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Sagres : Pierre, Papier, Pirate !

Par : Remouk
21 mars 2024 à 17:45

— Article rédigé par l’ami Remouk (DansTonChat) – Merci à lui —

1480, Portugal, l’âge d’or de l’exploration. Jeune navigateur de retour au pays, vous retombez sur Lucia, votre amie d’enfance, à la recherche de son père… Et décidez de partir ensemble à la découverte du monde, tout en cherchant des indices pour le retrouver ! D’une PIERRE deux coups. 🙂

Sagres est un jeu de gestion et d’exploration, avec un brin de tactique. Vous débutez avec un petit bateau ; pour commencer il vous faut recruter un équipage, vous fournir en rations de nourriture et d’eau, et choisir une destination. Pour cela, ça tombe bien, la guilde nous propose des “missions”, il s’agit principalement de lieux ou points d’intérêts (pyramide de Gizeh, le Mont St Michel…) à découvrir.

À savoir que la carte du jeu représente notre belle planète Terre, avec les pays qu’on connaît, les principales villes, les ports, les véritables « merveilles » de notre monde… ! C’est super sympa car naviguer nous fait réviser notre géographie. 🧑‍🎓 Et ça permet de savoir replacer / contextualiser certains lieux et constructions que l’on doit dénicher.

Pour mener à bien une expédition, si on a aucune idée d’où aller : soit on y va à l’aveugle (je conseille pas), soit on discute dans les tavernes pour trouver des indices (vers quelle ville se diriger, etc.). Quand on remplit un contrat, on gagne de l’or et de la réputation, pour être mieux vu auprès du royaume, monter en grade, et s’approcher de la vérité concernant le papa de Lucia.

Pour contrôler le bateau : haut, bas, gauche, droite, et avec la souris on tourne la voile pour prendre le vent. Facile. Parfois, un événement se produit : une avarie, un trésor à récupérer, une rencontre hasardeuse… Il peut se passer pas mal de choses, il va falloir optimiser les skills de notre fiche personnage et les utiliser intelligemment. Et quand on tombe sur des pirates (ou pire…) : BASTON !

Les combats se déroulent au tour par tour, à base de pierre, papier, ciseaux ! Ce n’est pas complètement du hasard, heureusement, puisque notre jauge d’intuition permet de deviner certains choix de l’adversaire. On pourra aussi modifier son “deck” de “coups” disponibles pour optimiser nos chances. Gagner booste le moral de l’équipage, qu’il va falloir maintenir de différentes manières (la meilleure : se bourrer la gueule au bistrot). 🍺

Différents pays, donc différents langages. Quand on tombe sur un dialecte inconnu, des caractères bizarres s’affichent à l’écran : on comprend rien. Notre personnage principal pourra apprendre progressivement de nouvelles langues (et donc parfois, seuls certains mots seront compréhensibles), mais surtout, on va pouvoir recruter des navigateurs / traducteurs, et ainsi obtenir facilement de nouveaux indices ou de meilleurs prix sur les marchandises.

Les navigateurs demandent une chambre perso, et puis les marchandises ont besoin de place sur le bateau, pareil pour les vivres et l’équipage… Il va falloir améliorer son navire, l’optimiser selon nos besoins / envies, ou alors carrément en acheter un meilleur. 🤩 Bref, comme dans tous les bons jeux de ce genre : il y a plein de branches de gameplay à assimiler. Au début ça fait un peu peur, mais au final on appréhende chaque élément au fur et à mesure, et la progression se fait tranquillement, c’est super satisfaisant.

J’espère avoir réussi à vous expliquer un peu à quoi ressemble Sagres. Les musiques et le graphisme (pixel art) sont mignons comme tout, la boucle de gameplay est assez répétitive mais originale, avec de temps en temps des petits trucs pour renouveler. C’est très chill, agréable à jouer. Je lui donne ⚓⚓⚓/5

Disponible uniquement sur PC et en anglais, pour 20€ je trouve ça un poil cher, mais avec une petite réduc’ c’est parfait. Le jeu est long et complet. 👌 Et puis : une démo est dispo pour se faire sa propre idée, je vous conseille d’y jeter un œil ! 🦜

Acheter Sagres sur Steam

Prison Breakaway

Par : Remouk
8 mars 2024 à 14:01

— Article rédigé par l’ami Remouk (DansTonChat) – Merci à lui —
— Contient des liens affiliés Amazon —

Imaginez-vous participer à une audition, pour faire le spectacle le plus impressionnant de la planète ! Sauf que votre Yo-Yo mange le costume de l’empereur Eddie, qui se retrouve en calebut’ devant toute la cour… Et lance à vos trousses une armée de manchots ! Bon ok c’est dur à imaginer. 😁 C’est pourtant ce qui arrive à la pétillante Penny dans son tout premier jeu, par les créateurs de l’excellent Sonic Mania : Penny’s Big Breakaway !

