Vue lecture

Il y a de nouveaux articles disponibles, cliquez pour rafraîchir la page.

Mikerosoft – Oups la boulette chez Microsoft

Imaginez le bazar si quelqu’un ajoutait par erreur tous les Jean-Michel de votre entreprise dans une conversation de groupe ! C’est un peu ce qui est arrivé chez Microsoft cette semaine. De nombreux employés prénommés Mike ou Michael ont eu la surprise de se retrouver sans le vouloir dans une boucle d’échanges par mail.

Michael Schechter, le VP de Bing, raconte s’être réveillé avec une quantité inhabituelle d’emails non lus. Sur le coup, il a cru à un gros plantage en prod pendant la nuit, mais non, en fait c’est juste une personne qui s’est amusée à créer un groupe avec beaucoup de gens qui s’appellent Mike ou Michael chez Microsoft. Et pas de bol pour eux, ils sont nombreux !

Face à cette situation ubuesque, Michael a eu le réflexe de demander à Copilot (l’assistant d’IA de krosoft) de résumer le fil de discussion et croyez-moi, ça vaut son pesant de cacahuètes ! D’après Copilot, les participants ont commencé par demander des explications sur le but de ce groupe, tout en notant avec amusement qu’ils avaient le même prénom. Évidemment, ça n’a pas manqué de partir en vrille et chacun y est allé de sa petite blague, de jeux de mots rigolos comme renommer le groupe en « Mikerosoft« . Certains se sont même demandé avec humour si ce n’était pas un piège pour les virer !

Le plus drôle dans l’histoire, c’est que malgré les nombreux messages, personne n’a compris qui avait créé ce groupe ni pourquoi. Un beau mystère ! En attendant, les participants en ont profité pour faire connaissance. Si ça se trouve, il y en a même qui en ont profité pour corriger des bugs… roooh.

Ça rappelle quand même qu’il faut toujours faire attention avec les emails de groupe ou les mises en copie. Une erreur est vite arrivée et on a vite fait d’envoyer des conneries et de les regretter après ! Une histoire similaire a d’ailleurs eu lieu dans les années 90 selon Eric Lippert. Un type voulait contacter « Mike de Microsoft » qu’il avait rencontré à une conf sauf qu’il a réussi à chopper les adresses des 600 Mike de la boîte. La presse avait titré à l’époque « Heureusement qu’ils ne cherchaient pas Bill » !

L’histoire ne dit pas s’il vont s’organiser un barbecue ou séminaire entre Mike, mais je troue que « Mikerosoft », ça sonne quand même mieux que Microsoft, non ?

Source

TikTok Lite – l’UE exige des réponses sur la version rémunérée

Aïe aïe aïe, on dirait bien que ce cher TikTok s’est encore fourré dans un sacré pétrin ! Figurez-vous que ces petits malins ont eu la riche idée de lancer en douce une nouvelle fonctionnalité dans leur app, sobrement intitulée « Task & Rewards« , dispo en France et en Espagne. Jusque-là, rien de bien méchant, me direz-vous sauf que voilà, cette version soi-disant « light » du réseau social cache en fait un système de récompenses qui paye les utilisateurs en échange de leur fidélité. Et ça, ça ne plaît pas du tout à l’Union Européenne !

En effet, la Commission Européenne vient de sortir l’artillerie lourde en exigeant des réponses de la part de TikTok dans un délai de 24 heures. Pourquoi tant de précipitation ? Eh bien figurez-vous que cette nouvelle fonctionnalité « Task & Rewards » qui rémunère les utilisateurs de plus de 18 ans à coup de bons d’achat ou de « coins » virtuels en échange de leur attention, inquiète.

Toute d’abord, on peut légitimement se poser la question de l’impact d’un tel système sur la santé mentale des utilisateurs, et en particulier des plus jeunes. Parce que bon, encourager les gens à scroller comme des zombies pour gratter trois cacahuètes, c’est quand même un peu limite… Surtout quand on sait à quel point les réseaux sociaux peuvent générer des comportements addictifs. La Commission s’inquiète notamment de l’efficacité de la vérification de l’âge des utilisateurs et de la gestion des plaintes par la plateforme.

