Le système d’exploitation Windows 10 de Microsoft va adopter un changement assez étrange lors des futures mises à jour. Alors que son cycle de vie approche de la fin, les mises à jour futures de l’OS vont être optimisées afin d’être moins lourdes.
Lorsque vous installez un nouveau disque dur ou SSD, ou du jour au lendemain, il peut arrivé qu’un disque apparaisse comme non initialisé dans la gestion de disque de Windows. Ce dernier est donc inutilisable puisque les lettres de lecteurs ne sont pas non plus disponibles dans l‘Explorateur de fichiers. Un disque peut apparaître comme non initialisé dans Windows pour plusieurs raisons que ce soit logiciel ou matériel.
Dans ce tutoriel complet, je vous donne ces raisons mais surtout les solutions pour résoudre un disque dur/SSD non initialisé ou inconnu dans Windows.
Pourquoi le disque ou SSD est non initialisé ou inconnu dans Windows
Les raisons de ce problème sont logiciels ou matériels. Essentiellement, voici les principales sources :
Problèmes de connexion : Des problèmes de connexion physique, tels que des câbles mal branchés ou des ports endommagés, peuvent empêcher Windows de reconnaître le disque
Corruption du système de fichiers ou de la table de partition : Des erreurs dans le système de fichiers ou des dommages à la table de partition peuvent entraîner l’impossibilité pour Windows de reconnaître correctement le disque et de l’initialiser
Défaillance matérielle : Un disque dur endommagé ou défectueux peut ne pas être correctement détecté par Windows. Des problèmes tels que des secteurs défectueux ou des pannes matérielles peuvent entraîner le non-initialisation du disque
Pour déterminer la cause exacte du problème, il est souvent nécessaire d’effectuer des diagnostics supplémentaires, tels que l’inspection physique du disque, l’utilisation d’outils de diagnostic du disque dur, ou l’examen des journaux système pour détecter d’éventuelles erreurs. Une fois la cause identifiée, vous pouvez prendre des mesures pour résoudre le problème, que ce soit en initialisant le disque, en réparant le système de fichiers, en remplaçant des composants défectueux, ou en utilisant d’autres méthodes appropriées en fonction de la situation spécifique. Suivez les instructions du de ce guide complet pour trouver la solution.
Résoudre un disque dur/SSD non initialisé ou inconnu dans Windows
Vérifier les problèmes de connexion
Avant de rechercher d’autres causes, vérifiez s’il n’y a pas de problème de connexion entre le disque dur et votre ordinateur. Pour commencer, débranchez et rebranchez le disque dur sur votre ordinateur portable afin d’éliminer tout problème de connexion temporaire.
En outre, assurez-vous que le câble de connexion du disque dur est intact et qu’aucune partie n’est visiblement endommagée. Nettoyez également les deux extrémités du câble avec un chiffon pour vous assurer qu’aucune poussière ou débris n’est coincé à l’intérieur, ce qui empêcherait le disque de s’initialiser.
Si aucun des problèmes temporaires susmentionnés ne semble être à l’origine de la panne, recherchez d’éventuels problèmes de port.
Prenez en compte aussi les problèmes suivants dans le cas d’un disque externe :
Un port USB défectueux peut également empêcher votre système de détecter le disque dur, ce qui entraîne le problème en question. Il est donc impératif de s’assurer que le port USB fonctionne correctement. Pour le vérifier, il suffit de changer de port, c’est-à-dire de brancher le disque externe sur un port différent de celui sur lequel il était branché auparavant
Un câble défectueux ou vous n’utilisez pas le câble d’origine
Le boîtier USB est endommagé
Analyser et résoudre les problèmes de disque dur/SSD
S’il n’y a pas de problème de connexion et que votre port USB fonctionne correctement, vous devez analyser et résoudre les problèmes de système de fichiers de votre disque dur. Windows propose un utilitaire appelé CHKDSK, qui évalue la structure du système de fichiers, traite les problèmes de liens entre les noms de fichiers et recherche les mauvais clusters, entre autres opérations. En général, l’exécution de cet utilitaire permet de résoudre les problèmes de disque dur.
Avant d’exécuter l’analyse, ouvrez l’explorateur de fichiers et recherchez la lettre du lecteur marquée comme disque inconnu, non initialisé. Une fois cette étape franchie, procédez comme suit :
Dans la recherche Windows, saisissez “cmd”, cliquez avec le bouton droit de la souris sur l’application Invite de commande et sélectionnez Exécuter en tant qu’administrateur.
Tapez la commande suivante dans l’Invite de commandes et appuyez sur Entrée:
Chkdsk <lettre lecteur>: /r /f
Mettre à jour les pilotes du lecteur de disque
Des pilotes obsolètes peuvent également perturber le fonctionnement normal de votre lecteur de disque, rendant impossible son initialisation. Pour vous assurer que ce n’est pas la cause du problème, vous devez mettre à jour les pilotes du lecteur de disque. Voici la marche à suivre :
Cliquez avec le bouton droit de la souris sur le bouton Démarrer de Windows et ouvrez le Gestionnaire de périphériques.
Développez la catégorie Lecteurs de disque.