Ok disons-le tout de suite : les premières images font peur. C’est ULTRA coloré, ça bouge super vite, le design de Penny et de son Yo-Yo/chien sont très bizarres, pour ne pas dire moches, l’histoire n’a aucun sens… Mais accrochez-vous quelques minutes. On s’habitue assez vite, on prend doucement le personnage en main, on apprécie progressivement le gameplay avant de tomber carrément sous le charme de ce platformer 3D bourré d’idées et de challenge.

Concrètement, on dirige Penny, que l’on contrôle à la manière d’un Mario depuis qu’il a découvert la troisième dimension. Mais aussi son Yo-Yo ! Soit avec le stick droit (le mode « pro ») soit avec les boutons (mode « simple »). Grâce au yo-yo, on peut se balancer dans les airs, foncer droit devant, s’accrocher, ou carrément l’utiliser comme une roue, ce qui permet de garder notre vitesse comme Sonic quand il se met en boule !

Plein d’option à notre disposition, on s’amuse à faire des acrobaties pour passer de plateforme en plateforme, éviter les pièges, trouver son chemin, aider les personnages qui peuplent les niveaux… D’ailleurs, tous les PNJ ont une petite phrase à dire, c’est super marrant. 🙂 Parfois ils nous filent un objectif à accomplir. Il y a aussi des objets secrets à trouver qui peuvent être très bien planqués, ou difficiles d’accès, afin d’atteindre le fameux 100%.

Techniquement, c’est plutôt une réussite. Qu’on aime ou pas la patte graphique (finalement : j’adore), c’est ultra fluide, très bien animé, la manette est SUPER réactive… Un vrai plaisir ! OK j’ai eu 4 ou 5 bugs de collision (genre je traverse un mur) sur l’entièreté du jeu. Mais rien de grave, on recommence immédiatement et hop. D’ailleurs les devs ont déjà posté des correctifs et continuent. Les musiques sont vraiment géniales, c’est Tee Lopes, le même compositeur que Sonic Mania. 💙

Au-delà du plaisir de jeu, j’apprécie le fait qu’on peut appréhender les mondes comme bon nous semble : soit en mode exploration, à fouiller les niveaux pour tout découvrir (et tomber par hasard sur un bonhomme paumé en haut d’une montagne), soit en mode scoring, à prendre les chemins les plus périlleux et tenter des acrobaties folles en faisant un max de combos, soit carrément en mode speedrun, à foncer tête baissée, à chercher les meilleurs raccourcis en conservant sa vitesse !

Y en a pour tous les goûts… Enfin, à partir du moment où vous aimez les jeux de plateformes bien sûr. 🙂 Voir la fin du jeu ne m’a pas semblé particulièrement difficile, même si certains passages étaient corsés. En revanche, c’est une autre paire de manche que de viser le 100%, de faire les niveaux bonus (à débloquer dans le menu, d’ailleurs y aussi des petits bonus temporaires qu’on peut acheter dans le menu, entre les niveaux), bref si vous voulez du défi, vous allez être servis. La communauté speedrun est déjà à fond, c’est beau à voir !

Bref, ce Penny’s Big Breakaway SEMBLE moche et confus, mais ce n’est pas le cas. C’est simplement riche, très riche, dès le début du jeu, TOUT plein de choses nous assaillent. Y a pas mal de boutons, d’acrobaties, des couleurs qui pètent de partout, les manchots qui nous pourchassent, des objectifs secondaires… Les développeurs tiennent à ce que les gamers exigeants y trouvent leur compte, à base de speedrun, de combos infinis, de raccourcis dans tous les sens… Mais vous pouvez très bien vous contenter des mouvements de base, explorer tranquillement, profiter de l’excellente construction des niveaux, et kiffer ce monde complètement délirant !

