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Tess – En route vers une IA génératrice d’images qui rémunère les artistes

Les générateurs d’images IA actuels comme Midjourney, Dall-E et j’en passe, font polémique puisqu’ils piochent allégrement dans les œuvres des artistes sans leur consentement ni rémunération. Mais des solutions sont en train de se mettre en place pour les entreprises qui souhaiteraient utiliser l’IA pour illustrer leurs supports sans pour autant piller les artistes.

Une de ces solutions, c’est Tess qui propose une approche que j’ai trouvée intéressante puisqu’elle met en place des collaborations avec des créateurs pour utiliser leur style dans des modèles de diffusion d’images.

Concrètement, chaque modèle d’IA est entraîné sur le style visuel d’un artiste unique, avec son accord puis l’outil utilise un SDXL custom (Stable Diffusion) pour générer les images. Évidemment, à chaque fois qu’une image est générée avec son style, l’artiste touche des royalties ! C’est gagnant-gagnant donc.

L’outil intègre également un système de métadonnées basé sur le protocole C2PA, qui permet d’identifier clairement les images générées par IA et de les distinguer des créations originales.

L’objectif de Tess est donc clair : démocratiser la création d’images artistiques de qualité, en la rendant accessible au plus grand nombre, tout en rémunérant équitablement les artistes et leur permettant de garder la maitrise de leur art. C’est une bonne idée vous ne trouvez pas ?

Et les artistes dans tout ça ? Et bien si j’en crois le site de Tess, ils sont déjà plus de 100 à avoir déjà sauté le pas, séduits par ce nouveau modèle de rémunération. Maintenant si vous voulez devenir clients de la plateforme, ce n’est malheureusement pas encore ouvert à tous, mais une liste d’attente est en place pour vous inscrire et être tenu au courant.

Un agent SSH qui exploite la backdoor XZ

Si vous me lisez assidument, vous avez surement tout capté à la fameuse backdoor XZ découverte avec fracas la semaine dernière. Et là je viens de tomber sur un truc « rigolo » qui n’est ni plus ni moins qu’une implémentation de la technique d’exploitation de cette backdoor XZ, directement à l’intérieur d’un agent SSH.

Pour rappel, un agent SSH (comme ssh-agent) est un programme qui tourne en arrière-plan et qui garde en mémoire les clés privées déchiffrées durant votre session. Son rôle est donc de fournir ces clés aux clients SSH quand ils en ont besoin pour s’authentifier, sans que vous ayez à retaper votre phrase de passe à chaque fois.

Cet agent démoniaque s’appelle donc JiaTansSSHAgent, en hommage au cybercriminel qui a vérolé XZ, et ça implémente certaines fonctionnalités de la fameuse backdoor sshd XZ. En clair, ça vous permet de passer par cette backdoor en utilisant votre client SSH préféré.

Ce truc va donc d’abord générer sa propre clé privée ed448 avec OpenSSL puis, il faudra patcher la liblzma.so avec la clé publique ed448 correspondante. Là encore, rien de bien méchant, c’est juste un petit script Python et enfin, dernière étape, faudra patcher votre client SSH pour qu’il ignore la vérification du certificat.

Et voilà !

Une fois que vous avez fait tout ça, vous pouvez vous connecter à cœur joie avec n’importe quel mot de passe sur n’importe quel serveur qui dispose de cette faille. Bon après, faut quand même faire gaffe hein, c’est pas un truc à utiliser n’importe comment non plus. Vous devez respecter la loi, et expérimenter cela uniquement sur votre propre matériel ou avec l’autorisation de votre client si vous êtes par exemple dans le cadre d’une mission d’audit de sécurité. Tout autre utilisation vous enverra illico en prison, alors déconnez pas !

Voilà les amis, vous savez tout sur JiaTansSSHAgent maintenant. Pour en savoir plus, rendez-vous sur le repo GitHub de JiaTanSSHAgent.

Area 51 – Le code source du jeu culte dispo sur GitHub

Ça y est les rétro-gamers, c’est le moment de boucler vos combinaisons et de prendre vos meilleures armes, car le code source du jeu culte Area 51 vient d’être rendu public ! Ce FPS de science-fiction sorti en 2005 nous plongeait dans les entrailles de la fameuse base militaire du Nevada, qui selon la légende est le théâtre d’expériences ultra-secrètes sur des extraterrestres. Développé par Midway Studios Austin, le jeu était sorti à l’époque sur PS2, Xbox et PC. Il s’agissait en fait d’un remake du jeu de tir au pistolet optique Area 51 des salles d’arcade, sorti dix ans plus tôt.