Cliquez avec le bouton droit de la souris sur le lecteur souhaité et cliquez sur Mettre à jour le pilote
Vérifier la santé de votre disque avec CrystalDiskInfo
Pour s’assurer que votre disque dur ou SSD ne rencontre pas une défaillance matérielle, vous pouvez vérifier son état avec le logiciel gratuit CrystalDiskInfo :
Téléchargez CrystalDiskInfo en suivant ce tutoriel :
Correct : tout va bien, votre disque dur ou SSD fonctionne correctement
Prudence : votre périphérique de stockage commence à rencontrer des problèmes de fonctionnement. Il faudra très certainement le remplacer dans les prochaines semaines
Mauvais : votre disque dur ou SSD est en panne, il faut le remplacer
Formater le disque et créer une nouvelle partition
Si le disque qui ne s’initialise pas est vide ou ne contient pas de données essentielles, vous devez le formater. Vous pouvez ensuite créer une nouvelle partition en convertissant son format en GPT et en attribuant le nouveau volume. Il s’agit de la méthode la plus recommandée pour résoudre ce problème et elle a fait ses preuves auprès de nombreux utilisateurs. Pour ce faire, procédez comme suit :
Tapez ensuite la commande suivante et appuyez sur Entrée. Vous verrez alors combien de disques vous avez sur votre appareil
list disk
Selon le disque qui vous pose problème, tapez “disk 0” ou “disk 1” pour sélectionner et travailler avec ce dernier. Puis appuyez sur Entrée
Une fois le disque sélectionné, utilisez la commande suivanteet appuyez sur Entréepour le formater
clean
Convertissez le disque au format GPT avec la commande suivante :
convert gpt
Pour créer une nouvelle partition sur un disque formaté, utilisez la commande suivante et appuyez sur Entrée
create partition primary
Ensuite, passez la commande suivante et appuyez sur Entréepour formater le volume
format quick fs=ntfs
Enfin, on termine par attribuer une lettre de lecteur. Remplacez la lettre de lecteur dans la commune suivante et appuyez sur Entrée
assign=<lettre de lecteur>
Si le disque externe présentant l’erreur en question contient des données essentielles, vous ne devez pas le formater, car vous perdrez des données de cette manière. Avant d’opter pour cette solution, gardez cela à l’esprit.
En dernière solution, vous pouvez tenter d’initialiser le disque depuis GParted. Il s’agit d’un outil de partitionnement de disque open source disponible depuis un Live USB.
Puis cliquez sur la coche verte pour effectuer les modifications de disque
Confirmez les modifications
Si tout va bien, Gparted va créer la partition de disque
Là aussi si des erreurs s’affichent, cela peut être révélateur d’un problème matériel sur le support de stockage. Malheureusement dans ce cas, vous allez devoir le remplacer.
Dans ce tutoriel, nous allons apprendre à gérer le groupe "Administrateurs" local des appareils Windows 10 et Windows 11 à l'aide d'une stratégie Intune. Ceci s'avère particulièrement utile pour ajouter un utilisateur ou un groupe Entra ID (Azure AD) en tant qu'administrateur d'un ensemble d'appareils.
Le groupe "Administrateurs" présent sur chaque machine Windows est particulièrement sensible, car tous les membres de ce groupe peuvent administrer l'ordinateur : installation d'applications, modification des paramètres du système, etc... De ce fait, il est important de gérer les membres de ce groupe afin d'en garder la maitrise et la gestion centralisée par une stratégie permet d'avoir une configuration homogène.
Il me semble important de vous présenter la configuration cible présentée dans ce tutoriel, car les possibilités sont nombreuses ! En effet, vous verrez que vous avez l'opportunité d'ajouter des membres au groupe "Administrateurs" sans toucher aux membres déjà présents, ou à l'inverse de le purger pour ajouter les membres présents dans la stratégie Intune que nous allons créer.
En ce qui me concerne, voici la configuration que je souhaite déployer :
Nous allons créer un groupe de sécurité nommé "Admins_PC" dans Entra afin que tous les membres de ce groupe soient en mesure d'administrer les appareils Windows 10 et Windows 11 de notre parc informatique.
De plus, nous souhaitons supprimer tous les membres présents dans le groupe "Administrateurs", sauf les utilisateurs locaux nommés "adm_itconnect" et "Administrateur" (qui lui est désactivé par une autre stratégie et ne peut pas être retiré aussi simplement de ce groupe). L'utilisateur "adm_itconnect" quant à lui est géré par Windows LAPS.
Vous allez me dire : pourquoi supprimer les membres déjà présents du groupe "Administrateurs" ? Tout simplement, car je souhaite entièrement maîtriser les membres de ce groupe et je ne souhaite pas que le propriétaire de l'appareil, qui est un utilisateur lambda, soit Administrateur local de la machine.
III. Le propriétaire de l'appareil est administrateur local
Lorsqu'un appareil est joint Entra ID par un utilisateur, ce dernier devient automatiquement administrateur local de la machine Windows. La configuration que nous allons effectuer aujourd'hui va permettre de l'exclure ou de le conserver, en fonction des valeurs associées aux paramètres.
Récemment, Microsoft a introduit deux nouveaux paramètres dans la section "Paramètres de l'appareil" accessible via le portail Microsoft Entra puis "Appareils".
Le rôle Administrateur général est ajouté en tant qu’administrateur local sur l’appareil lors de la jointure Microsoft Entra (préversion)
Ce paramètre permet d'indiquer si oui ou non, un Administrateur général du tenant doit être ajouté en tant qu'administrateur local d'un appareil au moment de la jonction à Microsoft Entra ID. Tout dépend de vos besoins et votre façon de gérer votre SI, mais pour des raisons de sécurité et dans l'objectif de cloisonner les rôles, il est préférable qu'un Administrateur général ne soit pas également administrateur des appareils. Cette option offre plus de contrôle, même si ce n'est pas rétroactif pour les appareils déjà inscrits.
L’utilisateur qui inscrit son appareil est ajouté en tant qu’administrateur local sur l’appareil lors de la jointure Microsoft Entra (préversion)
Ce paramètre permet d'indiquer si oui ou non, l'utilisateur à l'origine de l'inscription de l'appareil doit être ajouté en tant qu'administrateur local sur cet appareil, au moment de la jonction à Microsoft Entra ID. Ceci n'est pas rétroactif pour les appareils déjà inscrits, mais au moins, cela vous permet de faire votre choix pour l'avenir.
Voici un aperçu de ces deux paramètres :
IV. Gérer les administrateurs des appareils : deux solutions
Avant de commencer, sachez que les utilisateurs avec le rôle "Administrateur général" pourront administrer les appareils, et que vous pouvez gérer le groupe "Administrateurs" local de deux façons :
Avec l'attribution du rôle "Administrateur local de l’appareil joint Microsoft Entra" d'Entra
Cette méthode peut s'avérer pratique, mais elle n'est pas flexible : les membres de ce groupe seront administrateurs de tous les appareils.
Avec une stratégie de sécurité Intune
Cette méthode, que nous allons mettre en place, offre plus de flexibilité, car nous pouvons cibler uniquement un ensemble d'appareils (affectation par groupe) ou tous les appareils.
