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Un distributeur de CPU au Japon – Un Core i7-8700 pour 3 dollars !

Vous pensiez avoir tout vu en matière de distributeurs automatiques ? Et bien le pays du Soleil Levant repousse une fois de plus les limites de l’imagination avec une machine pour le moins insolite : un distributeur de… CPU Intel ! Si, si, vous avez bien lu. Au pays des capsules toys, tout est possible même de tomber sur un Core i7-8700 pour la modique somme de 500 yens, soit environ 3 dollars.

La scène se passe devant une boutique d’informatique nommée 1’s PC, qui a visiblement eu l’idée farfelue de recycler ses vieux processeurs en les mettant dans un distributeur façon gacha. Le principe est simple : vous insérez une pièce, tournez la manivelle, et hop ! Voilà votre petite capsule contenant un CPU mystère. C’est comme une pochette surprise, mais avec des puces en silicium dedans. Évidemment, c’est la loterie : vous pouvez aussi bien tomber sur un vieux Celeron tout poussiéreux que sur une pépite comme ce fameux i7-8700.

Un YouTubeur japonais nommé Sawara-San a tenté sa chance et a eu la main particulièrement chanceuse en décrochant le précieux sésame pour seulement 500 yens. Ni une ni deux, notre bidouilleur s’est empressé de rentrer chez lui pour tester la bête et vérifier si le CPU est fonctionnel ou non. Parce que bon, à ce prix-là, on peut légitimement avoir des doutes.

Après un montage express sur une carte mère d’occasion, première tentative de boot et… rien. Nada. Que dalle. L’écran reste désespérément noir. Le CPU serait-il mort ? Que nenni ! Après quelques secondes de panique, notre cher Sawara-San s’est rendu compte qu’il avait juste oublié de brancher le câble d’alimentation du GPU. Une fois ce léger détail corrigé, l’ordinateur a enfin daigné s’allumer.

Direction le BIOS pour checker les infos CPU et là, bingo ! C’est bien un Core i7-8700 qui est détecté. Ce processeur possède 6 cœurs et 12 threads, avec une fréquence de base de 3.2 GHz et un boost jusqu’à 4.6 GHz. Il est compatible avec les cartes mères équipées d’un socket LGA 1151 et d’un chipset de la série 300. Maintenant, il faut installer Windows et vérifier que tout fonctionne correctement. Et c’est là que les choses se corsent un peu…

L’installation se passe sans accroc, mais une fois sur le bureau, Sawara-San remarque quelques artefacts graphiques suspects. Après investigation, il semblerait que la puce graphique intégrée du CPU ait morflé. Ces soucis semblent spécifiques à ce processeur en particulier et ne sont pas forcément représentatifs de tous les Core i7-8700. Bon, tant pis, il décide de passer outre et de lancer quelques benchmarks pour voir ce que le proc a dans le ventre.

Résultat : l’i7-8700 se comporte plutôt bien malgré son statut de rescapé d’un distributeur automatique ! Sous Cinebench R15, il atteint un score de 992 points en multi-thread. Certes, c’est un poil en-dessous d’un modèle fraîchement sorti d’usine, mais pour 3 dollars, on va éviter de faire la fine bouche, hein.

En fouillant un peu dans le Gestionnaire des tâches, Sawara-San se rend compte que le CPU ne compte que 5 cœurs actifs au lieu de 6. Étrange… Serait-ce un autre dommage collatéral ? Ni une ni deux, il fonce dans le BIOS et décide de désactiver manuellement le cœur défectueux. Et voilà, le tour est joué ! Windows ne voit plus que 5 cœurs, mais au moins, le système est stable.

Au final, ce Core i7-8700 bradé dans un distributeur aura fait le bonheur de Sawara-San qui, pour seulement une poignée de yens, a pu mettre la main sur un CPU encore vaillant. Certes, la puce a quelques défauts, comme son iGPU aux fraises et un cœur en moins, mais pour ce prix, c’est tout bonnement exceptionnel. Un vrai coup de bol !

Et vous, seriez-vous prêt à tenter votre chance dans ce drôle de distributeur de CPU ?

Qui sait, peut-être que la chance vous sourira aussi ! En attendant, si vous passez devant la boutique 1’s PC au Japon, n’hésitez pas à faire un petit tour au rayon gacha, car c’est peut-être vous le prochain gagnant d’un processeur haut de gamme pour le prix d’un café !

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Un piano virtuel en papier ?

Comme tout le reste, le prix des instruments de musique s’envole. Bien sûr, vous rêvez de jouer du piano mais vous n’avez pas les moyens de vous en payer un. Snif c’est trop triste ! Heureusement, tonton Korben est là, c’est plus la peine de faire les brocantes, puisque j’ai déniché un petit bijou qui devrait vous plaire !

Grâce au projet Paper Piano disponible sur GitHub, vous allez pouvoir vous improviser pianiste avec juste une feuille de papier, un feutre et votre webcam. Si si, je vous jure, c’est possible et en plus c’est fun !

Bon, évidemment, on est loin des sensations d’un vrai piano à queue, faut pas rêver non plus mais le concept est super cool et ça permet de s’initier au piano sans se ruiner. Pour l’instant, le projet ne supporte que 2 doigts maximum (un de chaque main) mais le développeur bosse dur pour améliorer ça et permettre de jouer avec tous les doigts comme un vrai pro.

Alors comment ça marche ce truc ?

En fait c’est plutôt simple, il suffit de cloner le repo GitHub, d’installer les dépendances Python en lançant

pip install -r requirements.txt

dans votre terminal et d’exécuter le script

run.py

Jusque là, rien de bien sorcier pour ceux qui sont un peu à l’aise avec la ligne de commande.

La partie un peu plus délicate, c’est l’installation de la webcam. Vu que le programme va devoir détecter votre doigt et son ombre sur le papier, il faut la positionner au bon endroit, avec le bon angle et à la bonne distance. En gros, il faut qu’elle puisse voir votre doigt et les deux rectangles que vous aurez dessinés au marqueur noir de chaque côté de votre feuille A4. Ça demande un peu de bidouille mais en suivant bien les instructions et en regardant la vidéo démo, vous devriez y arriver !

Un petit tips au passage : pensez à bien éclairer votre zone de jeu. Plus la lumière sera forte, mieux l’ombre de votre doigt sera visible et meilleurs seront les résultats. Évitez quand même d’avoir une lumière directe dans l’objectif de la webcam, ça risquerait de tout faire foirer.

Une fois votre matos en place, vous allez pouvoir passer à la phase d’entraînement du modèle. Pour ça, une fenêtre va s’ouvrir et une boîte va s’afficher autour du bout de votre doigt. Vérifiez bien qu’elle englobe tout le doigt et ses environs proches, sinon réglez à nouveau le positionnement de la caméra.

Ensuite c’est parti pour la séance de muscu des doigts !

Alors un conseil, allez-y mollo sur les mouvements. Pas la peine de vous exciter comme un fou jusqu’à trouer le papier, faites ça doucement en montrant bien tous les angles de votre doigt. Et quand vous appuyez, appuyez normalement, pas besoin d’écraser votre feuille non plus. Idem quand vous relevez le doigt, levez le franchement mais pas trop près du papier non plus. En gros, faites comme si vous jouiez sur un vrai piano.

Le projet utilise un réseau de neurones convolutif (CNN) pour apprendre à distinguer les états « doigt en contact » et « doigt levé ». Et bien sûr, si les résultats ne vous conviennent pas, vous pouvez relancer une session d’entraînement pour affiner le modèle.

L’objectif à terme pour le dev, ce serait d’arriver à transformer ce prototype en un vrai piano fonctionnel sur papier. Vous imaginez un peu le truc ? Ça permettrait à tous ceux qui n’ont pas les moyens de s’acheter un piano d’apprendre à en jouer quand même. La classe non ?

Après comme c’est un projet open-source, y’a pas vraiment de mode d’emploi gravé dans le marbre. Toutes les bonnes idées et les améliorations sont les bienvenues !

Je suis sûr qu’on n’a pas fini d’entendre parler de ce genre d’expériences de Papier Augmenté. Qui sait, bientôt on pourra peut-être transformer une simple feuille en un véritable home-studio ! Vous imaginez, une batterie en papier, une basse en carton, une guitare en origami… Ok je m’emballe un peu là, mais l’avenir nous réserve sûrement encore plein de surprises de ce type.

Sur ce, joyeux bidouillage à tous et à la prochaine pour de nouveaux projets délirants !

L’IA générative au service de l’édition de gènes

Vous avez sans doute entendu parler de CRISPR-Cas9 (non), cet outil d’édition génétique révolutionnaire qui permet de modifier l’ADN avec une précision chirurgicale. Et bien, figurez-vous que cette technologie déjà impressionnante pourrait être boostée par une autre innovation majeure : l’IA générative !