Ensuite, il y a la question épineuse de la protection des données personnelles parce que pour distribuer ses récompenses, TikTok va forcément récolter encore plus d’infos sur nos habitudes, nos goûts, nos clics… Bref, de quoi remplir gentiment sa base de données, nourrir son algorithme et cibler toujours plus finement les utilisateurs.

Et là, l’UE ne rigole pas, elle veut des réponses, et vite !!!

TikTok a donc 24 heures chrono pour fournir son évaluation des risques liés à ce nouveau programme et s’il s’avère que la boîte chinoise a encore une fois voulu capturer toutes nos données sans prendre les précautions qui s’imposent, ça risque de chauffer pour son matricule ! La Commission a des pouvoirs qui pourraient potentiellement forcer TikTok à revoir entièrement, voire stopper son modèle économique si des impacts toxiques son relevés.

Bien sûr, TikTok assure qu’il a pris toutes les dispositions nécessaires, genre limiter l’accès à la fonctionnalité « Task & Rewards » aux plus de 18 ans, plafonner les récompenses à environ 1€ par jour et limiter le temps passé quotidiennement sur l’app, pour gratter des points, à seulement une heure. Mais bon, on ne va pas se mentir, ça ressemble quand même furieusement à une stratégie pour garder les gens le plus longtemps possible sur la plateforme. Comme d’hab quoi.

Les associations de consommateurs en Europe avaient déjà tiré la sonnette d’alarme sur l’UX / UI de la plateforme, notamment l’utilisation de monnaie virtuelle pour créer des incitations à l’engagement. Mais à en juger par la surveillance exercée par la Commission sur l’approche de l’app chinoise en matière de conformité au Digital Services Act (DSA), celle-ci devra peut-être aller plus loin pour satisfaire les responsables de ce nouveau règlement européen.

Alors attention TikTok, l’UE a l’œil sur toi !

IA – Des biais de genre qui font froid dans le dos !

Malheureusement, j’ai une nouvelle qui va vous faire bondir de votre canapé ! 😱 Figurez-vous que nos chers modèles de langage d’IA, là, genre GPT-4, GPT-3, Llama 2 et compagnie, eh ben ils sont bourrés de biais de genre ! Si si, et c’est pas moi qui le dis, c’est l’UNESCO qui vient de sortir une étude là-dessus.

Cette étude, menée par des chercheurs de l’University College London (UCL) et de l’UNESCO, a fait de l’analyse de contenu pour repérer les stéréotypes de genre, des tests pour voir si les IA étaient capables de générer un langage neutre, de l’analyse de diversité dans les textes générés, et même de l’analyse des associations de mots liées aux noms masculins et féminins.

Bref, ils ont passé les modèles au peigne fin et les résultats piquent les yeux. Déjà, ces IA ont une fâcheuse tendance à associer les noms féminins à des mots comme « famille », « enfants », « mari », bref, tout ce qui renvoie aux stéréotypes de genre les plus éculés. Pendant ce temps-là, les noms masculins, eux, sont plus souvent associés à des termes comme « carrière », « dirigeants », « entreprise »… Vous voyez le tableau quoi. 🙄

Et attendez, ça ne s’arrête pas là ! Quand on demande à ces IA d’écrire des histoires sur des personnes de différents genres, cultures ou orientations sexuelles, là aussi ça part en vrille. Par exemple, les hommes se retrouvent bien plus souvent avec des jobs prestigieux genre « ingénieur » ou « médecin », tandis que les femmes sont reléguées à des rôles sous-valorisés ou carrément stigmatisés, genre « domestique », « cuisinière » ou même « prostituée » ! On se croirait revenu au Moyen-Âge !

