Vue normale

Il y a de nouveaux articles disponibles, cliquez pour rafraîchir la page.
Aujourd’hui — 25 avril 2024Flux principal

Adobe VideoGigaGAN – L’IA qui transforme vos vidéos floues en HD !

Par : Korben
25 avril 2024 à 10:37

Vous avez une vieille vidéo toute pourrie, floue à souhait, qui date de Mathusalem et bien avec VideoGigaGAN d’Adobe, elle va se transformer en une magnifique séquence HD, avec des détails si nets que vous pourrez compter les poils de nez des gens qui sont dessus !

VideoGigaGAN est ce qu’on appelle un modèle d’IA génératif. En gros, ce machin est capable de deviner les détails manquants dans une vidéo pourrave pour la rendre méga classe. Les petits gars d’Adobe ont balancé des exemples sur leur GitHub et franchement, c’est impressionnant. On passe d’une vidéo degueulasse à un truc ultra net, avec des textures de peau hallucinantes et des détails de fou !

En plus, cette IA est capable d’upscaler les vidéos jusqu’à 8 fois leur résolution d’origine, par contre, faut pas s’emballer car pour le moment, c’est juste une démo de recherche et y’a pas encore de date de sortie officielle. Mais connaissant Adobe, y’a moyen que ça finisse dans Premiere Pro un de ces quatre. Je vais pouvoir améliorer mes vidéos tournées à l’époque au format 3GP \o/.

D’ici là, va falloir continuer à se taper des vidéos de chat toutes pixelisées sur les réseaux sociaux.

Source

OpenELM – Apple sort ses modèles IA légers et open-source

Par : Korben
25 avril 2024 à 10:19

Vous connaissez OpenELM ? Non, normal, ça vient de sortir. Et c’est une famille de modèles IA open-source made in Apple conçus pour tourner directement sur vos appareils, sans passer par le cloud. En gros, c’est de l’IA maison dans nos iPhone, iPad et Mac…etc.

OpenELM combine plusieurs modèles de langage naturel (LLMs) utilisant des algorithmes évolutionnistes qui exploitent les principes techniques suivants :

  1. Layer-wise scaling strategy : Cette stratégie consiste à allouer les paramètres dans les couches d’un modèle transformeur pour améliorer l’exactitude. Les modèles sont pré-alourés avec un budget de paramètres de 270 millions, 450 millions, 1,1 milliard et 3 milliards.
  2. Pré-entraînement : Les modèles ont été pré-entraînés à l’aide d’une combinaison de datasets, incluant une sous-ensemble de Dolma v1.6, RefinedWeb, deduplicated PILE et une sous-ensemble de RedPajama. Ce dataset contient environ 1,8 trillion de tokens.
  3. Evolutionary algorithms : Les algorithmes évolutionnistes sont utilisés pour combiner les modèles LLM et améliorer l’exactitude. Cela permet d’exploiter les forces combinées des modèles pré-alourés et d’améliorer leur précision.

Alors évidemment, Apple arrive un peu après la bataille dans l’IA, pendant que Microsoft et Google déboulent à fond la caisse. Mais bon, mieux vaut tard que jamais, et puis ils compensent avec du lourd, soit 8 modèles OpenELM au total, dont 4 pré-entraînés avec CoreNet et 4 fine-tunés. Et avec leur stratégie de scaling par couche ça optimise à fond l’allocation des paramètres.

Allez, je traduits… En gros, ça veut dire qu’ils sont hyper efficaces et précis. Prenez le modèle à 1 milliard de paramètres et bien bah il explose un modèle équivalent comme OLMo de 2,36% en précision, avec 2 fois moins de tokens en pré-entraînement. Et ce qui est top, c’est qu’Apple balance tout : code, logs d’entraînement, configuration…etc et pas juste le modèle final. Et vu qu’ils utilisent des datasets publics, c’est top en matière de transparence et vérification des biais.

En tout cas, une chose est sûre, avec OpenELM, Apple nous prouve qu’ils sont dans la course, et qu’ils comptent bien mettre le paquet sur l’IA

Et Merci à Letsar pour l’info, c’est lui qui m’a mis la puce à l’oreille sur OpenELM. Tu gères !

Source

Quels sont les différents types de data brokers et comment lutter ?

Par : Korben
25 avril 2024 à 10:00

Bannière Incogni

— Article en partenariat avec Incogni

Ah, les data brokers, ces entreprises mystérieuses dont on entend parler à peine plus souvent que de la météo sur Pluton (jamais en gros). Pourtant, ces entités obscures ont les mains (ou plutôt les serveurs) pleines de données, récoltées dans les plus sombres recoins numériques. J’ai déjà abordé le sujet sur ce site, mais comment opèrent-ils concrètement ? Voyage dans les entrailles du web pour percer le mystère des data brokers et comment lutter avec l’aide d’Incogni.

Qui sont-ils et que font-ils ?

Les data brokers, ce sont un peu les fantômes du cyberespace. On les connait rarement de nom, mais ils traquent nos traces numériques comme des chasseurs de primes à la recherche d’informations. Ils collectent des données de toutes sortes, du registre foncier à notre historique d’achat en passant par nos profils sociaux et nos activités en ligne. Une fois leur butin amassé, ils compilent le tout pour dresser un portrait-robot le plus précis possible et le revendent ou le partagent avec des tiers. Faisant de notre petite personne la cible d’un jeu de piste numérique. Tout ça pour quelques brouzoufs (enfin quelques … parfois ça peut se compter en centaines voire milliers d’euros). Le marché de la data étant en pleine phase d’expansion, ce marché juteux devrait quasiment doubler d’ici la fin de la décennie pour atteindre plus de 450 milliards de $.