Attention, on est sur du lourd. En gros, l’idée c’est d’utiliser la puissance des algorithmes d’IA pour prédire les meilleurs « guides ARN » qui vont diriger les ciseaux moléculaires de CRISPR pile poil où il faut sur le génome. Plus besoin de faire de nombreux tests, il suffit de demander à votre IA favorite de vous générer le guide ARN parfait !

Mais à quoi ça va servir tout ça ?

Déjà, ça pourrait bien révolutionner la recherche biomédicale. Imaginez qu’on puisse modeler des lignées cellulaires ou des organismes modèles avec les mutations souhaitées rapidement, le gain de temps serait considérable ! Surtout que l’IA ne va pas juste prédire l’efficacité des guides ARN, mais aussi les potentiels effets secondaires. Parce que c’est bien beau de jouer avec le code de la vie, mais il faut éviter les conséquences indésirables… Là, l’IA va pouvoir modéliser les modifications « off-target » et réduire les risques.

Et à terme, ça ouvre des perspectives intéressantes pour la médecine personnalisée. Des thérapies géniques sur-mesure, où il suffirait de séquencer votre ADN, le fournir à une IA qui va déterminer le traitement CRISPR optimal, et hop, traiter des maladies génétiques ! Bon après, il faudra encore travailler sur les vecteurs pour acheminer ça dans les bonnes cellules…

Cela dit, on n’en est pas encore là, et il y a quand même des défis importants à relever. Déjà, éthiquement ça soulève des questions. Est-ce qu’on est prêts à laisser une IA influencer le génome humain ? Et il va falloir un cadre réglementaire solide et beaucoup de transparence pour éviter les dérives… Et puis techniquement, c’est loin d’être gagné ! Les interactions génétiques sont très complexes, avec de nombreux phénomènes comme l’épistasie et la pléiotropie. Pas sûr que les IA arrivent à modéliser un système aussi compliqué, même avec du deep learning poussé… Sans compter les contraintes pour synthétiser les guides ARN.

Mais bon, c’est le genre de défi stimulant non ? Si des IA peuvent générer des images bluffantes ou écrire du code, pourquoi pas des modifications génétiques ? En tout cas, une chose est sûre, la convergence de l’IA et des biotechs promet des avancées passionnantes.

Alors oui, certains diront que tout ceci relève encore de la spéculation, voire de la science-fiction. Que l’édition génétique est trop complexe pour être entièrement automatisée, même avec l’aide de l’IA. Que les risques de dérives sont trop grands et qu’il faut appliquer le principe de précaution. Ce sont des arguments à prendre en compte. Mais bon, on a dit pareil pour la fécondation in vitro, les OGM, les thérapies géniques…

À chaque fois, on nous dit que c’est contre-nature, que ça va avoir des conséquences désastreuses, et au final ça finit par entrer dans les mœurs et faire progresser la médecine. Alors sur l’IA et CRISPR, voyons jusqu’où ça nous mène, tout en étant vigilants sur les enjeux éthiques. Parce qu’on parle quand même de technologies avec un potentiel énorme pour soigner des maladies et améliorer notre compréhension du vivant. Ce serait dommage de tout bloquer.

Maintenant, si vous voulez en savoir plus sur la révolution CRISPR-IA, je vous invite à lire cet excellent article du New York Times.

Flyde – Comme scratch mais pour les vrais dev

Bonne nouvelle ! Flyde, un nouvel outil de programmation visuelle pour les développeurs, vient de sortir en Alpha et ça déchire grave !

Bon, je vous vois venir : « Encore un énième outil low-code à la mode… » Que nenni ! Flyde est vraiment unique et a été conçu pour s’intégrer parfaitement à votre base de code existante, que ce soit pour du back-end, du front, des scripts d’automatisation ou même des outils en ligne de commande.

Le truc de ouf avec Flyde, c’est qu’il permet de visualiser et de créer facilement les flux haut-niveau (flows en anglais) de votre application, tout en gardant votre code textuel pour ce qui est bas-niveau. En gros, il sublime votre code « de plomberie » qui intègre plusieurs API de manière hyper concurrente. Vos diagrammes sur Powerpoint deviennent enfin une réalité !

Et les avantages sont multiples :

  • La collaboration avec les profils non-dev (product owners, QA, support…) devient hyper intuitive. C’est comme si Zapier et votre base de code avaient un bébé !
  • Les flux servent de documentation vivante et toujours à jour pour les nouveaux membres de l’équipe.
  • La programmation visuelle ouvre de nouveaux modes de réflexion sur le code. Les nœuds s’illuminent même quand les données les traversent, c’est hypnotique !
  • Et les données de monitoring sont directement sur le « code » lui-même. Ainsi, le débogage n’a jamais été aussi rapide.

Mais alors comment ça marche ce truc ?

Et bien Flyde est composé d’un éditeur visuel (extension VS Code ou standalone), d’une bibliothèque d’exécution et d’une bibliothèque plutôt bien fournie de composants prêts à l’emploi.

Dans l’éditeur visuel, on construit des flux en connectant des nœuds via une interface « nodes-and-wires ». On peut alors mixer des nœuds customs et ceux de la bibliothèque de composants. Une fois un flux créé, on peut ensuite l’exécuter depuis son code en utilisant la bibliothèque d’exécution de Flyde. Et c’est là que la magie opère !

Car Flyde ne cherche pas à remplacer vos workflows existants mais à les sublimer. Contrairement à d’autres outils low-code qui vivent en dehors de votre base de code, Flyde s’y intègre complètement. Les fichiers de flux sont committés dans votre gestionnaire de version comme n’importe quel autre fichier, les branches, les pull requests, les revues de code fonctionnent de manière transparente, les flux sont exécutés depuis votre base de code, en réutilisant votre environnement de prod. Comme ça, pas besoin de gérer une plateforme externe ni de vous soucier de la sécurité. Enfin, ces même flux peuvent être testés avec vos frameworks de test habituels. Vous pouvez même écrire des tests en Flyde qui testent votre code traditionnel !

L’intégration avec le code existant se fait de deux manières astucieuses : Premièrement, les noeuds Flyde peuvent être des noeuds visuels ou des noeuds basés sur du code. On peut donc wrapper n’importe quelle fonction de sa base de code dans un noeud Flyde utilisable dans un flux.

Secondo, les flux de Flyde peuvent s’exécuter depuis votre code. Par exemple, si vous construisez my-cool-flow.flyde, il faudra appeler execute('my-cool-flow') dans votre code puis gérer la réponse. Les cas d’usage sont infinis : Gestionnaire de requêtes HTTP, bot, scripts, etc.

Bon, vous l’aurez compris, Flyde s’inspire des principes de programmation basée sur les flux (FBP) mais d’autres outils font déjà ça, comme Node-RED ou NoFlo, bien avant l’arrivée du bouzin.

Quelle est la plus-value de Flyde du coup ?

Déjà, Flyde adopte une approche plus pragmatique et simple que NoFlo qui était un poil trop inspiré par la vision puriste de J. Paul Morrison, l’inventeur du FBP. Ensuite, l’éditeur est une extension VS Code, donc intégré à votre IDE, alors que les autres ont des éditeurs indépendants voire carréement datés. Et surtout Flyde est davantage taillé pour coexister avec les bases de code traditionnelles et toucher un public de développeurs plus large sur des projets variés.

Si vous voulez vous faire la main sur Flyde, le mieux est d’aller direct sur la sandbox en ligne qui permet de créer et d’exécuter des flux dans le navigateur. Puis jetez un œil aux tutos pour intégrer Flyde dans un vrai projet.

Perso, je vois plusieurs cas d’usage hyper prometteurs pour Flyde. C’est d’abord un super accélérateur pour les juniors et les non-devs qui pourront prototyper rapidement des trucs qui claquent sans se prendre la tête. Ca permet également de booster la collaboration en ouvrant sa base de code aux gens du marketing ou à l’équipe produit.

De plus, c’est un formidable outil pédagogique aussi ludique que scratch pour enseigner des concepts de programmation avancés aux étudiants. Sans oublier le gain de productivité pour les devs expérimentés qui aiment bien avoir une vue d’ensemble sur des architectures d’API ou de microservices complexes.

Bref, je suis convaincu que Flyde (ou un de ses futurs fork) va changer notre façon de coder dans les années à venir. Si vous couplez ça à l’IA, ça va faire un malheur.

La sonde Voyager 1 de la NASA transmet à nouveau des données \o/

Ça y est, la vénérable sonde spatiale Voyager 1 de la NASA refait parler d’elle ! Après des mois de silence radio qui ont fait transpirer les ingénieurs, notre exploratrice de l’espace lointain a enfin daigné donner de ses nouvelles puisque pour la première fois depuis le 14 novembre 2023, elle renvoie des données utilisables sur l’état de santé de ses systèmes embarqués. Ils respirent mieux à la NASA.