Dans cet épisode, on incarnait Ethan Cole, un agent en combinaison HAZMAT envoyé dans la zone 51 pour nettoyer la base d’un virus mutant qui a transformé le personnel en monstres sanguinaires. Un casting trois étoiles avait été réuni pour le doublage, avec David Duchovny (X-Files) dans le rôle principal, Marilyn Manson qui jouait Edgar un extraterrestre gris retenu prisonnier, et des acteurs comme Powers Boothe (Deadwood) ou Nolan North (Uncharted).

Malgré des critiques mitigées et des ventes décevantes, Area 51 est devenu un petit jeu culte pour son ambiance SF bien fichue, son gameplay nerveux et ses fusillades en vue subjective bien foutues pour l’époque. Mais alors qu’il était tombé dans un relatif oubli, voilà que ce bon vieux jeu refait surface de manière totalement inattendue en 2023 !

Le code source du jeu, datant du 31 mars 2005 c’est à dire juste avant la sortie officielle, a été retrouvé par hasard lors d’un vide-grenier chez un ancien développeur de THQ. Il a été mis en ligne sur GitHub par un groupe de fans dans l’espoir de faire revivre ce titre oublié. On y trouve tout le code du moteur Entropy Engine, la logique du jeu, ainsi que des versions Xbox, PS2 et même une ébauche de portage GameCube qui avait été annulé à l’époque. C’est une véritable mine d’or pour les archéologues du jeu vidéo et une occasion unique d’étudier les entrailles d’un titre commercial des années 2000.

Si vous êtes développeur, voilà une belle occasion de mettre la main à la pâte pour essayer de faire tourner Area 51 sur les machines actuelles. Pas mal de boulot en perspective pour arriver à compiler ce vieux code, retrouver les bons outils et débugger le bouzin, mais ça peut être un sacré défi intéressant. Et si vous voulez rejoindre la communauté de dingues qui s’est montée autour du projet, un Discord est même disponible pour échanger. De quoi raviver la flamme des vieux geeks nostalgiques de ce bon FPS à l’ancienne.

Rien que pour le plaisir de retrouver cette ambiance de thriller SF à la X-Files et de défourailler du mutant au fusil à pompe dans les couloirs glauques de la zone 51, ça vaudrait presque le coup d’essayer de le faire remarcher sur nos bécanes modernes. Imaginez le kiff d’ajouter en plus des mods, du online, ou de mixer ça avec un casque VR pour une expérience encore plus immersive ! Bon allez j’arrête de m’emballer, faudrait déjà réussir à recompiler ce bin’s et c’est pas gagné…

Mais quand même, on ne peut que saluer cette initiative de fans passionnés qui s’unissent pour sauver de l’oubli numérique ce petit morceau d’histoire du jeu vidéo. En espérant que ça inspirera d’autres projets de résurrection de vieux jeux abandonnés ! Comme disait l’autre, « le code source est éternel, seul le compilateur est volatile ». Ou un truc comme ça.

Le retour du Roi (pas du tout)

— Article rédigé par l’ami Remouk (DansTonChat) – Merci à lui —

Mini article pour un mini jeu, mélangeant puzzle et petites histoires : celles d’un jeune homme qui rêve d’être roi. 👑 À nous de le mener vers le bon chemin ! Plusieurs histoires car si l’on démarre toujours au même endroit, différentes issues sont possibles dans Storyblocks: The King. Disponible en téléchargement sur Switch, PS4/PS5, XBox et Microsoft Store depuis… Aujourd’hui ! 😮

Le principe est tout simple : on dispose de tuiles, toutes identiques, elles ont la forme d’un domino. Il faut les positionner pour créer un chemin menant notre point de départ à une des sorties disponibles sur le terrain. Quelques contraintes : le chemin ne doit pas proposer de « fourches » ou de boucles, et doit absolument utiliser toutes les tuiles proposées !

Dit comme ça, cela pourrait sembler super facile… Et ça l’est. 😀 Hormis quelques moments où on doit réorganiser nos tuiles pour tomber tout pile sur une sortie, il y a peu d’erreurs possibles. Il manque une vraie part de réflexion : peut-être avec des tuiles différentes, des passages obligatoires… Dommage.