Les types de data brokers

Et oui, contrairement à ce que vous pensez peut-être, tous les data brokers ne sont pas tous taillés dans le même moule. Ils offrent une variété de produits aux acheteurs. Cela va des informations financières à votre santé personnelle, en passant par le marketing et la publicité. Voici un petit tour d’horizon des espèces les plus répandues qui peuplent cet écosystème obscur.

Les brokers en recherche de personnes

Vous vous souvenez de ces annuaires téléphoniques épais et lourd comme un parpaing ? Eh bien ce type de broker fait la même chose, mais en version 2.0. Ils vous permettent de fouiller dans les profils d’autres consommateurs, de retrouver d’anciens amis ou de déterrer des secrets bien enfouis. Et pas besoin de sonner à leur porte pour qu’ils vous livrent leurs trouvailles, tout est en ligne et à portée de clic. Sans doute les brokers les plus visibles pour tous. Notamment accessibles sur des sites comme PeekYou, Spokeo ou White Pages. Une sorte de niveau 1 de l’espionnage, la base.

Les courtiers en marketing et publicité

C’est un peu comme la cour de récré pour les marketeurs. Ils segmentent les consommateurs en fonction de leur comportement et de leurs préférences, offrant des cibles sur un plateau d’argent aux annonceurs. Ils peuvent même enrichir nos profils avec des informations supplémentaires pour un ciblage ultra-précis (comme les géolocalisations ou le groupe ethnique). C’est pas cool, mais limite ce sont quasi les moins dangereux de l’histoire.

Les courtiers en informations financières

Si je vous cite des noms comme Experian, Equifax et Transunion il y a de grandes chances que cela ne vous dise rien. Pourtant, imaginez-les comme les trois mousquetaires de la data financière. Ils rassemblent tout ce qui s’y rapporte, que ce soit des rapports de crédit, des historiques de paiement et des informations sur les comptes débiteurs. Leur but ? Vendre les données aux institutions financières afin que celle-ci puisse prendre des décisions. Ils sont régis par diverses lois (notamment en Europe), mais ça ne les empêche pas de jouer les acrobates avec nos données. Un exemple concret ? Si l’on vous refuse un crédit de manière répétitive sans que vous compreniez trop pourquoi, c’est peut-être parce que les banques ont en stock vos précédents comportements et qu’ils n’ont pas assez confiance.

Les brokers en gestion des risques

Ces petits malins détectent les différentes fraudes que vous auriez pu commettre et vérifient les identités des clients en un clin d’œil. Avec des outils sophistiqués, ils peuvent traiter des millions de transactions par heure, gardant un œil vigilant sur nos activités et notre historique. Nos remboursements de crédit, nos salaires, les attestations ou amendes reçues, les découverts et autres agios, etc.

Les courtiers en santé

Ah, la santé, un sujet cher à nos cœurs et à nos portefeuilles. Ces brokers traquent par exemple nos achats de médicaments en vente libre, nos recherches sur les symptômes d’une maladie, nos abonnements à des magazines de santé, l’installation de certaines applications, etc. Ils vendent alors ces informations à des compagnies pharmaceutiques et d’assurance santé, faisant de notre bien-être une marchandise à échanger.

Mais d’où viennent ces données ?

Vous vous demandez peut-être comment ces brokers mettent la main sur nos données. Eh bien, c’est un peu comme un jeu de piste géant, avec des indices cachés dans tous les coins du web, parfois là où l’on ne s’y attend pas (voir mon article sur les différents leaks du milieu de l’automobile).

Les sources gouvernementales

Les gouvernements sont généreux avec nos informations, fournissant des données sur tout, des naissances aux décès en passant par les permis de conduire. Les data brokers se servent à pleines mains dans ce buffet à volonté de données publiques, construisant des profils détaillés sans jamais nous demander notre avis. Et je ne parle même pas de ces derniers mois ou les organismes officiels de notre cher gouvernement sont entrés en mode « grande braderie » (fuites France Travail, Urssaf, etc.). Servez-vous ma bonne dame, 80% de la population française est à portée de clavier, livrée de bon coeur.

Les sources commerciales

Les entreprises aussi sont des donneurs généreux. Elles fournissent des historiques d’achat, des données de garantie et même des informations de carte de fidélité. Et comme un bon ami qui prête sans jamais demander à être remboursé, elles donnent tout ça gracieusement aux data brokers, qui se régalent sans se poser de questions.

Les sources publiquement disponibles

Nos vies numériques (ou tout du moins une partie) sont des sortes de livres ouverts pour les data brokers. Ils parcourent nos profils sociaux, nos messages sur les forums et nos commentaires sur les blogs pour trouver des indices sur nos vies. Des enquêteurs privés, mais avec des algorithmes à la place de loupes. Le point positif c’est qu’au moins sur cet aspect nous avons notre mot à dire. Nous pouvons limiter les informations que nous partageons, utiliser des identités alternatives, sécuriser et chiffre nos échanges, etc.

Le pistage web

Et enfin, il y a le traçage en ligne, la cerise sur le gâteau des data brokers. Avec des cookies et des identifiants publicitaires, ils suivent nos moindres mouvements sur le web, collectant des informations sur nos habitudes de navigation et nos achats en ligne, récupèrent la liste des applications que nous utilisons, etc. Comme si Big Brother avait embauché des paparazzis pour nous suivre partout où nous allons. Mais là encore nous avons une part de responsabilité et nous pouvons agir de manière proactive (navigateur sans traqueurs, VPN …).

C’est déjà trop tard ?