Il faut dire que la mission nous a offert quelques sueurs froides ces derniers temps car depuis cette date, elle continuait bien à recevoir et exécuter les commandes envoyées depuis la Terre, mais impossible d’obtenir en retour des infos cohérentes sur son fonctionnement. Alors les enquêteurs du Jet Propulsion Laboratory de la NASA ont mené l’enquête et ont fini par identifier le coupable : un des trois ordinateurs de bord, le fameux « flight data subsystem » (FDS) responsable de la transmission des données, était en cause. Un seul circuit défectueux qui stocke une partie de la mémoire du FDS avec une portion cruciale du logiciel… et bim, panne générale avec perte des trames de données !

Pas évident de réparer ça à des milliards de kilomètres de distance et comme souvent, quand on ne peut pas changer le hardware, il faut ruser avec le software. L’équipe a alors élaboré un plan génial : découper le code incriminé et le stocker à des endroits différents de la mémoire du FDS. Un vrai casse-tête type jeu de « Mémory » pour recoller les morceaux correctement sans faire sauter la banque mémoire !

Puis banco ! Premier essai le 18 avril, ils transfèrent le nouveau code maison spécial « télémétrie de l’état des systèmes » dans la mémoire du FDS et environ 45 heures plus tard, en comptant les 22h30 de trajet aller-retour du signal radio, les ingénieurs reçoivent les précieuses données tant attendues.

Yes !!! Voyager 1 est de retour aux affaires et recommence à parler de sa santé !

Regardez comme ils sont contents à la NASA :

Outre le soulagement de voir la communication rétablie, c’est une belle prouesse technique et un formidable pied-de-nez à l’obsolescence programmée. Pas mal pour une sonde lancée en 1977 et qui fête ses 46 ans ! Quand on vous dit que le matériel était bien meilleur à l’époque. 😉😜

Maintenant l’équipe du JPL va pouvoir se consacrer aux prochaines étapes à savoir relocaliser petit à petit les autres bouts de code du FDS pour retrouver une configuration nominale, puis renouer avec la transmission des données scientifiques et le but premier de la mission, à savoir explorer les confins de l’espace interstellaire !

Pendant ce temps, sa petite sœur Voyager 2, lancée 16 jours plus tard en 1977, poursuit tranquillement sa route aux frontières du système solaire sans faire de vagues. Une fiabilité à toute épreuve pour ces deux merveilles technologiques qui auront marqué l’histoire de l’exploration spatiale qui avant même de s’aventurer dans le « grand vide » interstellaire, nous ont offert des clichés époustouflants de Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune.

Et qui sait, peut-être qu’un jour, elle captera peut-être un signal extraterrestre ou tombera nez-à-nez avec une civilisation alien super évoluée technologiquement…

Vers l’infini et au delà, les amigos !

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Drive Pilot – La conduite autonome de Mercedes arrive aux États-Unis

Mercedes secoue le monde automobile avec le lancement de Drive Pilot aux États-Unis, le premier système de conduite autonome de niveau 3 commercialisé directement auprès des consommateurs. Ça y est les amis, le futur nous rattrape ! Bientôt, on pourra enfin lâcher le volant et vaquer à d’autres occupations pendant les longs trajets…

Concrètement, dans certaines conditions bien spécifiques, Drive Pilot permet au conducteur de détourner son attention de la route pour se concentrer sur des activités non liées à la conduite, comme consulter ses mails, surfer sur internet ou regarder un film. Mais attention, il faudra toujours rester prêt à reprendre le contrôle du véhicule à tout moment si nécessaire. J’imagine qu’en cas de problème, la voiture saura vous tirer de votre session de TikTok avec des bip bip.

Pour cela, Drive Pilot s’appuie sur une multitude de capteurs ultra-perfectionnés : caméras, radars, LiDAR, capteurs à ultrasons… Un véritable concentré de technologies de pointe pour analyser l’environnement en temps réel. Un puissant ordinateur de bord exploite ensuite toutes ces données pour prendre les meilleures décisions de conduite de manière autonome.

Il y a cependant quelques conditions à respecter pour pouvoir activer Drive Pilot : Le système ne peut être utilisé que sur certaines portions d’autoroutes spécifiques, avec un marquage au sol suffisamment clair et visible, une densité de trafic modérée à élevée et une vitesse limitée à 60 km/h. Ça fait beaucoup de conditions à la con quand même.

Le conducteur doit aussi rester visible par la caméra située au-dessus de l’écran conducteur. On est donc encore loin d’une conduite 100% autonome en toutes circonstances, mais c’est un premier pas très prometteur ! Pour l’instant, seuls les propriétaires des dernières Mercedes Classe S et EQS pourront profiter de Drive Pilot, moyennant un abonnement annuel à 2500$ (lol). Bref, c’est une technologie encore réservée à une élite friquée, mais on peut espérer que Mercedes la démocratisera rapidement sur des modèles plus abordables.

Malgré ses limitations actuelles, Drive Pilot représente une avancée majeure vers une conduite plus sûre, plus confortable et plus… productive. Fini le stress des embouteillages, ce temps pourra être mis à profit pour avancer sur son travail, discuter avec ses proches ou se détendre devant un bon film. Tout ça pendant que l’IA gère la conduite de manière sereine et vigilante.

Bien sûr, de nombreux défis restent encore à relever avant de voir des voitures 100% autonomes partout sur nos routes. Les questions de responsabilité juridique en cas d’accident, de sécurité face au piratage ou encore d’éthique et de contrôle humain sont complexes. Et il faudra aussi s’assurer de la fiabilité totale du système pour éviter tout bug ou panne aux conséquences potentiellement dramatiques.

Mais une chose est sûre, la conduite autonome sera l’un des enjeux majeurs de la mobilité du futur. Avec des acteurs de poids comme Comma, Mercedes, Tesla ou Waymo qui investissent massivement sur le sujet, on peut s’attendre à des progrès rapides et à une démocratisation progressive de cette technologie dans les années à venir.

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Deadpool & Wolverine – le duo déjanté débarque dans le MCU cet été !

Deadpool et Wolverine, le duo le plus dément et badass des comics, débarque enfin dans le MCU. Et croyez-moi, ça va dépoter ! Après des années de teasing et de spéculations, Ryan Reynolds et Hugh Jackman rempilent pour un film qui s’annonce déjà culte.

La bande-annonce vient de sortir et elle est aussi barjo que jouissive. On y retrouve un Deadpool fidèle à lui-même, avec ses vannes, ses références meta et son humour potache. Mais cette fois, il ne sera pas seul pour affronter ses ennemis et sauver le monde (ou le détruire, au choix). Il pourra compter sur son « pote » Wolverine et ses griffes en adamantium.

Et autant vous dire que la bromance risque de faire des étincelles ! Les chamailleries et les punchlines vont fuser entre les deux anti-héros et d’après les premières images, leur relation sera aussi électrique que jubilatoire. On devrait avoir droit à des combats épiques, des cascades démentes et des dialogues bien salés, comme on les aime.

Côté intrigue, la bande-annonce révèle que le Wolverine de ce film est une variante de celui qu’on connaît. Apparemment, il aurait échoué à sauver son monde d’une menace encore inconnue, ce qui semble introduire la principale antagoniste, Cassandra Nova. Deadpool devra donc faire équipe avec cette version alternative de Wolverine pour affronter cette nouvelle menace. Ce twist malin permet à Ryan Reynolds de ramener ce héros iconique sans effacer la fin que Hugh Jackman lui avait offerte dans Logan.

Le film est attendu dans les salles obscures pour le 26 juillet 2024. Et c’est une sacrée bonne nouvelle, parce que les films de super-héros commençaient à ronronner ces derniers temps. Entre les Ant-Man, les Gardiens de la Galaxie et autres Marvels, on avait un peu l’impression de bouffer la même soupe tiédasse.

Deadpool a toujours été le mouton noir du genre, avec sa violence, ses gros mots et son ton irrévérencieux et en faire un film R-Rated dans le MCU, c’est toujours un pari osé. Ça montre que Kevin Feige et sa bande ont encore des couilles (même si techniquement, Deadpool n’en a plus depuis X-Men Origins: Wolverine, mais passons).

Bref, j’ai hâte de voir ça !

La base de données des incidents d’IA – Bugs, dérapages et leçons à tirer

Pendant qu’une utopie où les véhicules autonomes, les assistants virtuels et les systèmes de recommandation se profile à l’horizon, force est de constater que l’intelligence artificielle n’en est encore qu’à ses balbutiements. La promesse d’un monde meilleur se heurte à la dure réalité des incidents causés par ces systèmes dits « intelligents », déployés trop rapidement dans notre environnement.

