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Atlas – Le robot humanoïde de Boston Dynamics passe en version sans fil

Boston Dynamics, le célèbre fabricant américain de robots, va vous épater une fois de plus avec sa dernière prouesse technologique : Atlas, le robot humanoïde qui passe en mode « sans fil » si je puis dire ! Eh oui, ce grand gaillard mécanique qui nous avait déjà bluffé par ses prouesses physiques fait peau neuve et troque ses câbles encombrants contre une batterie bien pratique. Fini le régime « branché sur secteur », Atlas peut maintenant se la jouer nomade et partir à l’aventure sans sa laisse, en abandonnant son système hydraulique pour un système 100% électrique.

Vous l’aurez compris parce que vous êtes super malins, limite HPI je pense, l’idée c’est de le rendre plus autonome et plus mobile afin qu’il puisse se faufiler dans des endroits inaccessibles, intervenir sur des terrains accidentés, et même prêter main forte lors de missions de sauvetage.

Grâce à ses capteurs et ses algorithmes de pointe, il peut analyser son environnement en temps réel, esquiver les obstacles tel un ninja, et même se relever tout seul comme un grand s’il se prend une gamelle. Un vrai pro de la gymnastique quoiqu’un peu flippant ! Équipé de capteurs comme des caméras, du lidar, du sonar et de l’imagerie thermique, il est ainsi capable de collecter des données dans différents environnements industriels.

Mais le plus fort, c’est qu’Atlas apprend à une vitesse affolante. Ses créateurs lui font suivre un entraînement intensif digne des meilleurs athlètes : courses, sauts, pirouettes… leur robot est soumis à un vrai parcours du combattant et le résultat est là puisqu’à chaque nouvelle vidéo, on reste scotché devant les prouesses de ce prodige mécanique. Grâce à des techniques de vision par ordinateur et d’apprentissage automatique, il peut détecter des objets, reconnaître des formes et suivre des mouvements.

Boston Dynamics a aussi lancé son propre système d’exploitation pour robots, baptisé Orbit. C’est la tour de contrôle qui permet de gérer toute une flotte de robots, de créer des jumeaux numériques des sites, pour orchestrer une robotisation complète d’un entrepôt ou d’une usine par exemple. Pour l’instant, seul Spot y a droit, mais Atlas et Stretch devraient bientôt être de la partie.

Pour le plaisir, je vous remets aussi la vidéo très impressionnante de l’ancienne version d’Atlas qui lui est hydraulique :

Évidemment, tout ça soulève pas mal de questions sur l’avenir de nos amis les robots. Est-ce qu’un jour Atlas et ses copains remplaceront les humains sur les chantiers ou dans les usines ? Est-ce qu’ils viendront nous sauver des décombres tel Superman quand un bâtiment s’effondrera ? Une chose est sûre, Boston Dynamics ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. L’objectif c’est de l’intégrer avec les autres systèmes de l’entreprise comme des ERP pour améliorer encore un peu plus ses fonctionnalités et lui fournir des tas de données en temps réel.

Actuellement, la société américaine planche sur une version encore plus perfectionnée d’Atlas, avec une intelligence artificielle dernier cri et une autonomie rallongée et à terme, ce robot pourrait bien devenir le nouveau chouchou des industriels et des services de secours du monde entier même s’il faut garder à l’esprit qu’il ne peut pas encore tout faire car certaines zones confinées ou difficiles d’accès peuvent nécessiter d’autres méthodes d’inspection en complément.

Dommage, je l’aurais bien amené dans la forêt avec moi pour couper du bois. M’enfin, rassurez-vous, même avec toutes ces améliorations, Atlas n’est pas près de piquer le boulot de Terminator. Enfin, espérons-le ! En attendant, on ne peut que saluer le génie des ingénieurs de Boston Dynamics, qui repoussent sans cesse les limites de la robotique.

Et si vous voulez en savoir plus sur les dernières avancées d’Atlas, je vous invite à consulter le blog officiel de Boston Dynamics qui détaille les dessous de cette nouvelle version sur batterie.

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Patchez votre firewall Palo Alto : un exploit est disponible pour la CVE-2024-3400

Depuis quelques jours, la faille de sécurité critique découverte dans le système PAN-OS utilisé par les firewalls de Palo Alto Networks fait beaucoup parler d'elle. Désormais, un code d'exploitation est disponible et pourrait être utilisé pour compromettre les firewalls exposés sur Internet. Faisons le point.