Aussi, les contrôles, sur console en tout cas (jeu testé sur Switch), requièrent trop de précision, le stick est trop sensible. Donc on se goure souvent… Ça casse parfois les couil… le côté zen de l’expérience. La partie sonore est sans grand intérêt. Les différents petits récits, débloqués à chaque nouvel embranchement que l’on choisira d’atteindre, sont malheureusement trop basiques. Pas très bien écrits, peu recherchés.

Bon vous l’aurez compris, ce petit jeu dispose d’un concept sympa mais qui aurait mérité d’être creusé avec des mécaniques supplémentaires, des histoires plus travaillées, un gameplay + agréable… C’est une petite déception. 🙁 Mais alors pourquoi en parler ? La première raison c’est que j’ai reçu une version du jeu pour le tester, donc je respecte mon engagement. La deuxième, ce sera pour vous éviter de perdre une poignée d’euros en voyant ce concept et cet habillage si sympa, si jamais vous le croisez par hasard sur un store et qu’il vous fait de l’œil. 😉 En espérant qu’ils fassent mieux lors d’un 2nd volet ! 🙏

Lancez Windows de XP à la version 11 dans un conteneur Docker

Vous en avez marre de devoir garder une vieille bécane sous Windows juste pour faire tourner ce vieux logiciel qui ne marche que sous XP ? Ou alors vous aimeriez bien tester la dernière version de Windows 11 mais vous n’avez pas envie de vous embêter à l’installer sur une vraie machine ? Dans les deux cas, j’ai la solution qu’il vous faut !

Grâce au projet open-source Windows dans un conteneur Docker, vous allez pouvoir faire tourner n’importe quelle version de Windows directement dans Docker, le tout avec une accélération KVM et même un affichage dans votre navigateur web si besoin.

Pour faire simple, il vous suffit de récupérer l’image Docker dockurr/windows, de la démarrer avec quelques options bien choisies, puis de vous connecter sur le port 8006 avec votre navigateur. Et là, magie, l’installation de Windows va se lancer automatiquement ! Vous n’avez plus qu’à vous détendre le temps que ça se termine. Une fois sur le bureau, votre installation de Windows est prête à l’emploi. Vous pouvez commencer à bricoler dessus comme sur une vraie machine. Le pied !

Par défaut c’est Windows 11 qui sera installé, mais vous pouvez très facilement choisir une autre version en passant la variable d’environnement VERSION dans votre fichier docker-compose.yml. Vous avez l’embarras du choix :

  • win11 : Windows 11 Pro
  • win10 : Windows 10 Pro
  • ltsc10 : Windows 10 LTSC
  • win81 : Windows 8.1 Pro
  • win7 : Windows 7 SP1
  • vista : Windows Vista SP2 (pour les nostalgiques)
  • winxp : Windows XP SP3 (carrément old-school)
  • 2022 : Windows Server 2022
  • 2019 : Windows Server 2019
  • 2016 : Windows Server 2016
  • etc…

Et si vous voulez pousser encore plus loin, sachez qu’il est même possible d’installer une version allégée de Windows comme Tiny11 ! Pour ça, il vous suffit de passer la valeur tiny11 à la variable VERSION. Idéal pour avoir un Windows léger qui tourne comme une horloge dans un conteneur.

Ça se lance via Docker Compose :

version: "3"
services:
  windows:
    container_name: windows
    image: dockurr/windows-arm
    devices:
      - /dev/kvm
    cap_add:
      - NET_ADMIN
    ports:
      - 8006:8006
      - 3389:3389/tcp
      - 3389:3389/udp
    stop_grace_period: 2m
    restart: on-failure

Ou directement comme ceci :

docker run -it --rm --name windows -p 8006:8006 --device=/dev/kvm --cap-add NET_ADMIN --stop-timeout 120 dockurr/windows

Bon par contre, le viewer VNC accessible dans le navigateur c’est surtout pratique pendant l’installation. Pour une utilisation plus sérieuse, mieux vaut utiliser un vrai client RDP en se connectant sur l’IP du conteneur Docker avec l’utilisateur docker. Il y a de très bons clients RDP dispos, que ce soit pour Android, iOS, Linux (rdesktop) ou même Windows où c’est carrément intégré à l’OS.