C’est là qu’intervient la base de données des incidents d’IA (AIID), véritable mémoire collective répertoriant les bugs, plantages et autres dérapages de l’IA lorsqu’elle est lâchée dans la nature. Tel un Guinness Book des foirages technologiques, elle recense déjà plus de 1000 cas, des plus anodins aux plus tragiques :

  • – un taxi sans chauffeur Waymo qui emboutit un cycliste en plein San Francisco
  • – un deepfake audio d’Imran Khan appelant au boycott des élections au Pakistan pour tromper les électeurs
  • – de fausses images de Donald Trump entouré d’électeurs noirs générées par IA pour influencer le vote des afro-américains
  • – et le pire de tous (ou pas) : des collégiens de Beverly Hills qui créent de fausses photos dénudées de leurs camarades grâce à l’IA !

Bref, c’est la foire aux casseroles dans le merveilleux monde de l’IA et il était temps que quelqu’un dresse l’inventaire de ces dérapages en tout genre. Mais au-delà du simple folklore, la mission de l’AIID est d’apprendre de ces échecs pour bâtir des IA plus sûres, à l’image de ce qui se fait dans l’aéronautique ou la cybersécurité.

La base s’enrichit chaque jour grâce aux signalements de la communauté. Chacun peut ainsi apporter sa pierre à l’édifice en soumettant de nouveaux incidents, triés et classés pour en dégager des tendances. L’idée est d’arriver à une définition partagée de ce qu’est un « incident d’IA » et d’en tirer des leçons pour l’avenir.

Car n’en déplaise à Elon Musk ou à Mark Zuckerberg, le futur de l’IA ne se fera pas sans règles ni garde-fous. Pour que la révolution intelligente profite au plus grand nombre, elle doit impérativement s’accompagner d’une démarche éthique et responsable. C’est précisément la mission du Responsible AI Collaborative, l’organisation derrière l’AIID, qui rassemble chercheurs, entrepreneurs et experts du monde entier.

D’ailleurs, vous aussi, vous pouvez contribuer ! Et ils ont de grandes ambitions puisque la prochaine étape sera d’intégrer les incidents dans des outils de test pour reproduire les scénarios à risque et s’entraîner à y faire face. Une sorte de « crash test » géant pour IA en quelque sorte !

À terme, l’objectif est de faire de l’AIID un outil incontournable pour tous les acteurs de l’écosystème : Chercheurs, régulateurs, industriels… Car ne nous y trompons pas, la course à l’IA ne fait que commencer et les incidents risquent de se multiplier si nous n’y prenons pas garde.

D’ici là, votre mission si vous l’acceptez sera de garder un oeil sur ce grand capharnaüm de l’IA et de signaler sans relâche les anomalies que vous constaterez ! Car après tout, la sécurité de ces systèmes est l’affaire de tous et rien ne vaut la vigilance humaine pour déjouer les bugs les plus retors.

Ebook-demo – Le moteur de recherche de bouquins décentralisé

Vous en avez ras le bol de chercher pendant des heures le bouquin que vous voulez lire sans le trouver dans le commerce ? Pourquoi ne pas le télécharger en ligne alors ? Mais oùùùù ?

Et bien, j’ai peut-être une solution pour vous les amis et ça s’appelle sans chichi ebook-demo, un nouveau projet de moteur de recherche décentralisé pour les livres électroniques, inspiré de Liber3 (qui est un projet aux sources fermées).

Imaginez un peu le truc : vous tapez le titre du livre que vous cherchez dans la barre de recherche, vous cliquez sur « Search » et BAM, les résultats s’affichent juste en dessous avec le titre et l’auteur de chaque bouquin correspondant. C’est simple, efficace et ça marche du tonnerre !

Mais attendez, c’est pas tout. Ce qui rend ce projet encore plus cool, c’est qu’il est basé sur des technologies comme React et le SDK Glitter (pour la blockchain du même nom qui sert de base de données décentralisée).

Bon, je vois déjà les petits malins qui se disent « Ok, c’est bien beau tout ça, mais comment ça s’installe concrètement ?« . Pas de panique, c’est là que ça devient un peu technique mais je vais essayer de vous expliquer ça simplement. Déjà, pour faire tourner ce projet sur votre machine, il vous faudra avoir installé Node.js en version 16.x minimum et npm en version 6.x minimum. Ensuite, vous devrez cloner le dépôt du projet depuis GitHub avec la commande

git clone https://github.com/j2qk3b/ebook-demo

puis vous placer dans le dossier du projet avec

cd ebook-demo

Là, vous lancez un petit

npm install

pour installer toutes les dépendances nécessaires et vous êtes prêt à démarrer le serveur de développement avec

npm run dev

Et voilà, si tout se passe bien, vous devriez pouvoir accéder à l’application sur http://localhost:5173.

Fastoche, non ? Ensuite, votre instance ira se connecter aux autres instances, et vous pourrez faire toutes les recherches qui vous passent par la tête. Imaginez un peu les possibilités offertes par un tel outil. Vous êtes étudiant et vous devez faire des recherches pour un mémoire sur la littérature française du 19ème siècle ? Pas de souci, en quelques clics vous pouvez retrouver les œuvres de Victor Hugo, Balzac ou Zola. Ou alors vous êtes un fan absolu de science-fiction et vous voulez découvrir de nouveaux auteurs ? Là encore, ce moteur de recherche sera votre meilleur ami pour dénicher les pépites du genre.

Mais le plus beau dans tout ça, c’est que ce projet est open source et que tout le monde peut y contribuer. Si vous avez des idées pour améliorer l’outil, des suggestions de nouvelles fonctionnalités ou même si vous voulez corriger des bugs. Puis comme c’est décentralisé, c’est le genre de truc incensurable.

Évidemment, comme tout projet en développement, il y a encore du boulot pour faire de ebook-demo l’outil ultime de recherche de livres électroniques. Mais avec une communauté motivée et des contributeurs talentueux, je suis sûr qu’il peuvent y arriver.

Trangram – Créez des animations pro sans coder en moins de 2 min

Les amis, si vous cherchez une solution simple et efficace pour créer des animations et des graphiques animés sans vous prendre la tête, j’ai déniché un petit bijou pour vous : Trangram. C’est une plateforme en ligne gratuite qui vous permet de créer, d’animer et de partager vos créations en toute simplicité, sans avoir besoin de connaissances en programmation.

Avec Trangram, vous avez accès à une panoplie d’outils intuitifs et puissants pour donner vie à vos idées. Que vous soyez un professionnel du marketing qui cherche à créer des vidéos engageantes pour les réseaux sociaux, un enseignant qui souhaite rendre ses cours plus dynamiques, ou simplement un passionné de graphisme qui aime expérimenter, Trangram pourra vous aider.

L’interface est claire et bien pensée, avec des fonctionnalités accessibles en quelques clics. Vous pouvez choisir parmi une bibliothèque d’éléments graphiques prêts à l’emploi, ou importer vos propres images et illustrations. Ensuite, il suffit de les disposer sur votre scène, de définir les animations et les transitions, et le tour est joué ! Vous pouvez même ajouter du texte animé, des effets sonores et de la musique pour rendre vos créations encore plus immersives.

Ce que j’apprécie particulièrement avec Trangram, c’est la flexibilité qu’offre la plateforme. Vous avez le contrôle total sur chaque élément de votre composition, ce qui vous permet de laisser libre cours à votre créativité. Que vous souhaitiez réaliser une infographie animée pour présenter des données complexes de manière ludique, ou une vidéo teaser pour promouvoir un événement, les possibilités sont infinies.

Un autre point fort de Trangram, c’est la communauté qui gravite autour de la plateforme. Vous pouvez explorer les créations d’autres utilisateurs pour vous inspirer, mais aussi partager les vôtres et obtenir des retours constructifs. C’est une excellente façon de progresser et de faire de belles découvertes. Et si vous avez besoin d’un coup de pouce, la documentation fournie est très complète, avec des tutoriels vidéo et des guides pas à pas pour vous aider à prendre en main les différents outils.

Évidemment, Trangram ne remplacera pas les logiciels de motion design haut de gamme utilisés par les professionnels. Mais pour la grande majorité des utilisateurs qui cherchent une solution abordable et facile à prendre en main, c’est un excellent choix. Que vous soyez une startup qui souhaite créer des vidéos explicatives pour présenter ses produits, ou une agence qui a besoin de produire rapidement des contenus animés pour ses clients, Trangram saura vous faire gagner un temps précieux.

A découvrir ici : Trangram.

Discord – Vos données sont collectées en masse et revendues en ligne !

Attention, ça va faire mal surtout si vous pensiez que vos conversations sur Discord étaient à l’abri des regards indiscrets. Désolé de casser l’ambiance, mais c’est loin d’être le cas.