V. Préparer le groupe de sécurité Entra ID
À partir du portail Microsoft Entra, nous allons créer un groupe de sécurité. Cliquez sur "Tous les groupes" sous "Groupes" puis cliquez sur "Nouveau groupe". Ce groupe de sécurité s'appellera "Admins_PC" et il aura un membre : l'utilisateur qui doit être administrateur local des appareils.
Remarque : si vous avez besoin de gérer le groupe "Administrateurs" local de machines jointes dans Entra ID (Azure AD) mais aussi pour des machines "hybrides", vous devez configurer deux stratégies distinctes. Ceci permettra d'éviter certaines erreurs d'application de la stratégie.
Cliquez sur la gauche sur "Sécurité du point de terminaison" (1), puis sur "Protection de compte" (2) afin de pouvoir "Créer une stratégie" (3). C'est également de cette façon que l'on peut définir une stratégie pour Windows LAPS.
Choisissez la plateforme "Windows 10 et ultérieur", puis sélectionnez le profil "Modifier l'appartenance du groupe de l'utilisateur".
Commencez par ajouter un nom et une description à cette stratégie. Dans cet exemple, la stratégie est nommée "Ajouter le groupe Admins_PC en administrateur local". Passez à l'étape suivante.
L'étape "Paramètres de configuration" va nous permettre de gérer les membres du groupe Administrateurs, mais pas seulement ! En effet, nous pouvons voir qu'Intune offre la possibilité de gérer également d'autres groupes prédéfinis : Utilisateurs, Invités, Utilisateurs du Bureau à distance, etc...
Nous allons simplement sélectionner "Administrateurs" pour répondre à notre besoin.
Ensuite, nous devons configurer d'autres paramètres :
Action du groupe et de l'utilisateur : quelle stratégie adopter pour gérer le compte administrateur, notamment vis-à-vis des objets déjà membres de ce groupe. Trois choix sont proposés :
Ajouter (mettre à jour) : ajouter de nouveaux membres, tout en conservant la liste actuelle des membres (donc on conserve l'existant)
Supprimer (mettre à jour) : supprimer les membres spécifiés, tout en conservant les autres membres (utile pour faire du tri)
Ajouter (remplacer) : supprimer les membres actuels et ajouter ceux définis dans cette stratégie
Type de sélection de l'utilisateur :
Utilisateurs/groupes : sélectionner des utilisateurs et/ou groupes à partir d'Entra ID
Manuel : ajouter des utilisateurs en spécifiant le nom (avec éventuellement le domaine Active Directory en préfixe) ou le SID
Utilisateurs/groupes sélectionnés : choisir les objets à ajouter en tant que membre du groupe Administrateurs
Nous allons choisir "Ajouter (remplacer)" pour ajouter le groupe "Admins_PC" en tant que nouveau membre du groupe "Administrateurs", tout en supprimant l'existant.
Ensuite, nous devons choisir "Manuel" comme "Type de sélection de l'utilisateur" afin de pouvoir spécifier à la fois le groupe "Admins_PC" d'Entra par l'intermédiaire de son SID et les utilisateurs locaux.
Pour récupérer le SID du groupe "Admins_PC", vous pouvez utiliser cet outil en ligne ou ce script PowerShell afin de convertir l'ObjectID en SID. À partir du portail Entra, récupérez la valeur de "ID d'objet" et collez cette valeur sur la page de l'outil afin d'obtenir le SID. Vu que nous sommes en mode manuel, nous sommes contraint d'utiliser cette méthode.
Note : si vous désirez faire un ajout d'un groupe sans écraser l'existant, vous pouvez rester sur "Utilisateurs/groupes" et cliquer sur "Sélectionner des utilisateurs/groupes" pour sélectionner directement le groupe dans Entra ID.
Voici la configuration obtenue. Attention, n'ajoutez pas plusieurs instructions "Ajouter (remplacer)" pour le même groupe local, sinon la seconde règle écrasera la première règle.
Nous pouvons continuer... Jusqu'à l'étape n°4.
Vous devez choisir à quels appareils affecter cette stratégie, en fonction de vos besoins. Sélectionnez un ou plusieurs groupes d'appareils, ou utilisez l'option "Ajouter tous les appareils".
Poursuivez jusqu'à la fin dans le but de créer la stratégie. La stratégie est prête !
VII. Tester la stratégie Intune
La prochaine étape consiste à tester cette stratégie Intune sur un appareil. Voici l'état actuel de la machine Windows 11 utilisée pour faire le test, c'est-à-dire avant application de notre nouvelle stratégie de protection de compte.
Après avoir synchronisé l'appareil, nous pouvons voir qu'il a bien récupéré une stratégie "LocalUsersAndGroups", ce qui est plutôt bon signe.
Pour vérifier la liste des membres du groupe "Administrateurs", il suffit d'accéder à la console "Gestion de l'ordinateur" (comme dans l'exemple ci-dessous).
Ici, nous remarquons plusieurs valeurs, notamment deux comptes locaux : "adm_itconnect" et "Administrateurs". En plus, nous avons un SID qui est présent et la traduction avec le nom n'est pas effectuée. Toutefois, il faut savoir que tout SID que vous voyez dans le groupe "Administrateurs" commençant par "S-1-12-1" correspond à un groupe Entra ID (Azure AD).
Pour faire la correspondance entre ce SID et les groupes dans Entra ID, nous pouvons utiliser ce script PowerShell (ou ce site).
Si nous prenons l'exemple du script, il suffit d'indiquer le SID comme valeur de la variable "$sid" située à la fin du script. Par exemple :
Puis, il faut exécuter la fonction PowerShell pour obtenir le "GUID" (ObjectId) du groupe :
Guid
----
768a3b68-b5b5-462a-88fc-c41938db68ae
Ainsi, dans le portail Entra, nous pouvons voir que cet ID correspond bien au groupe "Admins_PC". Vous pouvez copier-coller l'objectID dans la zone de recherche pour gagner du temps !
Nous pouvons en conclure que la configuration fonctionne ! Tous les utilisateurs membres du groupe "Admins_PC" seront administrateurs des appareils.