Évidemment, ne vous attendez pas à des miracles niveau performances, on parle d’un Windows qui tourne dans un conteneur Docker quand même ^^. D’ailleurs par défaut le conteneur a le droit à seulement 2 cœurs de CPU et 4 Go de RAM, ce qui correspond à la config minimale requise par Windows 11. Mais ça reste largement suffisant pour faire des tests ou utiliser des vieux logiciels.

Si jamais vous avez besoin de plus de ressources, vous pouvez augmenter ça facilement en ajoutant les variables d’environnement RAM_SIZE et CPU_CORES dans votre docker-compose.yml. Pareil si vous voulez augmenter la taille du disque virtuel qui fait 64 Go par défaut, c’est possible en passant l’option DISK_SIZE. Par exemple pour avoir un disque de 256 Go :

environment:
DISK_SIZE: "256G"

Enfin, si vous voulez bidouiller plus en profondeur, sachez qu’on peut même passer des périphériques entiers (disques, clés USB…) au conteneur pour que Windows puisse y accéder directement. Je vais pas m’étendre plus, je vous laisse aller consulter la doc.

Bref, vous l’aurez compris, ce projet est une petite merveille pour tous ceux qui ont besoin de faire tourner Windows dans un environnement isolé et facile à mettre en place. Que ce soit pour tester une appli, monter un labo ou même utiliser un logiciel qui ne tourne que sous Windows, ça peut dépanner dans plein de situations.

Et le meilleur dans tout ça ?

C’est que le projet ne contient que du code open-source et n’embarque aucun élément propriétaire. Les clés de licence utilisées dans le projet sont celles fournies par Microsoft à des fins de test. Donc a priori, c’est totalement légal. Après c’est sûr, faudra pas venir se plaindre si Microsoft n’est pas content qu’on fasse tourner Windows dans un conteneur Docker… 😀

Merci à Lorenper

The Nicest Place on the Internet – Un réconfort virtuel plein d’humanité

Laissez-moi vous parler d’un petit coin de paradis sur la toile qui réchauffe le cœur et l’âme comme un chocolat chaud par un soir d’hiver glacial. Bienvenue sur The Nicest Place on the Internet, le site où la bienveillance et la douceur règnent en maîtres !

Si vous avez passé une journée pourrie, que tout part en cacahuète, que vous êtes au bout du rouleau, ce site vous tend les bras avec une ribambelle de vidéos de parfaits inconnus qui vous font des câlins virtuels. Bon, faudra pas trop vous emballer non plus hein, je n’y suis pas encore, mais y’a un petit côté réconfortant et attachant.

On y trouve des gens de tous horizons : des jeunes, des moins jeunes, des geeks, des mamies, des zombies, des astronautes… Une joyeuse farandole d’humanité qui vous serre dans ses bras numériques avec un sourire jusqu’aux oreilles.

Et vous savez quoi ? Vous aussi vous pouvez participer à cette grande chaîne de l’amour ! Il vous suffit d’enregistrer votre propre vidéo de câlin, de la poster sur YouTube et de l’envoyer au site. Vos bras réconfortants iront alors apporter un peu de chaleur et de réconfort à quelqu’un qui en a bien besoin quelque part sur cette planète.

Alors certes, les grincheux et les rabat-joie diront que tout ça est bien niais et cucul la praline. Mais dans un monde où les réseaux sociaux virent souvent au pugilat généralisé (coucou Twitter !!) et où la bienveillance se fait rare, ce genre d’initiative ne peut pas faire de mal. Au contraire, elle nous rappelle que derrière chaque écran, chaque pseudo, il y a un être humain avec ses hauts, ses bas, et son besoin de connexion et de réconfort.

Donc la prochaine fois que vous avez une petite baisse d’énergie, que les trolls et les haters vous minent le moral, faites un petit détour par The Nicest Place on the Internet et laissez cette vague de douceur et d’humanité vous submerger.

The Elevator – Un court-métrage Star Wars très fun

Imaginez-vous un instant dans la peau d’un Stormtrooper, ces soldats de l’Empire galactique reconnaissables entre mille avec leur armure blanche immaculée. Votre nom est TK-FNG, et aujourd’hui ce n’est vraiment pas votre jour de chance puisque vous vous retrouvez coincé dans un ascenseur en compagnie de votre supérieur hiérarchique, le grand, l’unique, le terrifiant Dark Vador en personne.