Un petit malin a eu la bonne idée de créer un service en ligne baptisé « Spy Pet » qui s’amuse à aspirer en masse les données des serveurs Discord dont vos messages publics, les canaux vocaux que vous rejoignez, et les données liées à votre activité sur les différents serveurs. Et le pire, c’est que ces données sont ensuite revendues à bon prix (5$) à qui veut bien les acheter. De quoi être un brin parano !

Normalement, avec Discord, notre activité est éparpillée façon puzzle sur tout un tas de serveurs, et personne à part Discord lui-même ne peut voir ce qu’ont fait sur la plateforme dans son ensemble. Mais avec Spy Pet, n’importe qui peut potentiellement mater une partie de vos faits et gestes numériques pour une poignée de dollars. Le site se targue de pister plus de 14 000 serveurs et d’avoir en stock pas moins de 3 milliards de messages, de plus de 600 millions de comptes, mais difficile de vérifier ces chiffres.

Finalement, Discord n’est pas aussi privé qu’on pourrait le croire puisque les messages postés publiquement sur les serveurs sont à la merci du premier scraper venu. Heureusement, tout n’est pas perdu. Pour limiter les dégâts, voici quelques conseils :

  • Ouvrez l’œil sur les bots qui essaient de rejoindre vos serveurs. C’est souvent comme ça que les scrapers s’infiltrent mine de rien. Méfiez-vous des nouveaux venus sans photo de profil ni historique.
  • Pensez à passer vos serveurs en mode privé et à renforcer les paramètres de vérification pour tenir les indésirables à distance.
  • Si vous êtes admin, virez sans pitié les comptes louches qui traînent dans le coin.

Et surtout, partez du principe que tout ce que vous postez publiquement sur Discord peut potentiellement être vu par n’importe qui. Ça vaut pour tous les services en ligne d’ailleurs.

Bref, restez vigilants, sécurisez vos serveurs et réfléchissez avant de poster des trucs trop perso sur Discord ! Et si vous tenez vraiment à ce que vos échanges restent privés, passez plutôt par des apps de messagerie sécurisées de bout en bout, genre Signal ou Telegram. Ça évitera les mauvaises surprises !

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Sonic 2 Master System portée sur TI-84+ CE !

Le portage de Sonic 2 version 8 bits débarque enfin sur la calculatrice graphique TI-84+ CE ! Ouais, je sais, c’est pas vraiment le support sur lequel on s’attendait à retrouver notre hérisson bleu préféré, mais bon, pourquoi pas après tout ?

C’est possible grâce au génialissime Grubby Coder qui s’est dit que la Ti-84+ CE, ce serait cool puisque cette vaillante machine embarque un processeur Zilog eZ80 cadencée à 48 Mhz. Hé, ça vous rappelle pas un truc ça ? Et ouais, c’est une vieille connaissance, le fameux Zilog Z80 puisqu’il équipait la Master System ! Enfin presque, le Z80 était en 16 bits, pas 8. Y’a pas de hasard…

Mais attention, hein, c’était pas gagné pour autant parce qu’il y a quand même quelques différences entre la 16 bits de Sega et la Texas Instrument. Déjà, y’a pas de processeur graphique et la mémoire est un poil limitée mais cela n’a pas découragé notre codeur de choc pour autant.

Le plus gros du taf a été surtout de ré-implémenter les fonctions graphiques de la Master System sur la TI parce c’est bien gentil d’avoir un eZ80, mais si derrière la config suit pas… Alors Grubby s’est retroussé les manches et il a codé, codé et encore codé un quasi portage pur et dur des routines graphiques pour coller au plus près du hardware d’origine.

Et puis y’a eu les autres petits défis rigolos comme adapter la palette de 16 couleurs pour les 256 de la TI, gérer les contrôles, la ROM qui dépasse la taille limite des programmes pour TI, toussa toussa… Alors bien sûr, quand on lance le jeu, ça rame un peu mais c’est surtout pour tour de force technique que pour se refaire le jeu.

M’enfin, l’important c’est de se dire que les lycéens vont enfin pouvoir se faire une petite partie de Sonic 2 en plein cours de maths. Ça a quand même plus de gueule que de tracer des fichues courbes sur la calculette, n’en déplaise à Gabriel Attal.

Sur ce, je vous laisse, j’ai un Robotnik à dégommer moi !

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Short Stack – la Nintendo Wii miniaturisée à l’extrême

Ça y est les amis, on a atteint le summum du bidouillage et de la miniaturisation avec le Short Stack, un mod complètement dingue de la Nintendo Wii qui arrive à faire tenir toute la puissance de la console dans un boîtier de la taille d’un paquet de cartes ! C’est juste ahurissant quand on y pense.

Alors bien sûr, la Wii c’est pas la console la plus grosse à la base, mais quand même, passer de 157 x 60 x 197mm à un truc aussi compact, faut reconnaître que c’est quand même sacrément impressionnant. Et le plus fou dans tout ça, c’est que le moddeur n’a pas triché en passant par de l’émulation. Non non, le Short Stack embarque une vraie carte mère de Wii, juste super bien taillée et optimisée !

James Smith, le génie derrière ce projet de titan, a réussi à faire rentrer dans son petit boîtier imprimé en 3D la carte mère réduite de la Wii, un tas de cartes électroniques custom empilées les unes sur les autres (d’où le nom du mod) pour gérer le Bluetooth, l’USB, les ports manettes GameCube, et même un dissipateur thermique sur mesure. Niveau intégration, on est donc sur du très très haut niveau.

Bon par contre, évidemment, pas de lecteur de disque là-dedans, faut pas déconner. Mais ça n’empêche pas d’avoir quand même un petit slice factice qui s’illumine en façade pour faire genre. Les jeux et les sauvegardes sont stockés sur une carte microSD à la place. Et pour faire encore plus pro, le Short Stack se branche en HDMI et s’alimente en USB-C. De quoi faire un joli petit media center rétrogaming, fin et discret.

Alors certes, c’est pas le premier mod de Wii ultra compact, on avait déjà vu passer la KillMii qui tenait dans une boîte d’Altoids. Mais celle-là intégrait un écran, des contrôleurs et une batterie qui tenait… 10 minutes. Pas top pour les sessions de Mario Kart endiablées. Le Short Stack a au moins le mérite d’être vraiment utilisable au quotidien sans trop de compromis. Après, difficile de dire s’il s’agit vraiment de la « plus petite Wii du monde » comme l’affirme Smith, mais une chose est sûre, c’est probablement la plus compacte que vous aurez vraiment envie d’utiliser !

D’ailleurs si ce projet de fou vous tente, sachez que Smith a publié tous les détails, les fichiers de conception et les instructions sur GitHub. Vous y trouverez quelques infos sur la réalisation, même si on ne peut pas dire que ce soit un tutoriel complet non plus. Et attention, c’est clairement pas un mod pour débutants ! Il vous faudra de sacrées compétences en électronique, pas mal de matos spécifique et une bonne dose de patience pour arriver à un résultat similaire.

Enfin bref, je dis chapeau bas Monsieur Smith pour ce boulot de malade mental. On en redemande des comme ça ! Parce que soyons honnêtes, ça sert pas à grand chose mais qu’est-ce que c’est classe !

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Mikerosoft – Oups la boulette chez Microsoft

Imaginez le bazar si quelqu’un ajoutait par erreur tous les Jean-Michel de votre entreprise dans une conversation de groupe ! C’est un peu ce qui est arrivé chez Microsoft cette semaine. De nombreux employés prénommés Mike ou Michael ont eu la surprise de se retrouver sans le vouloir dans une boucle d’échanges par mail.

Michael Schechter, le VP de Bing, raconte s’être réveillé avec une quantité inhabituelle d’emails non lus. Sur le coup, il a cru à un gros plantage en prod pendant la nuit, mais non, en fait c’est juste une personne qui s’est amusée à créer un groupe avec beaucoup de gens qui s’appellent Mike ou Michael chez Microsoft. Et pas de bol pour eux, ils sont nombreux !

Face à cette situation ubuesque, Michael a eu le réflexe de demander à Copilot (l’assistant d’IA de krosoft) de résumer le fil de discussion et croyez-moi, ça vaut son pesant de cacahuètes ! D’après Copilot, les participants ont commencé par demander des explications sur le but de ce groupe, tout en notant avec amusement qu’ils avaient le même prénom. Évidemment, ça n’a pas manqué de partir en vrille et chacun y est allé de sa petite blague, de jeux de mots rigolos comme renommer le groupe en « Mikerosoft« . Certains se sont même demandé avec humour si ce n’était pas un piège pour les virer !

Le plus drôle dans l’histoire, c’est que malgré les nombreux messages, personne n’a compris qui avait créé ce groupe ni pourquoi. Un beau mystère ! En attendant, les participants en ont profité pour faire connaissance. Si ça se trouve, il y en a même qui en ont profité pour corriger des bugs… roooh.