VIII. Conclusion
Grâce à ce tutoriel, vous pouvez gérer les membres du groupe "Administrateurs" de vos appareils Windows 10 et Windows 11 à l'aide d'une stratégie Intune relativement simple à mettre en place ! Cette stratégie peut être utilisée avec des appareils "Joined", mais aussi en environnement hybride lorsque les appareils sont inscrits en "Hybrid Joined".
Pour aller plus loin, vous pouvez configurer Windows LAPS pour sécuriser le compte Administrateur local :
Microsoft vient de rendre Windows 10 et 11 un peu plus ergonomiques. La firme a, en effet, simplifié l'installation d'une application depuis la page internet du Microsoft Store. L’opération devient moins chronophage et plus intuitive pour les usagers.
Microsoft a apporté une modification importante sur la version Web de son magasin d'applications Microsoft Store. Désormais, vous pouvez directement télécharger les exécutables des applications sur votre PC Windows 10 ou Windows 11. Faisons le point sur ce changement.
C'est par l'intermédiaire de Rudy Huyn, Principal Architect chez Microsoft, que cette mise à jour de la version web du Microsoft Store a été mise en lumière. Désormais, lorsque vous visitez le Microsoft Store dans sa version web, via le site "apps.microsoft.com", vous pouvez directement télécharger l'exécutable d'une application, ce qui fluidifie l'installation d'applications à partir de la version web.
Jusqu'à présent, pour installer une application depuis la version web, il fallait cliquer sur le bouton "Installer", puis cliquer sur "Ouvrir Microsoft Store", et confirmer l'installation avec le bouton "Installer". La présence de ce second bouton installer étant là pour s'assurer que l'installation est initiée par l'utilisateur, et non par un script potentiellement malveillant. Néanmoins, "les feedbacks des utilisateurs ont indiqué que le processus d'installation comportait trop de clics.", peut-on lire dans le tweet posté sur X (Twitter) par Rudy Huyn.
Télécharger l'exécutable d'une application du Microsoft Store
Depuis plusieurs mois, Microsoft travaille sur un changement pour rendre plus simple et plus direct l'installation d'une application depuis la version web. Désormais, le fait de cliquer sur "Installer" permet d'obtenir un package au format ".exe" qui contient le code de l'application et permet de l'installer une fois le téléchargement effectué. Ainsi, nous passons de 3 clics à 2 clics, sans pour autant négliger l'aspect sécurité, car Microsoft a pris des précautions.
L'autre avantage de cette évolution, c'est qu'elle facilite le téléchargement des packages exécutables des applications publiées sur le Microsoft Store. Ainsi, il représente une source fiable pour télécharger des paquets d'installations de nombreuses applications depuis un seul endroit.
Augmenter le nombre d'installations effectuées à partir du Microsoft Store
Si la firme de Redmond a effectué cette modification, c'est également pour qu'il y ait un meilleur taux de conversion pour qu'il y ait plus d'installations.
Une enquête a été menée sur les 5 derniers mois et voici les résultats observés par Microsoft : "Cette nouvelle méthode d'installation des applications du magasin a entraîné, en moyenne, une augmentation de 12 % des installations et de 54 % du nombre d'applications lancées après l'installation."
Les résultats étant positifs, Microsoft a pris la décision d'étendre la disponibilité de cette nouveauté à tous les utilisateurs de Windows 10 et Windows 11.
Le code erreur 0x800f0984 est une erreur qui se produit lors de l’installation d’une mise à jour sur Windows 10 ou Windows 11. Elle survient lorsque vous tentez d’installer des mises à jour ou des correctifs mensuels ou encore des mises à jour du .NET Framework. Les raisons sont diverses comme une corruption de Windows Update, du système ou encore un logiciel de sécurité qui bloque l’installation de mise à jour.
Dans ce tutoriel, je vous donne plusieurs solutions pour résoudre l’erreur 0x800f0984 sur Windows Update.
Comment corriger le code erreur 0x800f0984 sur Windows Update
Réparer les fichiers systèmes manquants ou corrompus
Pour réparer les fichiers systèmes de Windows 10 ou Windows 11, on utilise les utilitaires SFC (vérificateur de fichiers systèmes) et DISM. Ces deux outils s’utilisent en invite de commandes.
Ensuite on peut utiliser DISM pour réparer les images de Windows 10/11. Pour cela, utilisez la commande suivante :
Dism /Online /Cleanup-Image /CheckHealth
Puis enchaînez avec une vérification et réparation des fichiers corrompus et manquants avec l’outil SFC. Pour cela, saisissez :
sfc /scannow
Laisse le vérificateur de fichiers systèmes analyser Windows 10 ou Windows 11. Enfin si des fichiers systèmes sont corrompus, SFC tente de les réparer.
Lorsqu’un fichier DLL est mal enregistré, qu’un service système ne démarre pas, Windows Update ne va plus fonctionner correctement. Dans ce cas là, vous pouvez tenter les réparations suivantes :
net stop wuauserv
net stop cryptSvc
net stop bits
net stop msiserver
ren C:\Windows\SoftwareDistribution SoftwareDistribution.old
ren C:\Windows\System32\catroot2 catroot2.old
net start wuauserv
net start cryptSvc
net start bits
net start msiserver
Redémarrez le PC afin de prendre en compte les changements
Puis relancez les mises à jour Windows Update
Windows Repair
Si Windows est corrompu, vous pouvez rencontrer des problèmes de mise à jour Windows Update.
Windows Repair est un utilitaire gratuit qui permet de réparer des composants et fonctionnalités de Windows.
Windows Repair se lance automatique, acceptez les conditions d’utilisation
Toutefois, il est conseillé de faire les réparations en mode sans échec. Pour cela, en bas, cliquez sur Reboot To Safe Mode.. ou suivez ce guide complet : Redémarrez Windows en mode sans échec
Puis relancez Windows Repair
Cliquez sur l’onglet Réparation – Principal
La liste des type de réparation de Windows s’affiche : cliquez sur Préréglages : Réparations communes
Vous obtenez alors la liste ci-dessous, laissez les éléments cochés
Enfin cliquez en bas à droite sur Démarrer les réparations
L’opération se lance avec une succession d’étape… des fenêtres noires peuvent s’ouvrir ou se refermer
Laissez terminer, un message vous indique que la réparation Windows Repair est terminée
Une fois à nouveau sur Windows, lancez le téléchargement et l’installation des mises à jour pour vérifier si l’erreur 0x800f0984 est résolue.