Déjà que la situation n’est pas des plus confortables, voilà que le Seigneur Sith se met à faire quelque chose de très surprenant. Mais je ne vous en dis pas plus et je vous laisse le regarder…

Ça a été réalisé par le talentueux Peter Haynes et ce dernier n’en est pas à son coup d’essai, puisqu’il est également le créateur de la série web AFK qui suit les mésaventures d’un groupe de gamers propulsés dans l’univers de leur jeu vidéo préféré.

Pour info, le rendu graphique de ce court métrage, chaque détail, des reflets sur l’armure du stormtrooper à la fluidité des mouvements de Dark Vador a été entièrement réalisé grâce à Unreal Engine 5.1 et Iclone.

Chouette non ?

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Hiddify – La solution tout-en-un pour contourner tous types de censures sur le net

En France nous avons la chance d’avoir un Internet qui n’est pas censuré, hormis quelques sites web bloqués de manière très peu efficaces via DNS. Évidemment, comme dans toutes les grandes démocraties, on doit quand même être un petit peu surveillé. Toutefois, si vous vous trouvez dans un endroit où vous avez besoin de contourner du filtrage, du blocage et de sécuriser vos connexions, je vous présente aujourd’hui Hiddify qui va vous faire zizir.

Le projet Hiddy se compose d’un client, mais surtout d’un serveur baptisé Hiddify-Manager qui vous permet de créer votre propre serveur VPN et d’en fournir les accès à vos amis ou collègues. L’outil prend en charge plus de 20 protocoles, dont Reality et Telegram proxy, pour contourner le filtrage, ce qui en fait une solution totalement optimisée pour le contournement de la censure dans des pays un peu chauds sur le sujet comme la Chine, la Russie ou encore l’Iran.

L’outil est vraiment chouette, en plus il est multiplateforme (codé avec Flutter), il est décentralisé, et surtout totalement open source et gratuit.

Parmi les principaux atouts de Hiddify-Manager, on peut citer son installation flash éclair les doigts dans le nez, la prise en charge de Xray et Sing-box, la mise à jour et la sauvegarde automatique, ainsi que la connexion à Cloudflare via l’API de ce dernier. Comme je le disais plus haut, Hiddify-Manager intègre également un proxy Telegram, du DNS over HTTPS (DoH), de la gestion des utilisateurs à l’aide d’un bot Telegram et un WARP dédié pour contourner certaines restrictions.

Il est également possible de l’utiliser avec plusieurs noms de domaines, de configurer automatiquement les adresses IP de vos CDN et donc de gérer plusieurs configurations actives.

Grâce à Hiddify-Manager, vous pourrez aussi mettre une limite de temps et de trafic (QoS) pour chaque utilisateur, leur afficher des pages dédiées pour qu’ils puissent visualiser leur conso data, mais également leur proposer les fichiers de config et les clients dédiés nécessaires pour rejoindre votre réseau.

Hiddify Manager est surtout conçu pour résister à la détection des organismes en charge de filtrer le net tout en évitant les attaques habituelles sur le serveur. Mais bien que les possibilités de détections soient réduites au max, n’oubliez pas quand même de désactiver tous les ports, sauf le 22, 80 et 443.

Côté client, disponible sur Google Play, mais également sous macOS et Windows, Hiddify-Next vous permettra de vous connecter facilement au réseau Hiddify que vous aurez monté, en utilisant une variété de protocoles comme Vless, Vmess, Reality, TUIC, Hysteria, SSH…etc. Notez qu’il est possible de s’y connecter avec d’autres clients VPN comme Sing-box, Streisand, ShadowRocket et bien d’autres.

Voilà y’a plus qu’à déployer ça sur n’importe quel serveur Ubuntu ou directement dans le cloud chez Oracle, OVH, Azure et j’en passe !

Pour vous lancer, tous les tutos sont ici. Amusez-vous bien !

Merci à Lorenper

Pinokio – Automatisez et scriptez vos IA en un clic

Imaginez que vous puissiez installer, exécuter et automatiser n’importe quelle application qui fait de la bonne grosse IA en un seul clic. Plus besoin d’ouvrir un terminal, de taper des commandes que j’aime tant comme git clone, conda install ou pip install. Fini la galère des environnements d’exécution puisque tout est automatisé, et aussi simple à utiliser qu’un navigateur web.