Ça rappelle quand même qu’il faut toujours faire attention avec les emails de groupe ou les mises en copie. Une erreur est vite arrivée et on a vite fait d’envoyer des conneries et de les regretter après ! Une histoire similaire a d’ailleurs eu lieu dans les années 90 selon Eric Lippert. Un type voulait contacter « Mike de Microsoft » qu’il avait rencontré à une conf sauf qu’il a réussi à chopper les adresses des 600 Mike de la boîte. La presse avait titré à l’époque « Heureusement qu’ils ne cherchaient pas Bill » !

L’histoire ne dit pas s’il vont s’organiser un barbecue ou séminaire entre Mike, mais je troue que « Mikerosoft », ça sonne quand même mieux que Microsoft, non ?

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Mateusz Jurczyk – L’expert en sécurité qui a exploré la base de registre Windows pour y trouver des failles

Mateusz Jurczyk, un nom qui ne vous dit peut-être rien, mais retenez-le bien, car le bonhomme est fort. Ce chercheur en sécurité bien intentionné bosse pour Google Project Zero, une équipe de choc qui traque les failles dans tous les recoins depuis des années déjà. Et pendant quasi 2 ans, de mai 2022 à décembre 2023, il s’est lancé le défi d’ausculter un des organes les plus vitaux de Windows : sa base de registre.

Pour ceux qui débarquent, le registre, c’est un peu le cerveau de Windows. Une méga base de données qui stocke tous les réglages, options et préférences du système et des applis, organisés de manière hiérarchique avec des clés, des sous-clés et des valeurs. Bref, un truc super sensible et stratégique. Si un pirate arrive à mettre ses mains là dedans, bonjour les dégâts !

Mais notre Mateusz, c’est pas le genre à se dégonfler. Armé de ses outils et de ses connaissances en reverse engineering, il a plongé dans les millions de lignes de code de ce monolithe vieux de 30 ans et croyez-moi, il a frappé fort : pas moins de 50 failles critiques déterrées, dont 39 qui permettent une élévation de privilèges ! En gros, la totale pour passer de simple clampin à admin suprême sur une machine.

La force de son taf, c’est d’avoir exploré des endroits de la base de registres que personne n’avait vu avant. Des trucs bien planqués comme la récupération des transactions avortées, le chargement de ruches extraites ou les bails de virtualisation du registre (une fonctionnalité qui permet aux vieilles applis de tourner sans broncher sur les Windows récents). Bref, un vrai boulot de fourmi avec une grosse dose de persévérance.

Et le plus flippant, c’est que la moitié de ces failles seraient plutôt faciles à exploiter notamment via des techniques de corruption de mémoire ou de cassage des garanties de sécurité comme les ACL (les listes qui contrôlent qui a le droit de faire quoi dans le registre). Pour vous donner une idée, Mateusz a même créé des exploits de démo pour deux vulnérabilités, montrant comment détourner le registre à son avantage.

Heureusement, c’est un White Hat avec un grand cœur et toutes ses trouvailles ont été balancées en temps et en heure à Microsoft via le programme de divulgation responsable de Project Zero. Les ingés de Redmond ont évidemment remédié au boxon en patchant, avec des délais moyens de correction de 80 jours. Vous pouvez donc souffler !

Mais l’histoire est loin d’être finie. Il a tellement kiffé son voyage dans les méandres du registre, qu’il prévoit d’en faire une série de posts de blog pour partager son savoir. Au menu, des analyses bien poussées des bugs, des techniques d’exploit et plein de tips pour mieux protéger nos bécanes, comme :

  • Toujours avoir une sauvegarde du registre avant d’installer un nouveau soft : regedit.exe /e sauvegarde.reg
  • Scanner régulièrement le registre avec des outils comme CCleaner Registry Cleaner, Wise Registry Cleaner ou Glarysoft Registry Repair.
  • Se méfier des applis louches qui veulent mettre leur nez dans le registre et les virer en cas de doute.
  • Garder son Windows et ses drivers à jour pour bénéficier des derniers patchs de sécurité.
  • Utiliser les outils de monitoring comme l’Observateur d’événements ou les Performances Windows pour garder un œil sur l’activité du registre.

J’ai hâte de dévorer tout ça !

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PyTorch dévoile Torchtune pour fine-tuner les LLM

PyTorch, le framework chouchou des bidouilleurs d’IA, vient de nous pondre un petit truc cool : Torchtune ! 💎 Cette nouvelle bibliothèque native, encore en phase alpha mais déjà disponible en open-source sur GitHub, va vous permettre de fine-tuner les gros modèles de langage (LLM) comme un pro, sans vous prendre la tête.

Torchtune est donc une boîte à outils hyper flexible et modulaire qui va vous permettre de vous éclater à customiser des modèles pour vos propres besoins, le tout avec des recettes mémoire efficaces qui tournent même sur une bête carte graphique de gamer, comme les NVidia 3090/4090.

Son secret ?

Une architecture bien pensée qui mise sur l’interopérabilité avec l’écosystème des LLM, qu’ils soient open-source ou non. Concrètement, ça veut dire que vous allez pouvoir brancher Torchtune à tout un tas d’outils et de frameworks que vous adorez déjà, comme Hugging Face 🤗, PyTorch FSDP 🪢, Weights & Biases 📈, et plein d’autres.

Grâce à des recettes simples et bien documentées pour les modèles populaires comme Llama 3, Mistral ou Gemma 7B, même les débutants vont pouvoir se lancer dans l’aventure sans flipper. Bon OK, il faudra quand même un peu de bagage en PyTorch et en LLM, mais rien d’insurmontable ! Et si vous êtes un pro, vous allez pouvoir hacker le code à volonté pour l’adapter à vos besoins spécifiques.

Alors comment on met les mains dans le cambouis avec Torchtune ?

Rien de plus simple, mon cher Watson ! Il vous suffit d’installer la dernière version stable de PyTorch (2.2.2 au moment où j’écris ces lignes), puis de télécharger Torchtune depuis PyPI avec un petit

pip install torchtune

Et voilà, vous êtes prêt à en découdre avec les LLM !

Pour vous faire les dents, je vous conseille de jeter un œil au tutoriel sur le fine-tuning de Llama2 7B. C’est le parfait point de départ pour comprendre comment Torchtune fonctionne et comment l’utiliser pour vos propres projets.

En gros, ça se passe en 4 étapes :

  1. Téléchargez le modèle pré-entraîné et le tokenizer depuis Hugging Face Hub avec tune download.
  2. Choisissez une recette de fine-tuning (LoRA, QLoRA, full…) et customisez-la avec un fichier de config en YAML.
  3. Lancez l’entraînement avec tune run en précisant votre recette et votre config. Vous pouvez même faire du multi-GPU avec torchrun !
  4. Admirez le résultat et testez votre modèle fine-tuné avec une inférence locale. Si tout se passe bien, exportez-le avec ExecuTorch pour le déployer en prod, ou utilisez les API de quantification de Torchao pour l’exporter en int4 ou int8 et l’utiliser sur mobile ou en edge.

Facile, non ? 😄

Bon OK, j’avoue, j’ai un peu simplifié. En vrai, il y a pas mal de subtilités et de paramètres à régler pour obtenir les meilleurs résultats, comme le learning rate, le nombre d’époques, la taille du batch, le ratio de LoRA, et tout un tas d’autres trucs, mais c’est justement sa flexibilité qui vous permet d’expérimenter à l’infini pour trouver la combinaison parfaite.

Bref, si vous êtes dev et que vous aimez jouer avec les LLM c’est à tester.

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Explorez les secrets des dépôts Git avec Grep.app

Vous êtes-vous déjà demandé ce qui se cache dans les profondeurs obscures des dépôts Git publics ? Eh bien, figurez-vous qu’il y a un outil en ligne qui permet de dénicher des trucs de dingue ! Ça s’appelle Grep.app et c’est un moteur de recherche qui va vous faire halluciner.

Concrètement, vous balancez votre recherche dans la barre et hop, ça vous sort tous les résultats où votre mot-clé apparaît dans les repos Git publics. Genre, vous tapez une adresse email et vous tombez sur tous les endroits où elle est mentionnée. Mais attention, hein… Y a pas que des trucs anodins qui traînent dans ces dépôts. Si vous cherchez un peu, vous pouvez même tomber sur des clés d’API AWS ou Google !

Bon, après faut pas déconner non plus. Si vous tombez sur des clés dans un dépôt public, considérez-les comme grillées direct. Même si le dépôt est supprimé par la suite, y a plein de petits malins qui font ce genre de recherches régulièrement. Donc méfiance !

Cela dit, Github a quand même mis en place un système d’alerte pour les clés, mots de passe, etc qui se retrouvent dans le code. Du coup, y a des chances que la plupart soient invalidées assez vite, soit par le développeur qui change sa clé, soit direct par le fournisseur. Mais on n’est jamais trop prudent…

En parlant de Github, ils ont aussi leur propre outil de recherche de code qui est plutôt balèze. Ça s’appelle Github Code Search. Ça indexe environ 45 millions de dépôts, ce qui est déjà pas mal !