Rappel sur la vulnérabilité CVE-2024-3400

Voici un résumé de la situation actuelle, avec quelques dates et points clés :

Depuis le 26 mars 2024, une nouvelle faille de sécurité zero-day est exploitée par les cybercriminels dans le cadre d'attaque. Elle a été utilisée pour déployer une porte dérobée nommée Upstyle et pivoter vers l'infrastructure interne de l'entreprise. Lors d'une attaque, les pirates sont parvenus à voler des données sensibles telles que la base de données Active Directory.

Vendredi 12 avril 2024, Palo Alto Networks a publié un bulletin de sécurité pour évoquer cette vulnérabilité (CVE-2024-3400) et les risques associés.

Dimanche 14 avril 2024, l'éditeur a publié de premiers correctifs de sécurité à destination de ses firewalls sous PAN-OS : PAN-OS 10.2.9-h1, PAN-OS 11.0.4-h1 et PAN-OS 11.1.2-h3. Depuis, de nouveaux correctifs ont été publiés, car Palo Alto Networks va publier des patchs pour une dizaine de versions différentes de PAN-OS.

Voici nos précédents articles pour approfondir le sujet :

Un code d'exploit et des dizaines de milliers de firewalls vulnérables

Le mardi 16 avril 2024, watchTowr Labs a publié un rapport au sujet de cette vulnérabilité, ainsi qu'un PoC d'exploitation permettant d'exécuter des commandes à distance sur un firewall vulnérable. Dans le même temps, Justin Elze, directeur technique de TrustedSec, a également évoqué sur X (Twitter) un exploit utilisé par les cybercriminels pour exporter la configuration du pare-feu Palo Alto pris pour cible.

D'après une carte partagée par The Shadowserver Foundation, il y a environ 156 000 firewalls Palo Alto exposé sur Internet et potentiellement vulnérables. Ce chiffre est à prendre avec des pincettes, car il ne tient pas compte de la version de PAN-OS, ni de la configuration.

Palo Alto Networks - CVE-2024-3400 - Carte des firewalls.jpg

Vendredi dernier, le chercheur en sécurité  Yutaka Sejiyama, a partagé sur X (Twitter) des statistiques au sujet des firewalls vulnérables à cette faille de sécurité. Il en a identifié un peu plus de 82 000 firewalls. Ce chiffre a certainement diminué désormais, mais le nombre de cibles potentielles doit rester élevé.

Voici quelques chiffres clés (nombre de firewalls vulnérables par pays) :

  • États-Unis : 32 916
  • Allemagne : 3 268
  • Royaume-Uni : 3 213
  • Canada : 2 239
  • France : 1 794 (sur un total de 3 162, si l'on s'appuie sur la carte de The Shadowserver Foundation)
  • Belgique : 772
  • Suisse : 561

Le correctif de sécurité comme seule et unique solution pour se protéger

La seule solution pour vous protéger, c'est d'installer le correctif de sécurité sur votre firewall. La mesure d'atténuation partagée initialement par Palo Alto consistait à désactiver la télémétrie, mais elle n'est pas efficace et ne permet pas de se protéger.

Voici ce que l'on peut lire dans le bulletin de sécurité de Palo Alto : "La désactivation de la télémétrie sur l'équipement n'est plus une mesure d'atténuation efficace. Il n'est pas nécessaire que la télémétrie soit activée pour que les pare-feux PAN-OS soient exposés aux attaques liées à cette vulnérabilité."

Malgré tout, si vous avez un abonnement à la fonction "Threat Prevention", vous pouvez bloquer cette attaque en activant la protection contre la menace avec l'ID 95187. De plus, assurez-vous que cette protection soit activée sur l'interface GlobalProtect, en suivant cette page de la documentation. Cette méthode est toujours efficace.

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Peut être une solution pour réduire les acouphènes ?

Ah les acouphènes, cette bande-son de l’enfer qui nous pourrit la vie ! Perso, j’ai parfois un sifflement strident qui me vrille les tympans et pas de bouton « mute » pour le stopper. Alors ça va, ça m’arrive assez rarement mais si vous faites partie des 8 millions de français à subir ce calvaire, j’ai une bonne nouvelle pour vous.