Peut-être, mais cela peut éventuellement changer. Ils sont partout, ils savent tout, et nous, on est là, à ne pas trop savoir quoi faire. Mais nous pouvons décider d’au moins leur donner du fil à retordre. Déjà en faisant attention à ce que nous partageons en ligne, en utilisant les bons outils, etc. Et en faisant appel à un service comme Incogni pour tout ce qui est déjà dans la nature et que l’on ne peut rattraper.

Incogni, le désormais bien connu outil de Surfshark, propose un abonnement pour vous aider à nettoyer les données personnelles des bases de données des courtiers en données et des entreprises qui les stockent. Basé sur des réglementations comme le RGPD en Europe et la CCPA en Californie, Incogni impose aux courtiers en données de supprimer les informations des utilisateurs. Ces données peuvent être des choses comme vos noms, adresses, numéros de téléphone, etc.

Incogni Surfshark

Son gros avantage est de tout automatiser. Vous n’avez pas besoin de contacter chaque broker pour lui demander de vous supprimer de sa base de données. Incogni va le faire pour vous et surtout, va s’assurer que le retrait perdure. Un autre aspect intéressant du tableau de bord de l’outil est que vous allez visionner très rapidement les différents niveaux de dangerosité des courtiers. Mais aussi de connaitre le champ d’action de chacun d’entre eux et si vous trainez plutôt du côté des données de santé ou de la publicité.

Concrètement pour voir comment cela se passe, je vous redirige vers mon test Incogni sur une période d’un an. On va dire que le gros du travail se fait sur les 3 premiers mois, et qu’ensuite les récalcitrants finissent pas craquer au fil des relances du service. En ce moment ce dernier est d’ailleurs à moins de 95€ TTC par an, environ 7.8€/mois.

Essayez Incogni !

Localsumm – L’extension Chrome qui résume vos articles en local avec Phi-3

Par : Korben
25 avril 2024 à 09:20

Localsumm est un générateur de résumés nouvelle génération qui tourne direct dans votre navigateur Chrome, sans envoyer vos données sur le cloud. Sous le capot, cette petite extension magique utilise un modèle de langage maison développé par Microsoft : le fameux Phi-3. C’est une sorte de cousin du célèbre GPT, mais en version allégée et spécialisée dans le résumé de texte.

Pour tester cette merveille, c’est assez simple. Déjà, il faut avoir Chrome (ou un clone open source comme Brave ou Chromium) puis :

  1. Installez et lancez Ollama
  2. Entrez la commande ollama run phi3 dans le terminal pour déployer le modèle Phi-3
  3. Bidouillez un peu les paramètres CORS de votre navigateur (voici un tuto récent pour le faire proprement)
  4. Clonez le code source de Localsumm depuis GitHub avec Git :
    git clone https://github.com/samrawal/localsumm.git
  5. Allez dans les extensions Chrome (chrome://extensions), activez le mode développeur, cliquez sur « Charger l’extension non empaquetée » et sélectionnez le dossier localsumm

Et voilà, vous avez votre assistant de lecture perso, prêt à croquer des articles et recracher des résumés bien juteux !

Localsumm est encore tout jeune et son code est en cours de développement, alors forcément il y a quelques bugs et fonctionnalités manquantes. Perso, j’ai déjà quelques idées d’amélioration :

  • Ajouter la génération automatique d’un tweet avec les points clés de l’article, pour envoyer sur mes réseaux
  • Intégrer les résumés dans le moteur de recherche de l’historique Chrome, pour retrouver facilement les derniers trucs que j’ai lu
  • Pouvoir partager un résumé en 1 clic avec ses contacts
  • Créer une version mobile de l’extension pour résumer le web sur son smartphone
  • Et bien sûr un portage sur Firefox parce que moi, j’utilise surtout ce navigateur là.

En tout cas, je trouve que Localsumm est vraiment une chouette idée pour les gens pressés.

A vous de tester maintenant !

CSS Compatibility Checker – Votre allié pour un code parfaitement compatible avec tous les navigateurs

Par : Korben
25 avril 2024 à 09:00

Et si aujourd’hui, on parlait un peu de l’extension CSS Compatibility Checker pour Visual Studio Code ? Un outil juste dingue qui va vous aider à voir en un clin d’œil si votre code est compatible avec tous les navigateurs. Plus besoin de passer des heures à éplucher la doc ou de croiser les doigts en espérant que ça passe, cette petite merveille va vous changer la vie !

Imaginez un peu le topo : vous êtes tranquillou en train de tapoter votre CSS, vous balancez une propriété backdrop-filter pour flouter votre background avec classe et là bim 💥, l’extension vous remonte direct que c’est pas compatible avec certaines vieilles versions de navigateurs.

Ou alors vous utilisez un mot-clé un peu exotique genre unset et hop, elle vous alerte que c’est potentiellement casse-gueule. C’est ti pas beau ça ?

CSS Compatibility Checker s’adresse donc aux développeurs frontend un peu soucieux de la compatibilité de son code. Je sais, ils ne sont pas nombreux ^^. En un survol de souris, vous avez accès à toutes les infos dont vous avez besoin : si telle syntaxe, fonction ou propriété est dépréciée, non-standard, expérimentale ou pas supportée partout. Et c’est valable pour un tas de versions de navigateurs différentes !

Pour en profiter, vous devrez installer l’extension depuis la marketplace de VS Code, et ensuite il vous suffit d’ouvrir un fichier CSS, SCSS ou LESS et de laisser le curseur survoler l’élément qui vous intéresse. Et là, magie, une petite bulle s’affiche avec toutes les infos de compatibilité. De quoi prendre les bonnes décisions pour votre projet !