C’est exactement ce que propose Pinokio !

Grâce à Pinokio, n’importe quelle application en ligne de commande peut être portée pour s’exécuter directement dans le navigateur. Les scripts d’installation, les scripts Python, les commandes shell…etc, tout peut être automatisé notamment grâce à son propre langage de script JSON et une API JSON-RPC.

On y retrouve également un bonne grosse bibliothèques de scripts permettant d’installer outils d’IA comme SUPIR (pour faire de la restauration d’images), un chatbot Ollama ou encore des trucs autour de Stable Diffusion pour faire des images.

Pinokio supporte également les agents autonomes qui peuvent s’exécuter sans aucune intervention humaine. Imaginez par exemple un bot Discord qui s’auto-héberge, récupère automatiquement de nouvelles données, met à jour son modèle d’IA et répond aux utilisateurs, le tout sans supervision. Avec Pinokio, ce genre de truc est possible.

Ce que je veux que vous compreniez, c’est que Pinokio n’est pas juste un installeur d’outils IA. C’est vraiment un environnement complet pour coder vos propres scripts et automatiser l’IA sur votre macine. Je vous invite à creuser la documentation pour en savoir plus.

Pour vous montrer la partie émergé de l’iceberg de cet outil, je vous ai fait un modeste tutoriel vidéo, disponible sur mon Patreon. Si vous n’en faites pas encore partie, c’est le moment de me rejoindre sur https://patreon.com/korben. En plus d’accéder à des contenus en avant première, vous soutiendrez mon travail et m’aiderez à continuer de partager avec vous mes expérimentations et découvertes.

MM1 – L’IA multimodale d’Apple qui « pense » différemment

Vous pensiez qu’Apple se contentait de suivre les autres géants de la tech en matière d’intelligence artificielle ? Détrompez-vous ! La firme de Cupertino vient de dévoiler les secrets de son nouveau modèle d’IA baptisé MM1, et croyez-moi, ça décoiffe grave !

Alors que Google mise sur son modèle Gemini pour booster les fonctionnalités IA d’iOS 18, Apple a décidé de tracer sa propre route avec MM1. L’idée de génie ? Utiliser un dataset diversifié qui mélange allègrement du texte et des images pour entraîner cette IA nouvelle génération.

Résultat, MM1 est capable de générer des légendes pour des images de manière hyper précises, de répondre à des questions posées sur des images et même d’inférer du langage naturel à partir d’indices linguistiques et visuels. Une vraie bête de compétition !

En combinant différentes méthodes d’entraînement issues d’autres IA avec ses propres techniques maison, Apple espère ainsi rattraper son retard sur des mastodontes comme Google ou OpenAI. Et vu le niveau de performances annoncé, y a de quoi être optimiste !

Alors comment ça fonctionne ?

Et bien si vous montrez une photo de votre chat à MM1, non seulement il sera capable de le reconnaître et de le décrire avec une précision redoutable, mais il pourra aussi répondre à des questions du genre « De quelle couleur est son collier ? » ou « A-t-il l’air joueur ou paresseux sur cette image ?« .

Dans l’exemple réel ci-dessous, on lui demande combien il devra payer pour les bières (photo 1) d’après le menu (photo 2). Et c’est le seul à répondre correctement, et précisemment.

Bluffant, non ?

Et ce n’est qu’un exemple parmi d’autres. Apple étant Apple, on peut s’attendre à ce que MM1 révolutionne notre façon d’interagir avec nos devices. Pourquoi pas imaginer une app qui génère automatiquement la description textulle d’une scène que vous auriez photographié ? Ou un mode « sous-titres » universel qui retranscrirait en temps réel tout ce que votre iPhone voit et entend ? Les possibilités sont infinies dès que l’IA est embarquée !

Bien sûr, tout cela n’est encore qu’à l’état de recherche pour le moment. Mais connaissant Apple, on peut parier que la firme mettra rapidement en application les promesses de MM1 dans ses futurs produits et services. iOS 19 propulsé par une IA multimodale surpuissante, ça envoie du rêve, je ne vous le cache pas.