En gros, ils utilisent un moteur de recherche maison qui indexe le contenu avec une technique appelée « sparse ngrams ». D’après eux, ça permet d’exécuter les recherches plus rapidement, tout en étant un index plus petit. Si vous voulez en savoir plus sur la technologie derrière, ils ont publié un article de blog super intéressant.

Maintenant, est-ce que Grep.app est à la hauteur face à Github Code Search ? Difficile à dire… Une chose est sûre, c’est que Grep.app a l’air de se concentrer uniquement sur le code en lui-même. Donc si vous cherchez des chaînes de texte dans de la prose qui se retrouve dans des recherches de code, vous risquez de passer à côté avec Grep.app. Genre pour chercher dans des fichiers texte ou Markdown.

Et ça, c’est un peu dommage. Parce que des fois, on a besoin de chercher du code avec plein de caractères spéciaux vicieux. Et là, la recherche de code actuelle de Github nous laisse tomber. Mais bon, on peut pas tout avoir non plus… En attendant, Grep.app reste quand même un outil bien pratique pour dénicher des infos cachées dans les entrailles de Git. Et puis c’est gratuit et open-source en plus !

Llama 3 – l’IA open source de Meta qui rivalise avec les meilleurs modèles

Accrochez-vous à vos claviers, car Meta vient de lâcher dans la nature une nouvelle créature nommée Llama 3. Oui, vous avez bien compris, je parle de la dernière génération de modèles de langage « open source » (ou presque, on y reviendra) de la société de Mark Zuckerberg.

Si vous pensiez que ChatGPT, Claude ou Mistral étaient les rois de la savane, attendez de voir débarquer ces nouveaux lamas survitaminés ! Avec des versions allant de 8 à 400 milliards de paramètres (pour les non-initiés, disons que c’est l’équivalent de leur QI 🧠), les Llama 3 atomisent littéralement la concurrence sur de nombreux benchmarks standards, que ce soit en termes de connaissances générales, de compréhension, de maths, de raisonnement ou de génération de code.

Mais qu’est-ce qui fait de Llama 3 un tel monstre par rapport à son petit frère Llama 2 ? Déjà, un entraînement de folie à base de 15 000 milliards de tokens (7 fois plus que Llama 2 !) pompé depuis le web (!!), avec beaucoup plus de code et de données non-anglaises pour préparer le terrain à une IA multilingue. Ajoutez à ça des techniques de parallélisation à gogo pendant la phase de pré-entraînement, et vous obtenez des lamas dopés qui apprennent à une vitesse supersonique.

Et ce n’est pas tout ! Les Llama 3 ont suivi un programme d’éducation complet, avec du fine-tuning à base de rejection sampling, de PPO et de DPO (si vous ne connaissez pas ces acronymes, ne vous inquiétez pas, moi non plus 😅). Résultat : des modèles ultra-fiables qui refusent rarement une tâche, font preuve d’un alignement exemplaire et sont capables de suivre des instructions complexes sans sourciller. Bref, ce sont des cracks en raisonnement et en génération de code !

Mais au fait, comment on met la main sur ces petites bêtes ? Facile, il suffit de se rendre sur le site de Meta AI et de les télécharger ! Enfin, quand je dis facile… Les Llama 3 sont bien « open source », mais sous une licence maison qui impose quelques restrictions, notamment pour les entreprises de plus de 700 millions d’utilisateurs mensuels (suivez mon regard vers Mountain View et Redmond 👀). Mais bon, rien ne vous empêche de vous amuser avec si vous n’êtes pas une multinationale !

Et en parlant de s’amuser, sachez que Meta a aussi concocté un chatbot maison (pas encore dispo en France) baptisé sobrement « Meta AI« , disponible sur le web (www.meta.ai) et directement intégré dans les barres de recherche de Facebook, Instagram, WhatsApp et Messenger. Sous le capot, c’est bien sûr du pur Llama 3, avec en prime un modèle de génération d’images nommé « Meta Imagine« .

Au programme, de la discussion, de la recherche web via Bing et Google, et bien sûr de la création d’images en un clin d’œil. Seul hic, pas encore de mode multi-modal façon ChatGPT pour uploader vos propres documents ou images, mais ça ne saurait tarder !

Alors, que penser de ce nouveau coup d’éclat de Meta dans la bataille des IA ?

Personnellement, je trouve ça plutôt chouette de voir un poids lourd du Net jouer le jeu de l’open source (ou approchant) et mettre à disposition de tous des modèles de cette qualité. Bien sûr, on peut toujours discuter des arrière-pensées de Zuck et sa volonté de garder un œil sur ce qu’on fabrique avec ses lamas. Mais au final, c’est toujours ça de pris sur les GAFAM et leurs vilains modèles propriétaires !

Allez, je vous laisse, j’ai un lama à aller dompter moi ! 🦙

Et n’oubliez pas, comme le dirait l’autre, « le monde appartient à ceux qui codent tôt ». Ou tard, c’est selon.

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Comment configurer un VPN sur Apple TV ?

— Article en partenariat avec Surfshark VPN

Vous le savez déjà parce que je vous le répète depuis des années, mais dans notre ère numérique, protéger sa vie privée en ligne et améliorer son expérience de streaming sont essentiels. Et aujourd’hui on va voir ensemble et en détail comment le faire sur une Apple TV.

En intégrant un réseau privé virtuel (VPN) sur votre smart TV, vous débloquez tout un monde de possibilités tout en assurant un accès sécurisé et illimité au contenu. Dans cet article, je vais creuser un peu les tenants et aboutissants de la configuration d’un VPN sur l’appareil de la pomme, en mettant en lumière ses fonctionnalités, ses avantages, et les meilleures options adaptées pour une intégration transparente. Et si vous n’avez pas de TV Apple ? J’ai déjà publié un article pour Surfshark VPN et n’importe quelle smart TV.

Comprendre les VPNs et Apple TV

Qu’est-ce qu’un VPN et comment ça marche ?

En 2024 je pense que tout le monde (au moins sur mon site) sait ce qu’est un VPN, mais dans le cas contraire je vais juste rappeler qu’il s’agit d’un outil qui permet d’établir une connexion sécurisée et chiffrée entre votre appareil et internet. En faisant transiter votre trafic internet par des serveurs distants, un VPN masque votre adresse IP et chiffre vos données, garantissant ainsi anonymat et confidentialité en ligne. Ce chiffrage assure que vos activités en ligne, que ce soit le streaming, la navigation ou le gaming, restent privées et sécurisées loin des regards indiscrets. Et cela même pour votre fournisseur d’accès (grâce au mode camouflage de Surfshark).

Les fonctionnalités de l’Apple TV

Une Apple TV disposant du tvOS, c’est un peu la machine de streaming révolutionnaire par excellence. Elle proposent une multitude d’options de divertissement, avec non seulement des services de streaming, mais aussi (depuis peu) des applications et des jeux. Par contre si l’Apple TV offre un accès fluide au contenu numérique il faut reconnaitre que sa connectivité internet native manque des fonctionnalités de sécurité robustes, mais aussi du déblocage géographique qu’un VPN peut offrir. En intégrant un VPN avec votre Apple TV, vous améliorez votre expérience de streaming, accédez au contenu géorestreint, et protégez votre vie privée en ligne simultanément. Que demande le peuple ?

Bref la trousse à outils par excellence, d’ailleurs je vous ai déjà détaillé tout cela. Mais pour résumer voilà les avantages d’utiliser un VPN avec Apple TV

  • confidentialité améliorée : protégez vos activités en ligne des regards indiscrets et des potentielles violations de données en chiffrant votre trafic internet.
  • Déblocage géographique : accédez au contenu restreint par région et contournez les restrictions de censure facilement, ce qui vous permet en plus de profiter d’une gamme plus large d’options de streaming (catalogues d’autres pays … par exemple le catalogue Netflix).
  • Sécurité renforcée : protégez vos informations sensibles des hackers et des menaces en ligne en chiffrant vos données et en masquant votre adresse IP.
  • Streaming optimisé : surmontez la limitation de vitesse imposée par votre fournisseur d’accès internet et profitez d’un streaming sans tampon de vos contenus préférés, garantissant une expérience de visionnage aux petits oignons

La possibilité de combiner les 2 est encore toute chaude donc toutes les fonctionnalités classiques du VPN ne sont pas encore intégrées : c’est le cas par exemple de la fonction Cleanweb (ça aussi je vous en ai déjà parlé), du MultiHop dynamique ou encore de l’IP fixe. Ces options devraient apparaitre dans un futur plus ou moins proche, en tous cas on peut l’espérer. Et je vous en reparlerai si c’est le cas.