Alors certes, CSS Compatibility Checker ne va pas non plus révolutionner le monde du développement web du jour au lendemain mais pour tous ceux qui en ont un peu ras la casquette de se farcir des heures de tests sur 15 versions d’Internet Explorer, c’est définitivement une extension à avoir sous la main. Et puis c’est gratuit et open-source en plus, alors que demande le peuple ?

Merci à Lorenper pour le partage !

L’IA du MIT qui prédit les actions humaines

Par : Korben
24 avril 2024 à 20:00

Imaginez un monde où les ordinateurs pourraient prédire ce que vous allez faire avant même que vous ne le fassiez. Ça peut sembler tout droit sorti d’un film de science-fiction du style de Minority Report, mais les chercheurs du célèbre MIT (Massachusetts Institute of Technology) sont en train de rendre ça possible ! En effet, ils ont mis au point un modèle d’IA (intelligence artificielle) qui est capable d’analyser les limitations d’un agent, qu’il soit humain ou artificiel, pour en déduire ses actions futures les plus probables.

Dingue, non ?

Mais comment ce modèle s’y prend-il pour jouer les madame Irma ? En fait, tout est une question de limites. Nan, je ne parle pas des limites de vitesse ou des dates de péremption, hein. Je parle des contraintes qui pèsent sur un agent peu importe sa nature, biologique ou numérique.

Prenons un exemple concret : Vous êtes en train de jouer aux échecs contre un ordinateur. Vous avez vos propres contraintes : votre niveau de jeu, votre connaissance des ouvertures et des fins de partie, votre capacité à anticiper les coups de l’adversaire… Bref, tout un tas de facteurs qui limitent vos possibilités d’action. Eh bien, c’est exactement ce que le modèle d’IA du MIT analyse !

En se basant sur ces fameuses limites, il est capable d’inférer les coups que vous avez le plus de chances de jouer. Pas besoin d’être Garry Kasparov pour comprendre à quel point c’est bluffant. Votre ordinateur sera bientôt meilleur que vous aux échecs… et dans plein d’autres domaines !

Mais attention, le modèle du MIT ne prétend pas prédire l’avenir avec une précision de 100%. Il s’agit plutôt d’identifier des tendances et des schémas de comportement en fonction des limitations d’un agent. Ça reste néanmoins un outil très puissant pour anticiper les actions les plus probables.

D’ailleurs, les applications de cette technologie vont bien au-delà des jeux de société. Je pense par exemple au voitures autonomes qui pourraient anticiper les mouvements des piétons et des autres véhicules, des assistants virtuels qui sauraient exactement ce que vous allez leur demander avant même que vous n’ouvriez la bouche, des robots industriels capables de s’adapter en temps réel aux changements de leur environnement… Les possibilités sont infinies !

Bien sûr, tout cela soulève aussi son lot de questions éthiques. Est-ce qu’on a vraiment envie que les machines lisent dans nos pensées comme dans un livre ouvert ? Est-ce que ça ne risque pas de créer de sacrés problèmes de vie privée et de manipulation ? Imaginez que votre enceinte connectée décide de vous commander une pizza quatre fromages parce qu’elle a deviné que vous aviez un petit creux… Flippant, non ?

Mais bon, on n’en est pas encore là. Pour l’instant, les chercheurs du MIT sont encore en train de plancher sur leur modèle pour le perfectionner et étendre ses capacités. Et croyez-moi, c’est loin d’être un long fleuve tranquille ! L’IA a beau faire des progrès de géant, prédire le comportement humain reste un sacré défi. On est tellement imprévisibles et irrationnels, nous autres mortels…

En attendant de pouvoir déléguer toutes nos décisions à une machine, le modèle du MIT nous offre un aperçu de ce que pourrait être le futur de l’interaction homme-machine. Un futur où les ordinateurs nous comprendraient mieux que nous-mêmes, pour le meilleur et pour le pire. Perso, j’oscille entre fascination et inquiétude.

Et vous ?

Source

Un Konami Code dans Castlevania Legacy of Darkness sur Nintendo 64

Par : Korben
24 avril 2024 à 19:42

Vous pensiez connaître Castlevania sur le bout des doigts ? Eh bien 25 ans après la sortie de Castlevania: Legacy of Darkness sur notre bonne vieille Nintendo 64, des petits malins ont déniché un tout nouveau code Konami planqué dans les entrailles du jeu.

Ce code Konami est une vraie petite bombe puisqu’il déverrouille d’un coup TOUS les personnages et leurs costumes alternatifs, et ce dès le début de l’aventure ! Fini de devoir se farcir le jeu deux fois pour accéder à Henry et Carrie. Là c’est open bar direct, et ça change complètement la donne !

Moises et LiquidCat, deux fans passionnés du jeu, ont également déniché deux autres codes bien sympathiques. Le premier remplit entièrement votre inventaire, peu importe le héros que vous incarnez. Fini la galère pour trouver des potions et des équipements, vous voilà paré pour latter du vampire en claquant des doigts. Le second code, disponible uniquement dans les versions japonaise et européenne, booste votre arme au max et vous file un stock de joyaux dont même Picsou serait jaloux. De quoi rendre votre quête bien plus funky !

Pour activer ces codes, rien de plus simple :

  1. Ouvrez le jeu et sélectionnez le mode histoire.
  2. Tapez le code en doublant les inputs du code Konami classique : Up, Up, Down, Down, Left, Right, Left, Right, B, A, Start.
  3. Utilisez les boutons directionnels et A/B de votre manette N64.
  4. Appuyez sur Start pour confirmer l’activation.
  5. Enjoy ! Vous pouvez maintenant jouer avec tous les persos dès le début.