Tenez, un exemple frappant avec Llama 2 : dans les histoires générées, les mots les plus fréquents pour les garçons et les hommes c’est « trésor », « bois », « mer », « aventureux », « décidé »… Alors que pour les femmes, on a droit à « jardin », « amour », « doux », « mari »…et le pire, c’est que les femmes sont décrites quatre fois plus souvent dans des rôles domestiques que les hommes.

Nombreux sont les gens de la tech qui se battent pour plus de diversité et d’égalité dans ce milieu, et voilà que les IA les plus avancées crachent à la gueule de tous des clichés dignes des années 50 ! Il est donc grand temps de repenser en profondeur la façon dont on développe ces technologies parce que là, non seulement ça perpétue les inégalités, mais en plus ça risque d’avoir un impact bien réel sur la société vu comme ces IA sont de plus en plus utilisées partout !

Alors ok, y a bien quelques boîtes qui arrivent mieux à limiter la casse, mais globalement, c’est la cata. Et le pire, c’est que ces biais viennent en grande partie des données utilisées pour entraîner les IA, qui deviennent à leur tour ce reflet de tous les stéréotypes et discriminations bien ancrés dans notre monde…

Mais attention, faut pas tomber dans le piège de dire que ces IA sont volontairement biaisées ou discriminatoires hein. En fait, ce sont juste des systèmes hyper complexes qui apprennent à partir des données sur lesquelles on les entraîne. Donc forcément, si ces données sont elles-mêmes biaisées, et bien les IA vont refléter ces biais. C’est pas qu’elles cherchent à discriminer, c’est juste qu’elles reproduisent ce qu’elles ont « appris ».

Mais bon, faut pas désespérer non plus hein. Déjà, des études comme celle de l’UNESCO, ça permet de mettre en lumière le problème et de sensibiliser l’opinion et les décideurs et puis surtout, il y a des pistes de solutions qui émergent. Les chercheurs de l’UNESCO appellent par exemple à renforcer la diversité et l’inclusivité des données d’entraînement, à mettre en place des audits réguliers pour détecter les biais, à impliquer davantage les parties prenantes dans le développement des IA, ou encore à former le grand public aux enjeux… Bref, tout un tas de leviers sur lesquels on peut jouer pour essayer de rééquilibrer la balance !

Alors voilà, je voulais partager ça avec vous parce que je trouve que c’est un sujet super important, qui nous concerne tous en tant que citoyens du monde numérique. Il est crucial qu’on garde un œil vigilant sur ces dérives éthiques et qu’on se batte pour que l’IA soit développée dans le sens du progrès social et pas l’inverse. Parce que sinon, on court droit à la catastrophe, et ça, même le plus optimiste des Bisounours ne pourra pas le nier !

N’hésitez pas à jeter un coup d’œil à l’étude de l’UNESCO, elle est super intéressante et surtout, continuez à ouvrir vos chakras sur ces questions d’éthique IA, parce que c’est un défis majeurs qui nous attend.

Allez, sur ce, je retourne binge-watcher l’intégrale de Terminator en espérant que ça ne devienne pas un documentaire… Prenez soin de vous les amis, et méfiez-vous des machines ! Peace ! ✌️

Source

Les sites porno devront bientôt vérifier votre âge avec votre carte bancaire

Je pense que cette news va faire mal aux fesses de beaucoup d’entre vous (désolé ^^) ! Figurez-vous que très bientôt, pour mater votre petite vidéo X sur vos sites de cul préférés, va falloir sortir la carte bleue. Et ouais, c’est la nouvelle lubie de nos chers dirigeants qui veulent à tout prix nous protéger, enfin surtout protéger les enfants de toutes ces cochonneries qui pullulent sur la toile.

Certes, on est tous d’accord sur le principe, mais est-ce qu’on a vraiment besoin de fliquer tout le monde comme ça ? Et surtout, est-ce que c’est vraiment efficace comme méthode ?