Réparer Windows Update
Si Windows Update est corrompu ou endommagé sur votre appareil, le téléchargement de mise à jour ne fonctionnera pas. Le statut des mises à jour sera alors en échec. Pour résoudre cela, vous pouvez réparer Windows Update. Pour y parvenir, suivez ce guide complet :
Lorsque Windows est totalement endommagé et que les problèmes sont trop nombreux, vous pouvez tenter de réparer Windows 10, 11 sans perte de données et en conservant les programmes installés. Cela permet de rétablir un système fonctionnel à partir des fichiers ISO et images de Windows. La procédure est décrite pas à pas dans cet article :
Il s’agit d’une opération de réinitialisation et de remise à zéro qui supprime les applications et remet le système à son état d’origine. C’est la solution radicale pour retrouver un système fonctionnel :
Bad news, la firme de Redmond vient tout juste de lancer une nouvelle mise à jour pour les Insiders sous Windows 10, la build 19045.4353 qui à première vue n’a rien de bien folichon… Mais si on y regarde de plus près, y’a quand même un truc qui risque de vous faire tiquer : Une bannière dans les Paramètres pour vous pousser à abandonner votre bon vieux compte local et passer à un compte Microsoft.
On se demande bien pourquoi Microsoft tient tant à ce qu’on ait tous un compte chez eux sur nos machines. Bon ok, je suppose que c’est lié à toutes leurs fonctionnalités en ligne, genre la synchro des paramètres, les sauvegardes dans le cloud, la gestion simplifiée des abonnements, tout ça mais bon, ça devient un peu pushy je trouve. On dirait presque une incitation à passer sous Linux ^^.
Cette guéguerre de Microsoft contre les comptes locaux sous Windows, ça gave tout le monde, même Elon Musk qui a pété un câble en découvrant qu’il pouvait pas installer Windows 11 sans compte Microsoft. La chance qu’on a sous Windows 10, c’est qu’on peut encore contourner ce forcing sans trop se prendre la tête lors de l’installation initiale mais sous Windows 11 par contre, c’est une autre paire de manches… Impossible d’utiliser un profil local, sauf si vous connaissez l’astuce à base de oobe\bypassnro.
Pour l’instant, ce changement se déploie progressivement, donc vous n’aurez peut-être pas tous droit à ce joli cadeau. Mais si vous voulez voir cette bannière par vous-même, pas de souci… il vous suffit de télécharger l’outil ViVeTool, ouvrez une invite de commande en mode administrateur, et hop, un petit
vivetool /enable /id:42563876
et le tour est joué. (et c’est /disable pour le désactiver)
Par contre, une fois que ce sera en place, pour mettre hors de vue ces satanées bannières, faudra aller dans Paramètres > Confidentialité > Général et décocher l’option « Afficher le contenu suggéré dans l’application Paramètres« . Ou alors, un bon vieux clic sur la croix à côté du bouton « Se connecter maintenant« , et basta.
Alors on migre ou pas ?
D’un côté, ça facilite pas mal de trucs d’avoir un compte Microsoft, surtout avec tous leurs machins à base d’IA qui vont arriver, mais de l’autre, j’aime bien garder un minimum de contrôle sur mes données et ma vie privée. Certains d’entre vous préfèrent d’ailleurs surement garder leurs infos perso pour eux, et ne pas se créer de compte Microsoft ce qui est bien légitime comme préoccupation.
J’ai juste peur qu’à un moment, cette incitation risque à un moment de se transformer en obligation… On verra bien.
Vous souhaitez connaître la vitesse de lecture et d’écriture d’un partage réseau Windows ? En effet, vous doutez si votre réseau local (LAN) fonctionne de manière optimale.
Pour tester et dépanner les réseaux, il faut des outils qui permettent de générer du trafic et d’analyser le débit du réseau à travers un benchmark de son LAN. Cela vaut aussi bien pour les réseaux câblés que pour les réseaux sans fil. Pour dépanner correctement un réseau sans fil (ou câblé), il faut disposer d’un moyen d’évaluer ses performances, de sorte que les modifications apportées puissent déterminer si elles font réellement une différence dans les performances du réseau.
Dans ce tutoriel, je vous présente des logiciels gratuits pour mesurer la vitesse de son réseau local.
Comment mesurer de la vitesse de son réseau local LAN
LAN Speed Test
LAN Speed Test est une solution qui vous permet de tester la vitesse de votre réseau local LAN, mais aussi de votre disque dur, clé USB, disque dur externe. Il est très simple à utiliser car vous n’avez qu’à définir un répertoire puis le logiciel crée un fichier en mémoire, puis le transfère dans les deux sens (sans tenir compte des effets de la mise en cache des fichiers Windows/Mac) tout en gardant une trace du temps, puis effectue les calculs pour vous. Cela est très pratique si vous soupçonnez des lenteurs pour accéder ou copier des fichiers sur votre LAN.
Vous pouvez définir une taille de paquets fixes ou aléatoires avec une limite de temps.
Puis le logiciel effectue les mesures en écriture et en lecture. Vous obtenez la moyenne, le maximum et le minimum.
Il est possible de grapher le résultat ou le sortir sous forme de tableau.
HELIOS LanTest est une solution de test de performance et de fiabilité réseau largement utilisée pour les clients Mac et Windows. Il offre une gamme de fonctionnalités de test, depuis le test d’un simple disque local jusqu’à l’évaluation de la performance des volumes du réseau et la réalisation de tests multi-utilisateurs simultanés sur un seul volume de serveur. Vous pouvez tester les performances d’un disque local sur une seule machine ou d’un partage réseau à travers le support AFP (Apple Filing Protocol) ou SMB (Server Message Block).
L’utilitaire effectue des tests de vitesse de création, ouverture, fermeture et suppression de fichiers. Des benchmark d’accès disque sont aussi effectués, ainsi que des accès aux répertoires.
