSD. Franchement intéressant.
Pour effacer un disque (disque dur, SSD, clé USB ou carte SD) et toutes ses partitions depuis un PC Windows, formater ne suffit pas. En effet, l’opération de formatage ne s’applique que sur une partition du disque (qui peut en compter plusieurs) et n’efface pas le contenu du disque en entier. Pour réinitialiser un disque et obtenir un espace non alloué, il faut utiliser l’outil en ligne de...