C’est un gameplay millimétré comme on aime, agréable et précis, un univers bien débile et fun, une OST fraîche, une bonne durée de vie (j’ai mis presque 9h à voir la fin sans viser le 100%, et la rejouabilité est énorme), une fluidité à toute épreuve, c’est un très très bon 🪀🪀🪀🪀/5

Acheter Penny’s Big Breakaway sur PC (Steam)SwitchPS5Xbox

Inkulinati : chien et lapin compris

Par : Remouk
3 mars 2024 à 19:16

— Article rédigé par l’ami Remouk (DansTonChat) – Merci à lui —
— Contient des liens affiliés Amazon —

Prendre une feuille de papier dans son classeur d’école, et dessiner des petits bonshommes armés, des monstres, les faire se battre les uns les autres, les découper au ciseau, ajouter des catapultes, des échelles, les rayer, gommer des éléments, recommencer… Vous faisiez ça aussi, vous, quand vous étiez petits ? Inkulinati reprend ce concept mais le transpose dans une époque médiévale et fantastique. 🪄

Remplacez votre feuille d’écolier par un parchemin, votre criterium par une plume et de l’encre, ajoutez un peu de magie pour que les personnages prennent vie et bougent réellement sur le papier, et voilà : vous pouvez imaginer exactement à quoi ressemble ce jeu de stratégie / tactique en tour par tour !

Pour expliquer le gameplay de manière très simple, mais un peu foireuse, imaginez un Worms en tour par tour. Donc en gros c’est un RPG tactique où on donne des ordres un par un : déplacement, attaque, utiliser un pouvoir, passer son tour… Sauf que comme dans Worms, c’est en vue de côté, avec des armes à distance et beaucoup d’humour.

Déjà, nos unités (épéistes, chevaliers, lanciers (?!) et autres… Y a genre 50 unités différentes) sont des animaux rigolos. Et puis ils n’hésitent pas à montrer leurs fesses, par exemple, pour étourdir l’ennemi. Normal. Les petits dialogues et textes, disséminés un peu partout, prêtent toujours à sourire, c’est léger, c’est marrant, c’est cool ! Il faut ramasser de l’encre sur le terrain (ou en voler) pour pouvoir dessiner de nouvelles créatures. Malin.

Les combats, assez tactiques, intéressants, et parfois ardus, demandent réflexion, puis sont enrobés d’une ganache roguelite. C’est à dire que les évènements sont déterminés de manière procédurales, on choisit un peu notre chemin pour viser la facilité ou bien des récompenses à débloquer (monstres, pouvoirs, trésors…) qui nous serviront pour la suite… Afin de mieux recommencer et faire une meilleure run !

Il y a aussi un mode Joueur contre Joueur, mais je n’ai pas eu l’occasion de le tester. Sur le papier, ça ne peut qu’être cool, car les combats contre le CPU sont cools. 😀 Franchement c’est un bon petit jeu de stratégie, rigolo mais proposant un gameplay solide, si vous appréciez le genre vous pouvez foncer !

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Promenade : un genre de squid game

Par : Remouk
26 février 2024 à 13:16

— Article rédigé par l’ami Remouk (DansTonChat) – Merci à lui —
— Contient des liens affiliés Amazon —

Un enfant qui tombe dans l’eau, un poulpe qui le sauve, voilà le début d’une grande amitié… Et d’une grande aventure ! 🚀 Dans Promenade (sur Switch, PC, Xbox ou PlayStation), on incarne le jeune Nemo et son pote poulpe, qui parcourent un monde imaginaire, à la croisée des rêves, dans le but de réparer « le grand ascenseur » et découvrir ce qu’il y a, tout là haut !

Disclaimer : je connais personnellement Maxence (designer du jeu et un de deux développeurs) ainsi que Manon (animatrice 2D). Donc mon avis sera biaisé, mais (spoiler) j’ai très sincèrement passé un excellent moment à finir cette aventure, je trouve qu’ils ont fait un taff de zinzin, c’est bien foutu sur tous les plans alors que c’est leur 1er jeu, donc ça mérite un petit coup de projecteur !

Promenade se présente comme un jeu de plateforme/exploration « ouvert », à la manière d’un Mario Odyssey mais en 2D, avec un hub dans lequel on se balade à notre guise, où l’on remplit les objectifs que l’on veut, dans l’ordre que l’on veut. Certains accès (portes, trous…) nous amènent dans des donjons à énigme, ou face à des petits challenges, voire nous transportent vers des niveaux bien plus complets, ce sont d’autres univers carrément, bref y a pas mal de choses à faire et à découvrir. 😁

Le monde se dévoile progressivement, soit en réparant « le grand ascenseur », soit en débloquant de nouveaux pouvoirs pour notre poulpe adoré, ce qui nous permet d’aller dans des endroits auparavant inaccessibles. L’idée initiale du gameplay, plutôt originale, c’est d’attraper ennemis et objets à distance en lançant le poulpe dessus, puis de s’en servir pour faire un double saut… Voire triple ou quadruple saut si on récupère quelque chose alors qu’on est encore en l’air !