TamoSoft Throughput Test est un outil logiciel conçu pour mesurer la vitesse de transfert des données à travers un réseau informatique. Cet outil est souvent utilisé pour évaluer les performances des réseaux locaux (LAN), des réseaux sans fil (Wi-Fi), des connexions Internet, et d’autres types de réseaux.
Il fonctionne en mode client-serveur, vous devez donc installer le logiciel sur deux ordinateurs, l’un agit en tant que serveur et l’autre en tant que client. Ensuite vous connectez au serveur pour démarrer le test de performance. Il prend en charge les connexions IPv4 et IPv6 et permet à l’utilisateur d’évaluer les performances du réseau en fonction des paramètres de qualité de service (QoS). Vous obtenez un tableau et un graphique sur les débits TCP/UDP entrants et sortants, les pertes mais aussi le RTT.
NetIO-GUI est une application graphique open source pour Windows qui permet de mesurer les performances du réseau en effectuant des tests de débit. Cette application est basée sur l’outil en ligne de commande NetIO, mais elle offre une interface utilisateur conviviale et intuitive, ce qui la rend plus facile à utiliser pour les utilisateurs qui ne sont pas familiers avec les lignes de commande.
Avec NetIO-GUI, vous pouvez tester la vitesse de transfert de données entre deux ordinateurs ou périphériques sur un réseau local ou distant. Vous pouvez spécifier la taille des paquets de données à envoyer, le nombre de connexions à utiliser et d’autres paramètres de test. Une fois le test terminé, NetIO-GUI affiche les résultats, y compris le débit de transfert moyen, le débit maximum, le débit minimum et d’autres mesures pertinentes.
Voici quelques caractéristiques de NetIO-GUI :
Benchmark en TCP ou UDP
Test de performances de débits et de latence avec des tailles de paquets différents
Disponible en version portable et en version d’installation
Exportation des résultats au format CSV ou feuille Excel
Mesure des vitesses de réseau entre deux pairs
Idéal pour diagnostiquer, dépanner et tester les ports réseau de votre PC
LanBench est une autre application très simple pour mesurer la vitesse de votre réseau LAN. Il repose sur l’architecture client-serveur. Une fois le serveur démarré, configurez le client pour se connecter dessus. Ensuite l’utilitaire mesure le débit entrant et sortant. Puis vous obtenez la mesure moyenne. Il s’agit ici qu’une mesure de débit, il ne fournit pas de mesure de latence.
Si vous cherchez un programme de benchmark très simple, LANBench peut répondre à vos besoins.
Voici un autre utilitaire de benchmark LAN qui fonctionne en client-serveur. Installez le logiciel sur les deux ordinateurs et activez le client et le serveur depuis le menu Avancé > Réseautage. Configurez l’adresse IP du serveur puis choisissez entre un benchmark TCP ou UDP. Le protocole TCP est utilisé lorsque l’intégrité des données est importante (les erreurs sont corrigées par la retransmission des données). Le protocole UDP est utilisé pour les applications qui tolèrent la perte de données, comme la diffusion vidéo en continu. Il est aussi possible de choisir entre IPv4 et IPv6. Définissez la taille du bloc de données utilisé pour chaque demande d’envoi. Il est également possible de sélectionner des blocs de taille variable afin de mesurer les écarts de performance lorsque la taille du bloc augmente ou diminue. Enfin configurez la durée du test, protocole (TCP ou UDP), nombre de threads de test, options de socket Windows RIO (Registered Input/Output API Extensions).
Une fois le test de performance réseau effectué, vous obtenez un graphique avec la vitesse de transfert. On peut regretter que l’utilitaire ne fournit par un tableau détaillé du résultat avec les vitesses minimale et maximale. En outre, il ne permet pas de tester pas la latence du LAN et le test réseau n’est que dans un sens. Pour résumer, si vous cherchez un utilitaire de test de performances du LAN sommaire, PassMark Advanced Network Test peut répondre à vos besoins.
iperf est un outil de mesure active de la largeur de bande maximale réalisable sur les réseaux IP. Pour chaque test, il indique la largeur de bande, la perte et d’autres paramètres. Il fonctionne en mode client-serveur et supporte Windows, Linux ou MacOS.
La version actuelle, parfois appelée iperf3, est une refonte d’une version originale développée au NLANR/DAST. iperf3 est une nouvelle implémentation à partir de zéro, avec pour objectif une base de code plus petite et plus simple, et une version de bibliothèque de la fonctionnalité qui peut être utilisée dans d’autres programmes. iperf3 a également un certain nombre de caractéristiques trouvées dans d’autres outils tels que nuttcp et netperf, mais qui étaient absentes de l’iperf original. Il s’agit, par exemple, d’un mode zéro-copie et d’une sortie JSON optionnelle.
Iperf est un outil puissant et polyvalent pour évaluer les performances des réseaux informatiques plutôt destinés aux utilisateurs confirmés.
Certains ordinateurs propulsés par des processeurs Intel de 11ème génération étaient incapables de se mettre à jour vers Windows 11. C'est désormais possible grâce à une correction de bug de la part de Microsoft.
Un des problèmes que les utilisateurs rencontrent régulièrement est que le PC s’allume, c’est à dire que vous entendez les ventilateurs et l’écran s’allume mais Windows 10 ne démarre pas. Les sources de ce problème de démarrage sont multiples, comme une corruption du système par une mise à jour, une défaillance de disque, un pilote qui plante le démarrage, etc.
Dans ce guide complet, je vous donne plusieurs solutions lorsque votre PC s’allume mais que Windows 10 ne démarre pas.
Mon PC s’allume mais ne démarre pas en Windows 10
Faire un hard reset
Une réinitialisation de l’alimentation ou un redémarrage matériel ou encore en anglais Power Reset ou Hard Reset efface toutes les informations de la mémoire de l’ordinateur sans effacer les données personnelles. Cela peut résoudre des corruptions de sources d’alimentation qui engendre des comportements aléatoires de votre PC. Voici la procédure générique à réaliser.
Pour les PC portables :
Éteignez votre ordinateur
Débranchez le cordon d’alimentation, s’il s’agit d’un portable retirez la batterie (voir notice si nécessaire).