Avec MM1, Apple prouve une fois de plus sa capacité à innover. Pendant que les autres géants de la Silicon Valley se contentent d’améliorer leurs modèles existants, la marque à la pomme préfère partir d’une feuille blanche pour inventer l’IA de demain. Comme dirait l’autre, « think different », ça a du bon ! 😎

Alors, vous en pensez quoi de ce MM1 ? Hâte de voir ce qu’Apple nous réserve pour la suite.

Perso, j’ai déjà hâte de discuter avec mon iPhone comme s’il était mon meilleur pote. Au moins, j’aurais un pote ^^.

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Malwarebytes 5.0 est là !

Les amis, ça y est, Malwarebytes 5.0 tout frais démoulé est dans la place ! 🎉

Après presque 5 ans depuis la dernière version majeure, les p’tits gars de chez Malwarebytes nous ont pondu une nouvelle mouture de leur célèbre outil de sécurité. Et attention, c’est du lourd ! Enfin, à première vue en tout cas…

Alors, qu’est-ce qui a changé ?

Eh bien déjà, l’interface a été totalement « reimaginée », pour reprendre leur jargon marketing. On a le droit à un nouveau dashboard tout beau tout propre, centré sur 3 widgets principaux : Sécurité (pour lancer des scans ou voir l’historique), Confidentialité en ligne (en gros pour vous refourguer leur VPN maison), et un truc nommé « Trusted Advisor » (conseiller de confiance ??).

Ce fameux « conseiller de confiance », c’est un peu la nouveauté phare de cette version.

Son but ? Vous filer des infos en temps réel sur l’état de protection de votre bécane, avec un score et des recommandations d’expert. Sur le papier, ça a l’air plutôt cool. Mais en pratique, c’est un peu limité… Le score se base essentiellement sur les réglages de Malwarebytes lui-même, genre est-ce que la protection temps réel est activée, est-ce que les mises à jour automatiques sont en place, etc. Bref, ça ne va pas chercher bien loin. Dommage !

Sinon, pas de révolution côté sécurité pure à première vue. Malwarebytes annonce que les scans devraient mieux fonctionner sur les écrans haute résolution et que l’interface sera plus véloce. Ça c’est une bonne nouvelle ! Parce que bon, sur certaines machines, les anciennes versions ça ramait pas mal… Wait & see comme on dit.

Ah et pour les réglages, y a 2-3 trucs à savoir.

Par défaut MB 5.0 envoie désormais vos stats d’utilisation et les menaces détectées au QG de la firme. Vous pouvez le désactiver dans les paramètres si ça vous chante (et je vous le conseille !). Vous pouvez aussi toujours ne pas utiliser Malwarebytes en tant que solution de sécurité principale de Windows si vous préférez laisser faire l’antivirus intégré.

Dans les nouveaux réglages intéressants, on note l’option pour scanner les rootkits (désactivée par défaut), la détection des modifications suspectes (activée) et tout un tas de notifications (activées aussi, évidemment 🙄).

Dernier point qui fâche un peu : ce satané widget VPN qu’on ne peut pas virer de l’interface ! Si vous n’êtes pas abonné à la formule « Premium Plus » de Malwarebytes, ce machin ne vous servira à rien mais il squattera quand même votre tableau de bord… C’est ballot.

Bref, vous l’aurez compris, cette version 5.0 est surtout un gros changement cosmétique. Quelques ajustements bienvenus côté technique, mais rien de vraiment révolutionnaire sous le capot apparemment. Le fameux conseiller Trusted Advisor est un peu gadget à mon humble avis. À voir si Malwarebytes va bosser dessus pour le rendre vraiment utile à l’avenir.

Comme d’habitude, si ça vous branche, c’est dispo sous Windows, Mac, iOS, et Android en cliquant ici.

Après, les premières impressions sont plutôt positives concernant la vélocité et la consommation de ressources, c’est déjà ça de pris ! Faudra creuser un peu plus pour voir si la protection est vraiment au rendez-vous face à la concurrence.

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Copilot passe à GPT-4 Turbo gratuit pour tous sur Windows 11

Vous en avez entendu parler, peut-être même que vous l’avez déjà testé, mais cette news devrait quand même vous intéresser si vous faites partie des chanceux qui ont accès à Copilot, l’assistant IA de Microsoft. Car hier, la firme de Redmond a annoncé une sacrée mise à jour pour son chatbot intégré à Windows 11. En effet, d’après cette news parue sur Neowin.net, Microsoft vient de booster les performances de Copilot en y intégrant le tout dernier modèle de langage GPT-4 Turbo développé par OpenAI.