Figurez-vous que la FDA (l’équivalent américain de notre bon vieille ANSM) a donné son feu vert à un appareil révolutionnaire : le Lenire.

OK, le nom fait un peu penser à un Pokemon, mais ce truc au look tout droit d’un film de science-fiction des années 80 dispose d’un embout buccal bardé d’électrodes en acier inoxydable que vous placez dans votre bouche et qui va littéralement vous envoyer de l’électricité dans la langue !

Wow wow wow, on se calme, c’est pas la chaise électrique non plus hein ^^.

En fait, ça envoie des mini stimulations pour « chatouiller » votre langue, comme si une armée de petites fourmis faisait la fiesta sur votre muscle lingual. Pendant ce temps-là, vous avez un casque sur les oreilles qui diffuse des sons aussi apaisants que le ressac sur une plage de sable blanc et le combo fait que les acouphènes se réduisent. Dans une étude clinique portant sur 326 patients, 84% des participants ont constaté une amélioration significative après 12 semaines d’utilisation du Lenire. C’est quand même un sacré bond en avant quand on sait qu’avant, y avait pas grand chose pour soulager les gens.

Alors comment ça fonctionne ?

Et bien en gros, votre cerveau, c’est comme un projecteur qui est toujours braqué sur ce qui est important. Quand vous avez des acouphènes, c’est comme si le projecteur était bloqué sur le bruit parasite en mode « alerte rouge, défcon 1, on va tous mourir !« . Du coup, impossible de penser à autre chose, ça vous pourrit le ciboulot. Eh ben figurez-vous que cet appareil, c’est le copain qui viendrait vous secouer en mode « hey, regarde plutôt ça, c’est carrément plus intéressant !« . En stimulant votre langue et vos oreilles simultanément, il force donc votre cerveau à changer de focus. Résultat, votre projecteur mental n’est plus obnubilé par les acouphènes !

Après, c’est pas donné… comptez dans les 4000 balles pour vous offrir cette petite merveille. Mais pour les gens qui ont les oreilles qui sifflent à longueur de journée, on est prêt à tout pour retrouver un peu de répit, même à vendre un rein au marché noir (non, je déconne, faites pas !). Après y’a surement moyen de faire un équivalent DIY avec une pile et un casque à réduction de bruit, j’sais pas…

Bref, y’a de l’espoir pour tous les acouphéniques en galère et c’est ce que je voulais partager avec vous aujourd’hui ;-).

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Tess – En route vers une IA génératrice d’images qui rémunère les artistes

Les générateurs d’images IA actuels comme Midjourney, Dall-E et j’en passe, font polémique puisqu’ils piochent allégrement dans les œuvres des artistes sans leur consentement ni rémunération. Mais des solutions sont en train de se mettre en place pour les entreprises qui souhaiteraient utiliser l’IA pour illustrer leurs supports sans pour autant piller les artistes.

Une de ces solutions, c’est Tess qui propose une approche que j’ai trouvée intéressante puisqu’elle met en place des collaborations avec des créateurs pour utiliser leur style dans des modèles de diffusion d’images.

Concrètement, chaque modèle d’IA est entraîné sur le style visuel d’un artiste unique, avec son accord puis l’outil utilise un SDXL custom (Stable Diffusion) pour générer les images. Évidemment, à chaque fois qu’une image est générée avec son style, l’artiste touche des royalties ! C’est gagnant-gagnant donc.

L’outil intègre également un système de métadonnées basé sur le protocole C2PA, qui permet d’identifier clairement les images générées par IA et de les distinguer des créations originales.

L’objectif de Tess est donc clair : démocratiser la création d’images artistiques de qualité, en la rendant accessible au plus grand nombre, tout en rémunérant équitablement les artistes et leur permettant de garder la maitrise de leur art. C’est une bonne idée vous ne trouvez pas ?

Et les artistes dans tout ça ? Et bien si j’en crois le site de Tess, ils sont déjà plus de 100 à avoir déjà sauté le pas, séduits par ce nouveau modèle de rémunération. Maintenant si vous voulez devenir clients de la plateforme, ce n’est malheureusement pas encore ouvert à tous, mais une liste d’attente est en place pour vous inscrire et être tenu au courant.