Parce que bon, soyons honnêtes deux minutes, un ado un peu dégourdi qui veut à tout prix mater un film de boules, va forcement trouver un moyen de contourner la censure hein. Quitte à piquer la carte de papa et maman pendant qu’ils ont le dos tourné. Ou alors il ira sur des sites plus underground, pas forcément très recommandables, et là bonjour les dégâts…

Mais bon, c’est comme ça, c’est la loi, et va falloir faire avec. L’Arcom, le gendarme de l’audiovisuel, vient donc de pondre son fameux référentiel (docx) qui détaille toutes les mesures que les sites pornos devront mettre en place pour vérifier que leurs utilisateurs ont bien la majorité sexuelle. Et autant vous dire que ça rigole pas !

Déjà, va falloir prouver son âge avec sa carte bancaire. Alors ok, c’est pas forcément l’idéal niveau vie privée, mais au moins c’est efficace. Enfin, en théorie, parce qu’en pratique, rien n’empêche un ado de 16-17 ans d’avoir une carte bleue. Ensuite, les sites devront mettre en place un contrôle d’âge dès la page d’accueil, avant même d’afficher le moindre contenu olé olé. Et ça, ça va en faire râler les plus pressés d’entre vous ^^.

Et attention, c’est pas fini ! Les sites devront aussi s’assurer que leur système de vérification d’âge est fiable à 100%. Alors là, bon courage… Parce qu’entre ceux qui vont essayer de gruger avec de fausses cartes, ou je ne sais quoi encore, ça va pas être de la tarte. Mais les éditeurs n’auront pas le choix, car si jamais l’un de leurs sites se fait gauler par l’Arcom en train de diffuser du contenu pornographique à un mineur, c’est pas juste une petite tape sur les doigts qu’ils vont se prendre. Non non, ce sera carrément une amende qui peut aller jusqu’à 250 000 euros, ou 4% du chiffre d’affaires mondial. Autant dire que ça calme direct !

Et si jamais le site fait le mariole et refuse d’obtempérer malgré les mises en demeure, et bien ce sera le blocage pur et simple qui l’attendra. Son nom de domaine sera bloqué par les FAI grâce à la toute POUISSANCE DU BLOCAGE PAR DNS (ah-ah), et basta. Pas de pitié pour les contrevenants !

Bon, et sinon, ça va se passer comment concrètement tout ce bordel ?

Eh bien figurez-vous que l’Arcom, dans son immense bonté, a prévu une période de transition de 6 mois. Pendant ce temps-là, les sites porno pourront se contenter d’une simple vérification de la carte bancaire, sans forcément aller jusqu’à l’authentification forte avec le fameux 3D Secure. Mais, ils devront tous avoir mis en place des solutions qui respecteront le cahier des charges strict de l’Arcom, avec notamment une sécurisation sans faille des données personnelles des utilisateurs. Je sais d’avance comment ça va se terminer… loool.

Enfin, dernière petite subtilité, et non des moindres : ce contrôle d’âge ne s’appliquera pas seulement aux sites basés en France, mais aussi à tous ceux installés à l’étranger et accessibles depuis la France. Alors ok, pour les gros sites genre Jacquie et Michel ou Dorcel, ça devrait pas poser trop de problèmes, mais pour les petits sites plus modestes, ça risque d’être une autre paire de manches…

Au moins vous savez maintenant ce qui vous attend.

Source

L’outrage en ligne – Une nouvelle connerie qui menace notre liberté d’expression

Tremblez, chers lecteurs, Big Brother arrive et il n’a pas le sens de l’humour !

Figurez-vous que nos honorables députés s’apprêtent, le 10 avril prochain, à adopter définitivement une loi qui risque de transformer le web français en cimetière de la liberté d’expression. Le projet de loi « visant à sécuriser et réguler l’espace numérique« , aussi rassurant que le sourire d’un crocodile, nous promet en effet une toute nouvelle terreur juridique : le délit de, je cite, « outrage en ligne« .

Ainsi, si jamais vous osez publier un contenu créant une « situation intimidante, hostile ou offensante » envers un quidam (mais surtout envers une personne de pouvoir, j’imagine), vous voilà bon pour un an de vacances à l’ombre et 3750 euros d’amende ! Et quand on vous dit « en ligne« , c’est large : réseaux sociaux, forums, et même les groupes WhatsApp privés, tout y passe ! À ce tarif, autant fermer Twitter.