Auparavant, pour pouvoir utiliser GPT-4 Turbo dans Copilot, il fallait souscrire à l’abonnement Copilot Pro à 20$ par mois. Pas donné quand même. Mais bonne nouvelle, Mikhail Parakhin, le grand chef de la pub et des services web chez Microsoft, a annoncé sur son compte X (ex-Twitter) que GPT-4 Turbo était désormais disponible gratuitement pour tous les utilisateurs de Copilot, après pas mal de boulot apparemment.

On va tous pouvoir en profiter !

Pour rappel, GPT-4 Turbo c’est le dernier cri en matière de modèle de langage IA. Il a été dévoilé par OpenAI en novembre dernier et il permet notamment de traiter des prompts beaucoup plus longs, jusqu’à 300 pages, grâce à une fenêtre de contexte élargie à 128 000 tokens (128L). Autant dire que ça ouvre pas mal de possibilités pour les utilisateurs.

Microsoft avait promis d’intégrer le support de GPT-4 Turbo en décembre, mais jusqu’à présent c’était réservé aux abonnés Copilot Pro. Ceux-ci pourront d’ailleurs toujours choisir d’utiliser l’ancien modèle GPT-4 s’ils le préfèrent, via une option dans les paramètres.

En parlant de Copilot Pro, Microsoft a aussi annoncé cette semaine que les abonnés pouvaient maintenant accéder à Copilot GPT Builder, un nouvel outil permettant de créer ses propres chatbots personnalisés sans aucune connaissance en programmation. Plutôt balèze. Et le top, c’est que ces chatbots pourront ensuite être partagés avec n’importe qui, même ceux qui n’ont pas Copilot Pro.

Bref, vous l’aurez compris, ça bouge pas mal du côté de Copilot en ce moment. Et visiblement, ce n’est pas fini. Selon une fuite repérée dans des documents promotionnels de Samsung, de nouvelles fonctionnalités devraient bientôt arriver, notamment une meilleure intégration entre Copilot et l’app Phone Link de Microsoft pour les smartphones Galaxy.

Alors perso, j’ai hâte de tester tout ça. Déjà que Copilot était plutôt impressionnant, avec GPT-4 Turbo ça promet de nouvelles possibilités assez dingues. Et puis le fait que ce soit désormais gratuit pour tous les utilisateurs, c’est quand même un sacré argument. Pas besoin d’être un pro ou de casquer tous les mois pour avoir accès au top de l’IA conversationnelle.

Edito du 12/03/2024

Hello les amis,

Il est temps de changer l’édito puisque nous arrivons en mars, le mois de mon anniversaire 😉 Eh oui, encore une année de plus au compteur, mais rassurez-vous, je ne compte pas prendre ma blogtraite de sitôt !

Ici, dans mon QG auvergnat, la nature se réveille. J’en ai profité pour mettre quelques plantes oxygénantes dans la mare que j’ai creusée l’été dernier. Elle déborde et est remplie de grenouilles. Je suis content 🙂 Elles vont pouvoir me tenir compagnie pendant mes longues journées de labeur ! Je dois encore mettre de la chaux sur mes arbres fruitiers et me pencher sur la création de pièges DIY pour les chenilles processionnaires. Ces petites bêtes ont intérêt à bien se tenir !

Bref, y’a du boulot dehors, mais aussi dedans avec encore des travaux à me farcir. Je pense que je vais encore me prendre 2 mois complets de congé pour faire tout ça, obligé ! ^^ Vous me connaissez, je suis un bourreau de travail… mais pas trop longtemps quand même.

Côté tech, je m’éclate toujours autant avec l’IA, peu importe sa forme, et je code un peu pour le plaisir dès que j’ai une idée. C’est beaucoup plus simple maintenant que je suis « assisté » lol. L’IA et moi, on forme un duo de choc ! Puis, évidemment, il y a mes petits articles qui, j’espère, vous plaisent toujours autant.

Et vous, ça roule ? J’espère que vous profitez bien de la vie et que vous n’êtes pas en train de lire cet article pendant vos heures de travail… Allez, vous pouvez bien l’avouer, je ne vous jugerai pas, promis !

K.

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