Il y a aussi une roulade à la Donkey Kong Country, des jumps « allongés », et peut-être même quelques surprises. 🤫 Les contrôles sont réactifs et l’inspiration Nintendo, dans la manière dont est conçu le jeu, est évidente. Le level design nous fait comprendre instinctivement les différentes mécaniques, et profite de tous les mouvements à disposition, c’est souvent malin et astucieux, perso c’est toujours un chouette sentiment de satisfaction quand on comprend quoi faire, comment le faire, et qu’on y arrive. 🙂

Dans la même veine, l’aspect exploration est composé de petites énigmes calées un peu partout, il faut un bon sens de l’observation et faire preuve de logique (y a des trucs bien planqués). De mémoire, rien ne m’a semblé être tiré par les cheveux, et je crois qu’il n’y a aucun dialogue ou énigme basée sur du texte, tout est fait à partir de pictogrammes, et ça fonctionne bien ! Cool pour les plus jeunes.

J’ai terminé l’aventure en une douzaine d’heures (pas loin du 100%), et si voir la fin me semble accessible de 7 à 77 ans, y a quelques passages qui vont demander un esprit affuté ou une certaine dextérité (ou les deux). Les gamers aguerris pourront chercher le 100%, voire s’adonner au time-attack pour un challenge + relevé. Ah mais j’ai pas dit : les musiques, même si elles manquent parfois un peu d’ampleur, sont ultra jolies et nous mettent grave dans l’ambiance, et est-ce que j’ai dit que les animations de Manon sont incroyables ? Parce qu’elles le sont. 😁 C’est trop choupi, on croirait du dessin animé, ça rend tous ces mondes et créatures super vivants.

Conflit d’intérêt oblige, je ne vais pas mettre de note, mais je vous invite au moins à tester la démo qui est dispo sur toutes les plateformes du moment. Ça c’est gratuit. Ensuite si ça vous plaît, sachez que Promenade est dispo entre 20€ et 35€ selon les plateformes et la version souhaitée (physique ou dématérialisée). 💰

Acheter Promenade en physique sur SwitchPS4PS5
En démat sur SteamSwitchPlayStationXbox

Born of Bread : jeu de pain, jeu de vilain

Par : Remouk
13 février 2024 à 21:01

Nous avons du pain sur la planche ! Encore une fois il s’agit de sauver le monde bien sûr, mais jamais, ô grand jamais, nous n’avions comme protagoniste une miche de pain. Ça, c’est original ! Préparez-vous à vivre une jolie aventure avec Tipain et ses co-pains. 😉

Dans la lignée des Paper Mario, dont il est directement inspiré, Born of Bread est un mélange de RPG (on recrute une équipe qu’on équipe, qu’on fait évoluer, on a des combats en tour par tour avec des QTE pour optimiser les effets…) et d’exploration/aventure avec des dialogues bien rigolos. Si vous aimez les jeux de mots et le pain, vous allez être servi !

Sur le plan artistique, c’est vraiment cool : graphismes léchés, un mélange 2D/3D de toute beauté (même si ça n’a aucun sens d’avoir des personnages plats, contrairement à Paper Mario), de belles animations, de chouettes musiques, des cinématiques bien foutues, on est vite immergé dans cet univers absurde.

Pour les connaisseurs, le gameplay ne propose rien de nouveau (hormis quelques délires à base de « spectateurs » lors de nos bastons) mais c’est une recette (miam) efficace et éprouvée, ça fonctionne vraiment très bien. En dehors de quelques énigmes un peu bizarres, les dialogues et affrontements s’enchaînent de manière fluide, le scénario est bien rythmé, c’est top !

J’ai été embêté par quelques bugs et plantages, il faut espérer que les développeurs sortent un patch pour que ce soit parfait. 🤞 L’autre truc « un peu » gênant, c’est que finalement, le jeu reste en-dessous de ses modèles. Pour être honnête, si vous avez une Switch, j’aurais tendance à vous conseiller de choper Super Mario RPG ou d’attendre le remake de Paper Mario : La Porte Millénaire.

Mais si vous n’avez pas de console Nintendo, alors Born of Bread est un très bon paliatif, une aventure qui se mange sans faim ! C’est complètement décalé, fun, frais, d’une durée de vie maîtrisée (environ 15h), une belle découverte ! Je lui donne 🥖🥖🥖🥖🥖🥖🥖/10

Acheter sur Steam, Epic Games, Nintendo Switch, Xbox, Playstation

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