Codes bonus pour les plus curieux :

  • Inventaire au max : Up, Up, Down, Down, Left, Right, Left, Right, B, A, Start (x2)
  • Arme boostée et argent illimité (versions PAL/JPN uniquement)

Alors certes, dit comme ça, ça peut sembler un poil cheaté mais ça fait un quart de siècle que ce jeu nous nargue avec ses secrets, donc ça va, y’a tolérance. En plus, avouons-le, ces codes tombent à pic pour (re)découvrir cet opus culte car s’il y a bien un reproche qu’on pouvait faire à Legacy of Darkness, c’était ce côté un peu prise de tête avec un seul personnage jouable au début. Un choix curieux qui pouvait rebuter certains joueurs. Mais grâce à ce code Konami providentiel, ce problème est relégué aux oubliettes ! Vous pouvez enfin profiter des cinq perso et de leurs capacités uniques sans vous prendre le chou.

Alors si vous aussi vous avez une Nintendo 64 qui prend la poussière dans un coin (ou un émulateur), c’est le moment ou jamais de ressortir Castlevania: Legacy of Darkness et de tester ces fameux codes.

Source

EB corbos Linux – Le premier OS open source certifié pour l’automobile

Par : Korben
24 avril 2024 à 19:13

Figurez-vous qu’Elektrobit, le géant allemand de l’électronique automobile, vient de nous pondre un truc qui va faire plaisir aux fans de libre : EB corbos Linux, le premier système d’exploitation open source qui respecte les normes de sécurité les plus pointues du monde de la bagnole.

En gros, les constructeurs en ont marre de se trimballer des kilomètres de câbles et des centaines de boîtiers noirs dans leurs caisses-. L’idée, c’est de tout centraliser sur quelques « super ordinateurs » qu’ils appellent des « plateformes de calcul haute performance ». Et chacun gère son domaine : la conduite, l’info-divertissement, les aides à la conduite… Bref, ça simplifie le bordel et ça permet de faire évoluer les fonctionnalités sans toucher au hardware.

Le hic, c’est que tout ce bazar logiciel doit être hyper sécurisé. Parce que si votre autoradio plante, c’est pas bien grave, mais si c’est votre direction assistée qui décide de partir en vacances, bonjour les dégâts ! C’est là qu’EB corbos Linux entre en scène.

Grâce à son architecture unique, ce système d’exploitation prend Linux et le rend compatible avec les exigences les plus draconiennes en matière de sécurité automobile, genre les normes ISO 26262 et IEC 61508 en utilisant un hyperviseur et un système de monitoring externe qui valide les actions du noyau. En gros, Linux peut continuer à évoluer tranquillou sans compromettre la sécurité.

Comme cette distrib est basé sur du bon vieux Linux, il profite de toute la puissance de l’open source. Genre les milliers de développeurs qui bossent dessus, les mises à jour de sécurité en pagaille, la flexibilité, la rapidité d’innovation… Tout ça dans une distrib’ véhicule-compatible, c’est quand même cool. En plus, Elektrobit a développé ce petit miracle main dans la main avec l’équipe d’ingénieurs d’Ubuntu Core chez Canonical. Autant dire que c’est du lourd !

Elektrobit a pensé à tout puisqu’ils proposent même une version spéciale pour les applications critiques, genre les trucs qui peuvent tuer des gens s’ils plantent. Ça s’appelle EB corbos Linux for Safety Applications, et c’est le premier OS Linux à décrocher la certification de sécurité automobile auprès du TÜV Nord.

Mais le plus cool, c’est qu’avec cet OS, vous pouvez laisser libre cours à votre créativité de développeur automobile. Vous voulez intégrer les dernières technos de conduite autonome, d’intelligence artificielle, de reconnaissance vocale… Pas de problème, Linux a tout ce qu’il faut sous le capot.

Imaginez que vous bossiez sur un système de reconnaissance de panneaux pour aider à la conduite. Avec ça, vous pouvez piocher dans les bibliothèques open source de traitement d’image, de machine learning, etc. Vous adaptez tout ça à votre sauce, en respectant les contraintes de sécurité, et voilà ! En quelques sprints, vous avez un truc qui déchire, testé et approuvé pour la route. Et si un autre constructeur veut l’utiliser, il peut, c’est ça la beauté de l’open source !

Autre exemple, vous voulez développer un système de monitoring de l’état de santé du conducteur, pour éviter les accidents dus à la fatigue ou aux malaises. Là encore, EB corbos Linux est votre allié. Vous pouvez utiliser des capteurs biométriques, de l’analyse vidéo, des algorithmes de détection… Tout en étant sûr que votre code ne mettra pas en danger la vie des utilisateurs.

Bref, vous l’aurez compris, c’est le meilleur des deux mondes avec d’un côté, la puissance et la flexibilité de Linux, de l’open source, de la collaboration à grande échelle et de l’autre, la rigueur et la sécurité indispensables au monde automobile, où la moindre erreur peut coûter des vies.

Source

Hier — 24 avril 2024Flux principal

Un distributeur de CPU au Japon – Un Core i7-8700 pour 3 dollars !

Par : Korben
24 avril 2024 à 09:58

Vous pensiez avoir tout vu en matière de distributeurs automatiques ? Et bien le pays du Soleil Levant repousse une fois de plus les limites de l’imagination avec une machine pour le moins insolite : un distributeur de… CPU Intel ! Si, si, vous avez bien lu. Au pays des capsules toys, tout est possible même de tomber sur un Core i7-8700 pour la modique somme de 500 yens, soit environ 3 dollars.