Avez-vous besoin d’un VPN pour votre Apple TV ?

Si vous vous demandez s’il est obligatoire d’utiliser un VPN … la réponse est non. Je ne vous regarderai pas avec moins de bienveillance (encore que …). Mais si ce n’est pas une nécessité absolue pour utiliser Apple TV, il offre quand même de sacrés avantages qui améliorent votre expérience de streaming. Surtout si vous accordez de l’importance à la confidentialité, à la sécurité, ou à l’accès à une gamme plus large de contenu. Et encore plus si vous n’êtes pas trop égoïste et que vous pensez à protéger le reste de votre famille.

Parce que je vous rappelle quand même sur Surfshark VPN supporte un nombre de connexions … illimitées et simultanées. Ce qui reste un des gros points forts de l’outil VPN du requin.

Comment configurer un VPN ?

Voilà le moment que vous attendiez tous, mettre les mains dans le cambouis ! Configurer un VPN sur votre Apple TV peut se faire de plusieurs moyens, chacun adapté à votre configuration matérielle. On va creuser le processus étape par étape, et comme vous allez le voir il n’y a vraiment rien de bien compliqué.

Si vous disposez d’une Apple TV HD ou un modèle 4K (pour les 3 premières générations, voir plus bas) : vous allez commencer par installer l’appli Surfshark sur votre appareil depuis l’App Store (Captain Obvious est parmi nous). Pour ouvrir l’appli, vous pouvez utiliser votre adresse mail habituelle ou directement votre compte Apple. Et pour la version mobile, il suffit de scanner le QR Code qui apparaitra sur l’écran. Jusque là même Mme Michu est encore dans le game.

Ensuite ? Rien, c’est fini. Ce n’est pas une démarche digne de la NASA, c’est ultra simple comme sur n’importe quel autre appareil et c’est fait exprès. Vous allez simplement vous connecter à des serveurs en choisissant un pays en fonction du catalogue de votre plateforme de streaming, du pays le plus proche, etc.

Éventuellement si vous avez des soucis de connexions, il faudra passer par les paramètres de votre Apple TV (Paramètres > Réseau > Détails de connexion > Supprimer VPN) et retenter la connexion. Et si vraiment vous avez du mal et que vous préférez voir de vos yeux comment ça marche, l’équipe a mis en place une vidéo YouTube dans laquelle on apprend que le protocole par défaut est Wireguard (bon choix).

Et si, comme je le mentionnais plus haut, vous disposez d’une télévision Apple des 3 premières générations ? Pas de panique. Elles ne supportent pas l’installation d’applis, mais il est toujours possible de passer par la fonction Smart DNS ou passer par un routeur.

Configurer un VPN sur votre routeur

  1. Accédez à la page des paramètres de votre routeur et localisez la section VPN.
  2. Entrez les identifiants VPN fournis par votre fournisseur de VPN.
  3. Enregistrez les paramètres et redémarrez votre routeur pour appliquer les modifications.
  4. Connectez votre Apple TV au réseau de routeur activé par VPN.

Configurer un routeur virtuel avec un VPN

  1. Installez un client VPN sur votre ordinateur portable ou de bureau.
  2. Configurez un routeur virtuel en utilisant les paramètres intégrés de votre appareil.
  3. Connectez le routeur virtuel à votre serveur VPN.
  4. Connectez votre Apple TV au réseau du routeur virtuel.

Configurer Smart DNS sur votre Apple TV

  1. Accédez au menu Paramètres sur votre Apple TV.
  2. Sélectionnez « Réseau » puis choisissez votre réseau Wi-Fi.
  3. Entrez les adresses DNS fournies par votre fournisseur de VPN.
  4. Enregistrez les paramètres et redémarrez votre Apple TV pour appliquer les modifications.

Comment choisir le meilleur VPN ?

Lors du choix d’un VPN pour Apple TV, prenez en compte les facteurs suivants :

  • Compatibilité : assurez-vous de la compatibilité avec les appareils Apple TV pour une intégration sans faille.
  • Vitesse et performance : optez pour un VPN avec des serveurs rapides et une latence minimale pour améliorer votre expérience de streaming. De ce côté Surfshark a frappé fort en passant la majorité de son parc de serveurs de 1Gb/s à 10 Gb/s ces derniers mois.
  • Couverture serveur : choisissez un fournisseur de VPN avec un vaste réseau de serveurs pour des capacités de déblocage géographique optimales. Ce qui vous permettra d’accéder au contenu du monde entier, mais aussi d’avoir un temps de réponse plus rapide. Surfshark c’est 3200+ serveurs dans 100+ pays.
  • Fonctionnalités de sécurité : les protocoles de chiffrement doivent être solides et reconnus (AES 256, ChaCha20, Wireguard, OpenDNS …), bouton kill switch, split tunneling, protection contre les fuites DNS sont des incontournables aujourd’hui.

Même si la plupart des fournisseurs de VPN offrent un support pour divers appareils, y compris Apple TV, c’est toujours mieux d’aller vérifier précisément si c’est vraiment le cas. Recherchez un VPN qui mentionne explicitement la compatibilité avec les appareils Apple cela vous garantira que vous n’allez pas vous retrouver dans la mouise à devoir bidouiller des solutions annexes ou demander un remboursement. Juste histoire de ne pas avoir de mauvaise surprise, on se prend déjà assez la tête ailleurs. Même si la plupart des outils proposent un remboursement sous 30 jours, vous savez comment ça se passe hein … y’a jamais de soucis pour que l’argent arrive chez eux, par contre pour le retour c’est pas toujours aussi simple. Au moins Surfshark est clair de ce côté, son outil est adapté.

Les meilleurs VPNs pour Apple TV

Alors, comme vous le savez je suis un utilisateur comblé avec Surfshark depuis plusieurs années, qui me convient très bien au quotidien avec très peu de lenteurs, etc. Mais on ne va pas se mettre des oeillères non plus et d’autres VPN font plutôt bien le taf de ce que j’en sais (mais eux sans avoir testé de manière concrète). Un petit tour rapide de quelques outils que je connais en mode bullet points (à prononcer en bon français, boulettes pwoiiiin) :

Surfshark VPN

  • Avantages : connexions simultanées illimitées, fonctionnalités de sécurité robustes, et serveurs optimisés pour le streaming.
  • Compatibilité : compatible avec les appareils Apple TV, intégration transparente, capacités de streaming améliorées, bibliothèques de contenu du monde entier …

NordVPN

  • Avantages : vaste réseau de serveurs, serveurs dédiés au streaming, et protocoles de sécurité de premier ordre.
  • Compatibilité : compatible avec les appareils Apple TV, accès illimité aux bibliothèques de contenu du monde entier.

ExpressVPN

  • Avantages : serveurs ultra-rapides, interface conviviale, et excellent support client.
  • Compatibilité : compatible avec les appareils Apple TV, streaming optimisé et des fonctionnalités de sécurité améliorées.

Et du côté des VPN gratuits ?

Vous connaissez déjà mon avis sur le sujet, oui il existe des bouses options de VPN gratuites. Le souci c’est qu’elles présentent souvent des limitations comme des quotas de données, des vitesses plus lentes, moins de serveurs et c’est blindé de pubs. Et, comme si ça ne suffisait pas, il n’y a pas non plus de niveau de sécurité minimal si vous faites attention à vos données. De plus il y a de très fortes chances que la plupart d’entre eux revendent vos données à divers organismes (il faut bien manger ma bonne dame). Si vous avez déjà essayé d’utiliser un VPN gratuit … vous savez que ça fait aussi mal que de marcher sur des tessons de bouteilles. 

Pour des performances et une sécurité optimales, investir dans un service VPN payant réputé n’est pas un luxe. Performances fiables et stables, des fonctionnalités de sécurité robustes … rien de mieux pour diminuer sa dose de stress.

Surtout au prix actuel qui reste vraiment abordable depuis plusieurs années. On parle de moins de 2.75€/mois TTC avec l’abonnement 2 ans et 2 mois. C’est vraiment pas cher si vous avez 4 ou 5 machines à protéger ou que vous avez de la famille. Et du côté du paiement, Surfshark est plutôt flexible, vous pouvez payer d’un tas de manières différentes : PayPal, carte bancaire ou de débit, Google ou Amazon Pay, et même en cryptomonnaies (l’occasion d’enfin faire quelque chose de vos Ripple ou Cardano … haha). Toujours avec la garantie de 30 jours satisfait ou remboursé.

Je n’en ai pas parlé aujourd’hui parce que c’est déjà pas mal long, mais vous pouvez aussi ajouter diverses options à votre VPN si vous voulez une protection plus complète. Surfshark One (avec son antivirus, son système d’alerte, etc.) ou la version Plus (qui intègre le service Incogni) sont aussi à votre disposition pour quelques euros de plus.

Découvrir le VPN de Surfshark !

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