En ayant le cordon d’alimentation débranché ou la batterie retirez, appuyez sur la touche d’alimentation pendant quelques secondes, comme si vous vouliez allumer ce dernier. Cela va vider toute l’électricité contenu dans l’ordinateur.
Re-branchez le tout ou remettez la batterie du portable.
Pour un PC de bureau :
Débranchez l’alimentation
Maintenez le bouton d’alimentation enfoncé pendant 15 secondes pour réinitialiser
Rebranchez l’adaptateur secteur sur l’ordinateur portable, mais ne connectez aucun périphérique.
Appuyez sur le bouton d’alimentation pour allumer l’ordinateur normalement.
Plus de détails avec tous les conseils et autres méthodes sur cette page :
Une fois que cela est fait, relancez normalement votre PC et vérifier si Windows 10 se charge normalement. Sinon passez à l’étape suivante.
Démarrer en mode sans échec
Si Windows 10 est corrompu ou quelque chose empêche son démarrage, vous pouvez tester d’accéder au mode sans échec. Pour cela, il faut parvenir à démarrer sur les options de démarrage avancées. Voici les méthodes pour y parvenir :
Après deux démarrages non consécutifs du PC. Windows entre en réparation automatique et donne accès à ces derniers
Depuis l’écran de démarrage : Appuyez sur la touche MAJ et cliquez sur l’icône ampoule en bas à droite et redémarrer
Par un disque de récupération ou depuis une clé USB d’installation Windows 10. Vous pouvez créer ces derniers depuis un PC fonctionnel
Si vous avez mis à jour les pilotes, revenez au pilote précédent. Depuis le gestionnaire de périphériques, clic droit sur le périphérique et revenir au pilote précédent
Les options de récupérations fournissent aussi un utilitaire pour corriger les problèmes qui empêchent le chargement de Windows. Voici comment l’utiliser :
Accédez aux options de dépannage avancées
Cliquez sur Outil de redémarrage système
Laissez les réparations s’opérer
Enfin relancez l’ordinateur pour vérifier si les problèmes de chargement de Windows 10 sont corrigés
Désinstaller la dernière mise à jour
Ce problème d’accès au bureau de Windows 10 peut se produire après une mise à jour du système. Notamment, cela se produit souvent après une mise à jour de fonctionnalités. Notez que si vous rencontrez un écran noir après la saisie du mot de passe ou code PIN, il faut parfois patienter car la mise à jour continue de s’installer. Sinon une solution est de désinstaller la dernière mise à jour. Voici comment faire :
Accédez aux options de dépannage avancées
Puis cliquez sur “Désinstaller des mises à jour“.
Puis choisissez pour désinstaller mise à jour de qualité (mensuelle) ou de fonctionnalités (annuelle)
Une autre source des problèmes de chargement de Windows 10 est que les fichiers de configuration de démarrage sont corrompus. En général, une erreur BCD vous le notifie mais si cela empêche le démarrage, vous pouvez tenter de réparer le démarrage de Windows 10 en invite de commandes.
Accédez aux options de dépannage avancées
Cliquez sur invite de commandes
Puis saisissez la commande suivante :
bcdboot C:\Windows
Si cela doit indiquer que les fichiers de démarrage ont été copiés correctement
Redémarrez le PC pour tester si Windows 10 est maintenant accessible
Restaurer Windows 10
Voici comment restaurer Windows à une date antérieure :
En plus des problèmes logiciels, un problème matériel peut aussi empêcher le chargement de Windows. Le plus courant étant une défaillance du support de stockage ; notamment celui qui stocke la partition C et la partition EFI. Vous devez vérifier la santé de votre disque dur à partir d’un Live USB :
Les deux derniers Live USB embarquent le logiciel CrystalDiskInfo pour vérifier l’état des disques à travers la technologie S.M.A.R.T. Pour Ubuntu, suivez le tutoriel fourni ci-dessus.
Réinstaller Windows 10
Vous pouvez réinitialiser le PC depuis les options de récupération. Vous avez la possibilité de conserver les données personnelles mais il faudra réinstaller vos applications. Pour ce faire, choisissez l’option “Réinitialiser ce PC” depuis les options de récupération.
Si la réinitialisation de Windows 10, est impossible (blocage, plantage, etc), la seule solution est de réinstaller Windows 10 avec une clé USB. Aidez-vous de ces tutoriels :
L’écran bleu VIDEO_MEMORY_MANAGEMENT_INTERNAL est une erreur fatale de Windows avec comme valeur 0x0000010E. Généralement, cela se produit lors d’un comportement incorrect d’un pilote vidéo.
Si vous rencontrez ce problème, voici plusieurs solutions que vous pouvez appliquer afin de corriger cet écran bleu.
Quelles sont les causes de l’écran bleu VIDEO MEMORY MANAGEMENT INTERNAL
Comme les mots vidéo et memory du code d’arrêt l’indiquent, il s’agit dans la plupart des cas, d’un problème lors de la lecture ou l’écriture de données dans la mémoire de la carte graphique (mémoire VRAM). Cela peut avoir plusieurs sources. Voici les principales sources de ce problème de stabilité de Windows :
Pilotes graphiques obsolètes ou corrompus : Les pilotes graphiques sont responsables de la gestion de la mémoire vidéo de votre système. Des pilotes graphiques obsolètes, corrompus ou incompatibles peuvent entraîner des erreurs de gestion de la mémoire vidéo, y compris l’écran bleu VIDEO_MEMORY_MANAGEMENT_INTERNAL
Problèmes matériels : Des problèmes matériels tels que des barrettes de mémoire défectueuses, une carte graphique endommagée ou un problème de connexion entre la carte graphique et la carte mère peuvent également provoquer cette erreur. Cela peut aussi se produire si vous venez de remplacer la carte graphique et que votre alimentation est trop petite
Surchauffe du matériel : Une surchauffe du processeur, de la carte graphique ou d’autres composants matériels peut entraîner des erreurs de gestion de la mémoire vidéo. Une ventilation insuffisante ou une accumulation de poussière dans le boîtier de l’ordinateur peuvent aggraver ce problème
Logiciels malveillants : Les logiciels malveillants peuvent corrompre les fichiers système, y compris les pilotes graphiques, ce qui peut entraîner des erreurs de gestion de la mémoire vidéo
Problèmes de mise à jour Windows : Des problèmes lors de la mise à jour de Windows peuvent entraîner des incompatibilités avec les pilotes graphiques ou d’autres composants du système, ce qui peut provoquer des erreurs de gestion de la mémoire vidéo. Une vérification Malwarebytes Anti-Malware suffit
Comment résoudre le BSOD VIDEO MEMORY MANAGEMENT INTERNAL
Vérifier les fichiers systèmes manquants et endommagés
Pour réparer les fichiers systèmes de Windows 10 ou Windows 11, on utilise les utilitaires SFC (vérificateur de fichiers systèmes) et DISM. Ces deux outils s’utilisent en invite de commandes.