La scène se passe devant une boutique d’informatique nommée 1’s PC, qui a visiblement eu l’idée farfelue de recycler ses vieux processeurs en les mettant dans un distributeur façon gacha. Le principe est simple : vous insérez une pièce, tournez la manivelle, et hop ! Voilà votre petite capsule contenant un CPU mystère. C’est comme une pochette surprise, mais avec des puces en silicium dedans. Évidemment, c’est la loterie : vous pouvez aussi bien tomber sur un vieux Celeron tout poussiéreux que sur une pépite comme ce fameux i7-8700.

Un YouTubeur japonais nommé Sawara-San a tenté sa chance et a eu la main particulièrement chanceuse en décrochant le précieux sésame pour seulement 500 yens. Ni une ni deux, notre bidouilleur s’est empressé de rentrer chez lui pour tester la bête et vérifier si le CPU est fonctionnel ou non. Parce que bon, à ce prix-là, on peut légitimement avoir des doutes.

Après un montage express sur une carte mère d’occasion, première tentative de boot et… rien. Nada. Que dalle. L’écran reste désespérément noir. Le CPU serait-il mort ? Que nenni ! Après quelques secondes de panique, notre cher Sawara-San s’est rendu compte qu’il avait juste oublié de brancher le câble d’alimentation du GPU. Une fois ce léger détail corrigé, l’ordinateur a enfin daigné s’allumer.

Direction le BIOS pour checker les infos CPU et là, bingo ! C’est bien un Core i7-8700 qui est détecté. Ce processeur possède 6 cœurs et 12 threads, avec une fréquence de base de 3.2 GHz et un boost jusqu’à 4.6 GHz. Il est compatible avec les cartes mères équipées d’un socket LGA 1151 et d’un chipset de la série 300. Maintenant, il faut installer Windows et vérifier que tout fonctionne correctement. Et c’est là que les choses se corsent un peu…

L’installation se passe sans accroc, mais une fois sur le bureau, Sawara-San remarque quelques artefacts graphiques suspects. Après investigation, il semblerait que la puce graphique intégrée du CPU ait morflé. Ces soucis semblent spécifiques à ce processeur en particulier et ne sont pas forcément représentatifs de tous les Core i7-8700. Bon, tant pis, il décide de passer outre et de lancer quelques benchmarks pour voir ce que le proc a dans le ventre.

Résultat : l’i7-8700 se comporte plutôt bien malgré son statut de rescapé d’un distributeur automatique ! Sous Cinebench R15, il atteint un score de 992 points en multi-thread. Certes, c’est un poil en-dessous d’un modèle fraîchement sorti d’usine, mais pour 3 dollars, on va éviter de faire la fine bouche, hein.

En fouillant un peu dans le Gestionnaire des tâches, Sawara-San se rend compte que le CPU ne compte que 5 cœurs actifs au lieu de 6. Étrange… Serait-ce un autre dommage collatéral ? Ni une ni deux, il fonce dans le BIOS et décide de désactiver manuellement le cœur défectueux. Et voilà, le tour est joué ! Windows ne voit plus que 5 cœurs, mais au moins, le système est stable.

Au final, ce Core i7-8700 bradé dans un distributeur aura fait le bonheur de Sawara-San qui, pour seulement une poignée de yens, a pu mettre la main sur un CPU encore vaillant. Certes, la puce a quelques défauts, comme son iGPU aux fraises et un cœur en moins, mais pour ce prix, c’est tout bonnement exceptionnel. Un vrai coup de bol !

Et vous, seriez-vous prêt à tenter votre chance dans ce drôle de distributeur de CPU ?

Qui sait, peut-être que la chance vous sourira aussi ! En attendant, si vous passez devant la boutique 1’s PC au Japon, n’hésitez pas à faire un petit tour au rayon gacha, car c’est peut-être vous le prochain gagnant d’un processeur haut de gamme pour le prix d’un café !

Source

Un piano virtuel en papier ?

Par : Korben
24 avril 2024 à 09:00

Comme tout le reste, le prix des instruments de musique s’envole. Bien sûr, vous rêvez de jouer du piano mais vous n’avez pas les moyens de vous en payer un. Snif c’est trop triste ! Heureusement, tonton Korben est là, c’est plus la peine de faire les brocantes, puisque j’ai déniché un petit bijou qui devrait vous plaire !

Grâce au projet Paper Piano disponible sur GitHub, vous allez pouvoir vous improviser pianiste avec juste une feuille de papier, un feutre et votre webcam. Si si, je vous jure, c’est possible et en plus c’est fun !

Bon, évidemment, on est loin des sensations d’un vrai piano à queue, faut pas rêver non plus mais le concept est super cool et ça permet de s’initier au piano sans se ruiner. Pour l’instant, le projet ne supporte que 2 doigts maximum (un de chaque main) mais le développeur bosse dur pour améliorer ça et permettre de jouer avec tous les doigts comme un vrai pro.

Alors comment ça marche ce truc ?

En fait c’est plutôt simple, il suffit de cloner le repo GitHub, d’installer les dépendances Python en lançant

pip install -r requirements.txt

dans votre terminal et d’exécuter le script

run.py

Jusque là, rien de bien sorcier pour ceux qui sont un peu à l’aise avec la ligne de commande.

La partie un peu plus délicate, c’est l’installation de la webcam. Vu que le programme va devoir détecter votre doigt et son ombre sur le papier, il faut la positionner au bon endroit, avec le bon angle et à la bonne distance. En gros, il faut qu’elle puisse voir votre doigt et les deux rectangles que vous aurez dessinés au marqueur noir de chaque côté de votre feuille A4. Ça demande un peu de bidouille mais en suivant bien les instructions et en regardant la vidéo démo, vous devriez y arriver !