Par contre, pas de panique si vos propos relèvent déjà d’infractions comme le harcèlement, les menaces ou les injures raciales. Ce nouveau délit exclut bizarrement ces cas-là… Cherchez l’erreur.

À l’origine de ce chef-d’œuvre, on retrouve donc notre champion Loïc Hervé, sénateur centriste autoproclamé grand pourfendeur du cyberharcèlement.

mdrrrrr…. il a l’air de kiffer Wikipédia en tout cas.

Et son idée géniale c’est de s’inspirer de l’outrage sexiste, déjà en vigueur, mais en retirant allègrement le côté sexuel. Résultat, un propos isolé un peu taquin ou un trait d’humour acide pourra vous valoir de goûter au régime des prisons françaises. Vive la proportionnalité et la bouffe de merde !

Mais le pire, c’est que la notion d’outrage en ligne est tellement vague et subjective qu’elle pourrait s’appliquer à peu près à tout et n’importe quoi. Et « Situation intimidante, hostile ou offensante« , ça vous parle ? Non ?

Normal, c’est du grand n’importe quoi juridique, comme le soulignent les avocats Tewfik Bouzenoune et Arié Alimi. Ce dernier qualifie d’ailleurs cette loi de « nouvel outil extrêmement lourd de restriction de la liberté d’expression« .

Et pour couronner le tout, sachez que les flics pourront vous mettre direct une prune de 300 euros, façon amende forfaitaire, sans passer par la case tribunal. La team Police / Politique de Twitter va kiffer. Plus besoin d’aller chouiner dans les jupes d’Elon dès qu’ils sont vexés. Un petit signalement et hop !

Super pratique pour embastiller les emmerdeurs sans s’embarrasser de la présomption d’innocence. La Défenseure des droits elle-même, Claire Hédon, s’alarme de ce « pouvoir considérable » confié aux forces de l’ordre et des risques « d’arbitraire » et « d’erreurs ». Mais bon, comme dit Robert, « pas vu, pas pris » !

Le plus savoureux dans tout ça ?

C’est que les députés avaient déjà courageusement supprimé ce délit liberticide lors de l’examen du texte. Mais c’était sans compter sur les sénateurs qui l’ont réintroduit en force en Commission mixte paritaire tel un zombie législatif. Internet, ça leur fait tellement peur ^^, faut les comprendre.

Alors oui, certains diront qu’il faut bien lutter contre les trolls et autres harceleurs du web. C’est certain, mais fallait-il vraiment pour cela pondre un texte aussi mal fichu et potentiellement ravageur pour la liberté d’expression ? Fallait-il sacrifier notre liberté de ton, notre droit à l’humour même acide ? J’ai comme un doute.

Toutefois, une petite lueur d’espoir subsiste : le Conseil constitutionnel pourrait bien censurer cet article 5 bis mal embouché, et ce pour deux raisons. D’abord parce qu’il porte une atteinte disproportionnée à notre droit fondamental de dire ce qu’on pense. Ensuite parce que ces fameuses « amendes forfaitaires » sont normalement réservées aux délits « aisément constatables ». Autant dire qu’avec une infraction aussi nébuleuse et piégeuse, ça risque de coincer sévère.

En attendant, si ce texte indigne devait entrer en vigueur en l’état, je vous parie que l’autocensure deviendra la règle sur les réseaux sociaux français. Plus personne n’osera égratigner le moindre puissant de peur de finir au trou. Formidable victoire de la liberté sur l’obscurantisme, n’est-ce pas ?

Merci en tout cas à Mediapart pour son article et espérons que cela contribuera à faire reculer nos élus avant qu’il ne soit trop tard. La démocratie s’accommode toujours très mal de ce genre de lois scélérates même quand elles sont maquillées en croisade vertueuse.

❌