Ensuite on peut utiliser DISM pour réparer les images de Windows 10/11. Pour cela, utilisez la commande suivante :
Dism /Online /Cleanup-Image /CheckHealth
Puis enchaînez avec une vérification et réparation des fichiers corrompus et manquants avec l’outil SFC. Pour cela, saisissez :
sfc /scannow
Laisse le vérificateur de fichiers systèmes analyser Windows 10 ou Windows 11. Enfin si des fichiers systèmes sont corrompus, SFC tente de les réparer.
Les pilotes de la carte graphique peuvent buguer ce qui provoque des plantages systèmes (BSOD, freez complet, …). Lorsque cela arrive, il faut réinstaller proprement la dernière version des pilotes graphiques.
Commencez par un nettoyage avec Display Driver Uninstaller :
Quand cela est fait, vérifiez si les écrans bleus VIDEO MEMORY MANAGEMENT INTERNAL sont résolus.
Vérifier la température de l’ordinateur
Des surchauffes du PC et notamment de la carte vidéo peuvent provoquer des plantages. C’est un élément important à vérifier pour résoudre l’écran bleu VIDEO MEMORY MANAGEMENT INTERNAL. Vous pouvez vérifier les températures du GPU avec plusieurs logiciels comme Speccy, HWMonitor ou HWiNFO. Utilisez votre ordinateur normalement en surfant, en lançant des vidéos YouTube. La température de la carte graphique ne doit pas dépasser les 65 degrés. Si elle va au delà, il faut nettoyer l’intérieur de votre ordinateur, pour cela suivez ce guide complet : Comment nettoyer l’intérieur de son PC et le dépoussiérer
Mettre à jour le BIOS du PC
Dans de rares cas, un bug du BIOS peut être à l’origine des écrans bleus. Cela est souvent le cas sur des PC neufs. Pour résoudre cela, il faut mettre à jour le BIOS du PC. Pour y parvenir, suivez ce guide :
Pour résoudre les problèmes logiciels à l’origine des BSOD, vous pouvez tenter de restaurer Windows. L’objectif est de revenir à un point de restauration antérieure pour annuler des modifications récentes qui peuvent être à l’origine d’instabilités du système.
Sur votre clavier, appuyez sur la touche
+
R
Dans la fenêtre exécuter, copiez/collez : rstrui.exe
Puis cliquez sur OK
Faites suivant et sélectionnez un point de restauration système antérieur au problème rencontré
Cliquez sur Suivant et laissez vous guider pour terminer la restauration du système
Pour tester l’hypothèse d’un problème matériel, vous pouvez tester le fonctionnement de votre ordinateur sur un Live USB. Le but est de vérifier si le PC plante aussi.
Si le PC plante, consultez un professionnel en informatique pour un diagnostic plus approfondi et des réparations matérielles si nécessaire. Si par contre le PC est stable, tentez de réparer ou de le réinitialiser :
Le sous-système Windows pour Linux (WSL) de Microsoft change la donne en offrant une expérience Linux complète au sein de Windows. Lorsqu’on utilise une distribution WSL, on peut avoir besoin de transférer des fichiers entre Windows et Linux. Ne vous inquiétez pas, accéder aux fichiers Windows depuis WSL et inversement est relativement simple.
Dans ce tutoriel, je vous donne toutes les étapes pas à pas pour y parvenir.
Comment transférer facilement des fichiers de Windows vers le WSL à l’aide de l’Explorateur de fichiers
Voici comment accéder aux dossiers de la distributions WSL dans Windows afin de pouvoir transférer des fichiers.
Ouvrez l’explorateur de fichiers et, dans la barre d’adresse, tapez \\wsl$ puis appuyez sur Entrée.
Ouvrez la distribution Linux avec laquelle vous travaillez
Naviguez dans l’arborescence des dossiers jusqu’à ce que vous atteigniez votre dossier personnel /home/<nom-utilisateur>
Cliquez avec le bouton droit de la souris sur le dossier contenant votre nom d’utilisateur et cliquez sur Épingler à l’accès rapide. Vous disposez maintenant d’un moyen pratique de naviguer vers votre dossier d’accueil WSL sur votre panneau de gauche
A partir de là, vous pouvez copier des fichiers vers ce dossier ou encore créer de nouveaux fichiers
Comment accéder facilement aux fichiers Windows à partir du WSL
Par /mnt
Si vous souhaitez accéder facilement aux répertoires des utilisateurs Windows dans WSL, vous pouvez tirer parti des liens symboliques de Linux. Depuis WSL, vous pouvez accéder à l’arborescence de Windows via /mnt/c.
Pour simplifier l’accès à vos fichiers personnels, vous pouvez créer un lien symbolique dans votre répertoire home. Voici comment faire :
Assurez-vous d’être dans votre répertoire personnel.
cd
Créez un répertoire. Appelons-le “winhome”.
mkdir winhome
Créez un lien symbolique vers votre dossier utilisateur Windows qui mène à ce nouveau répertoire.
ln -s /mnt/c/Users/<nom-utilisateur>/ ~/winhome
N’oubliez pas de remplacer <nom-utilisateur> par votre nom d’utilisateur Windows. L’affichage du répertoire winhome devrait maintenant montrer un lien symbolique réussi.
Après cela, vous pouvez accéder au dossier ~/winhome/<nom-utilisateur> qui vous donne accès à vos fichiers personnels
Si nous lançons un gestionnaire de fichiers dans WSL, nous pouvons voir l’arborescence de notre répertoire Windows depuis l’environnement Linux.