Un petit tips au passage : pensez à bien éclairer votre zone de jeu. Plus la lumière sera forte, mieux l’ombre de votre doigt sera visible et meilleurs seront les résultats. Évitez quand même d’avoir une lumière directe dans l’objectif de la webcam, ça risquerait de tout faire foirer.

Une fois votre matos en place, vous allez pouvoir passer à la phase d’entraînement du modèle. Pour ça, une fenêtre va s’ouvrir et une boîte va s’afficher autour du bout de votre doigt. Vérifiez bien qu’elle englobe tout le doigt et ses environs proches, sinon réglez à nouveau le positionnement de la caméra.

Ensuite c’est parti pour la séance de muscu des doigts !

Alors un conseil, allez-y mollo sur les mouvements. Pas la peine de vous exciter comme un fou jusqu’à trouer le papier, faites ça doucement en montrant bien tous les angles de votre doigt. Et quand vous appuyez, appuyez normalement, pas besoin d’écraser votre feuille non plus. Idem quand vous relevez le doigt, levez le franchement mais pas trop près du papier non plus. En gros, faites comme si vous jouiez sur un vrai piano.

Le projet utilise un réseau de neurones convolutif (CNN) pour apprendre à distinguer les états « doigt en contact » et « doigt levé ». Et bien sûr, si les résultats ne vous conviennent pas, vous pouvez relancer une session d’entraînement pour affiner le modèle.

L’objectif à terme pour le dev, ce serait d’arriver à transformer ce prototype en un vrai piano fonctionnel sur papier. Vous imaginez un peu le truc ? Ça permettrait à tous ceux qui n’ont pas les moyens de s’acheter un piano d’apprendre à en jouer quand même. La classe non ?

Après comme c’est un projet open-source, y’a pas vraiment de mode d’emploi gravé dans le marbre. Toutes les bonnes idées et les améliorations sont les bienvenues !

Je suis sûr qu’on n’a pas fini d’entendre parler de ce genre d’expériences de Papier Augmenté. Qui sait, bientôt on pourra peut-être transformer une simple feuille en un véritable home-studio ! Vous imaginez, une batterie en papier, une basse en carton, une guitare en origami… Ok je m’emballe un peu là, mais l’avenir nous réserve sûrement encore plein de surprises de ce type.

Sur ce, joyeux bidouillage à tous et à la prochaine pour de nouveaux projets délirants !

L’IA générative au service de l’édition de gènes

Par : Korben
23 avril 2024 à 22:46

Vous avez sans doute entendu parler de CRISPR-Cas9 (non), cet outil d’édition génétique révolutionnaire qui permet de modifier l’ADN avec une précision chirurgicale. Et bien, figurez-vous que cette technologie déjà impressionnante pourrait être boostée par une autre innovation majeure : l’IA générative !

Attention, on est sur du lourd. En gros, l’idée c’est d’utiliser la puissance des algorithmes d’IA pour prédire les meilleurs « guides ARN » qui vont diriger les ciseaux moléculaires de CRISPR pile poil où il faut sur le génome. Plus besoin de faire de nombreux tests, il suffit de demander à votre IA favorite de vous générer le guide ARN parfait !

Mais à quoi ça va servir tout ça ?

Déjà, ça pourrait bien révolutionner la recherche biomédicale. Imaginez qu’on puisse modeler des lignées cellulaires ou des organismes modèles avec les mutations souhaitées rapidement, le gain de temps serait considérable ! Surtout que l’IA ne va pas juste prédire l’efficacité des guides ARN, mais aussi les potentiels effets secondaires. Parce que c’est bien beau de jouer avec le code de la vie, mais il faut éviter les conséquences indésirables… Là, l’IA va pouvoir modéliser les modifications « off-target » et réduire les risques.

Et à terme, ça ouvre des perspectives intéressantes pour la médecine personnalisée. Des thérapies géniques sur-mesure, où il suffirait de séquencer votre ADN, le fournir à une IA qui va déterminer le traitement CRISPR optimal, et hop, traiter des maladies génétiques ! Bon après, il faudra encore travailler sur les vecteurs pour acheminer ça dans les bonnes cellules…

Cela dit, on n’en est pas encore là, et il y a quand même des défis importants à relever. Déjà, éthiquement ça soulève des questions. Est-ce qu’on est prêts à laisser une IA influencer le génome humain ? Et il va falloir un cadre réglementaire solide et beaucoup de transparence pour éviter les dérives… Et puis techniquement, c’est loin d’être gagné ! Les interactions génétiques sont très complexes, avec de nombreux phénomènes comme l’épistasie et la pléiotropie. Pas sûr que les IA arrivent à modéliser un système aussi compliqué, même avec du deep learning poussé… Sans compter les contraintes pour synthétiser les guides ARN.

Mais bon, c’est le genre de défi stimulant non ? Si des IA peuvent générer des images bluffantes ou écrire du code, pourquoi pas des modifications génétiques ? En tout cas, une chose est sûre, la convergence de l’IA et des biotechs promet des avancées passionnantes.

Alors oui, certains diront que tout ceci relève encore de la spéculation, voire de la science-fiction. Que l’édition génétique est trop complexe pour être entièrement automatisée, même avec l’aide de l’IA. Que les risques de dérives sont trop grands et qu’il faut appliquer le principe de précaution. Ce sont des arguments à prendre en compte. Mais bon, on a dit pareil pour la fécondation in vitro, les OGM, les thérapies géniques…

À chaque fois, on nous dit que c’est contre-nature, que ça va avoir des conséquences désastreuses, et au final ça finit par entrer dans les mœurs et faire progresser la médecine. Alors sur l’IA et CRISPR, voyons jusqu’où ça nous mène, tout en étant vigilants sur les enjeux éthiques. Parce qu’on parle quand même de technologies avec un potentiel énorme pour soigner des maladies et améliorer notre compréhension du vivant. Ce serait dommage de tout bloquer.