L’Hôpital de Cannes victime d’une cyberattaque !

Alpes-Maritime : l'Hôpital Simone Veil de Cannes est actuellement victime d'une cyberattaque ! Certaines activités clés sont paralysées suite à cet incident de sécurité. Voici ce que l'on sait !

Malheureusement, l'Hôpital Simone Veil de Cannes vient s'ajouter à la longue liste d'hôpitaux victimes d'une cyberattaque, malgré tous les efforts effectués par les équipes techniques. Cette cyberattaque s'est visiblement déroulée dans la nuit du 15 au 16 avril, puisque les activités de l'Hôpital sont perturbées depuis mardi 16 avril. Plusieurs systèmes informatiques sont paralysés suite à cet incident.

En réponse à cet incident de sécurité, une cellule de crise a été activée "en lien avec l’Agence Régionale de santé PACA et le Groupement Hospitalier de territoire des Alpes Maritimes, le directeur et le président de la commission médicale d’établissement.", peut-on lire sur le compte X (Twitter) du centre. L'ANSSI est également sur le coup pour l'accompagnement technique.

Cette cyberattaque impact l'hôpital et ce dernier ne peut pas fonctionner normalement. Justement, en attendant un retour à la normale, les opérations non urgentes ont été reportées, tout comme les consultations. "Dans ce cadre, le CH est contraint de reporter l’activité programmée non urgente n’entraînant pas de perte de chance. Les consultations non urgentes sont également reportées jusqu’à retour à la normale.", a indiqué l'Hôpital Simone Veil sur X.

Pour le moment, aucune information n'a été publiée quant à l'origine de cette attaque. Nous ignorons s'il s'agit d'un ransomware. Si vous disposez d'informations supplémentaires, n'hésitez pas à commenter cet article ou à me contacter.

La semaine dernière, c'est la ville de Saint-Nazaire et son agglomération qui ont subi une cyberattaque.

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Ce robot dessine sur une ardoise magique comme un artiste digne des années 80

Vous êtes-vous déjà demandé comment dessiner comme un pro sur une ardoise magique, ce jouet iconique des années 80 ? Pas simple, même pour les artistes les plus talentueux, car pour les plus jeunes d’entre nous qui n’ont pas connu ce jouet, le but c’était de tracer des formes complexes d’un seul trait en bougeant les molettes verticalement et horizontalement. !

Mais grâce à la puissance du Raspberry Pi et un peu de bidouille, dessiner comme un vrai artiste sur cet objet est devenu un jeu d’enfant ou presque.

En effet, le maker Micah Tilton a eu l’idée géniale de créer un robot dessinateur pour Ardoise magique, piloté par un Raspberry Pi afin de reproduire n’importe quelle image dessus de manière très précise, sans se prendre la tête. Le principe est assez simple (sur le papier en tout cas…). Un Raspberry Pi 4 commande deux moteurs pas-à-pas, fixés sur les molettes de l’ardoise grâce à des adaptateurs imprimés en 3D.

Ensuite, un logiciel permet de transformer n’importe quelle image en une succession d’instructions pour guider le robot. L’image est d’abord redimensionnée à la résolution du jouet (plus ou moins 300 x 214 pixels), puis convertie en noir et blanc. Cette résolution a été choisie pour s’adapter parfaitement à la taille de l’écran de l’écran magique et un algorithme analyse ensuite comment la reproduire en un seul trait continu, comme en vrai.

Et voilà comme ce petit robot peut maintenant dessiner en live des images complexes comme des portraits, des paysages ou des personnages en quelques minutes à peine. Le programme utilise des techniques d’optimisation poussées pour améliorer les performances et la fluidité du tracé et comme par magie, on voit les traits se former progressivement sur la planche, guidés par les mouvements millimétrés des moteurs.

C’est franchement bluffant et un peu comme quand je regarde mon imprimante 3D bosser, ça a un petit côté hypnotique et fascinant.

Micah a partagé le code source ainsi que les plans des pièces nécessaires sur GitHub donc si vous avez un Raspberry Pi qui traîne et une grande sœur qui avait ce joujou, vous pourrez recréer votre propre robot dessinateur à la maison.

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