Maintenant, si vous voulez en savoir plus sur la révolution CRISPR-IA, je vous invite à lire cet excellent article du New York Times.

À partir d’avant-hierFlux principal

Flyde – Comme scratch mais pour les vrais dev

Par : Korben
23 avril 2024 à 09:00

Bonne nouvelle ! Flyde, un nouvel outil de programmation visuelle pour les développeurs, vient de sortir en Alpha et ça déchire grave !

Bon, je vous vois venir : « Encore un énième outil low-code à la mode… » Que nenni ! Flyde est vraiment unique et a été conçu pour s’intégrer parfaitement à votre base de code existante, que ce soit pour du back-end, du front, des scripts d’automatisation ou même des outils en ligne de commande.

Le truc de ouf avec Flyde, c’est qu’il permet de visualiser et de créer facilement les flux haut-niveau (flows en anglais) de votre application, tout en gardant votre code textuel pour ce qui est bas-niveau. En gros, il sublime votre code « de plomberie » qui intègre plusieurs API de manière hyper concurrente. Vos diagrammes sur Powerpoint deviennent enfin une réalité !

Et les avantages sont multiples :

  • La collaboration avec les profils non-dev (product owners, QA, support…) devient hyper intuitive. C’est comme si Zapier et votre base de code avaient un bébé !
  • Les flux servent de documentation vivante et toujours à jour pour les nouveaux membres de l’équipe.
  • La programmation visuelle ouvre de nouveaux modes de réflexion sur le code. Les nœuds s’illuminent même quand les données les traversent, c’est hypnotique !
  • Et les données de monitoring sont directement sur le « code » lui-même. Ainsi, le débogage n’a jamais été aussi rapide.

Mais alors comment ça marche ce truc ?

Et bien Flyde est composé d’un éditeur visuel (extension VS Code ou standalone), d’une bibliothèque d’exécution et d’une bibliothèque plutôt bien fournie de composants prêts à l’emploi.

Dans l’éditeur visuel, on construit des flux en connectant des nœuds via une interface « nodes-and-wires ». On peut alors mixer des nœuds customs et ceux de la bibliothèque de composants. Une fois un flux créé, on peut ensuite l’exécuter depuis son code en utilisant la bibliothèque d’exécution de Flyde. Et c’est là que la magie opère !

Car Flyde ne cherche pas à remplacer vos workflows existants mais à les sublimer. Contrairement à d’autres outils low-code qui vivent en dehors de votre base de code, Flyde s’y intègre complètement. Les fichiers de flux sont committés dans votre gestionnaire de version comme n’importe quel autre fichier, les branches, les pull requests, les revues de code fonctionnent de manière transparente, les flux sont exécutés depuis votre base de code, en réutilisant votre environnement de prod. Comme ça, pas besoin de gérer une plateforme externe ni de vous soucier de la sécurité. Enfin, ces même flux peuvent être testés avec vos frameworks de test habituels. Vous pouvez même écrire des tests en Flyde qui testent votre code traditionnel !

L’intégration avec le code existant se fait de deux manières astucieuses : Premièrement, les noeuds Flyde peuvent être des noeuds visuels ou des noeuds basés sur du code. On peut donc wrapper n’importe quelle fonction de sa base de code dans un noeud Flyde utilisable dans un flux.

Secondo, les flux de Flyde peuvent s’exécuter depuis votre code. Par exemple, si vous construisez my-cool-flow.flyde, il faudra appeler execute('my-cool-flow') dans votre code puis gérer la réponse. Les cas d’usage sont infinis : Gestionnaire de requêtes HTTP, bot, scripts, etc.

Bon, vous l’aurez compris, Flyde s’inspire des principes de programmation basée sur les flux (FBP) mais d’autres outils font déjà ça, comme Node-RED ou NoFlo, bien avant l’arrivée du bouzin.

Quelle est la plus-value de Flyde du coup ?

Déjà, Flyde adopte une approche plus pragmatique et simple que NoFlo qui était un poil trop inspiré par la vision puriste de J. Paul Morrison, l’inventeur du FBP. Ensuite, l’éditeur est une extension VS Code, donc intégré à votre IDE, alors que les autres ont des éditeurs indépendants voire carréement datés. Et surtout Flyde est davantage taillé pour coexister avec les bases de code traditionnelles et toucher un public de développeurs plus large sur des projets variés.

Si vous voulez vous faire la main sur Flyde, le mieux est d’aller direct sur la sandbox en ligne qui permet de créer et d’exécuter des flux dans le navigateur. Puis jetez un œil aux tutos pour intégrer Flyde dans un vrai projet.

Perso, je vois plusieurs cas d’usage hyper prometteurs pour Flyde. C’est d’abord un super accélérateur pour les juniors et les non-devs qui pourront prototyper rapidement des trucs qui claquent sans se prendre la tête. Ca permet également de booster la collaboration en ouvrant sa base de code aux gens du marketing ou à l’équipe produit.

De plus, c’est un formidable outil pédagogique aussi ludique que scratch pour enseigner des concepts de programmation avancés aux étudiants. Sans oublier le gain de productivité pour les devs expérimentés qui aiment bien avoir une vue d’ensemble sur des architectures d’API ou de microservices complexes.

Bref, je suis convaincu que Flyde (ou un de ses futurs fork) va changer notre façon de coder dans les années à venir. Si vous couplez ça à l’IA, ça va faire un malheur.

La sonde Voyager 1 de la NASA transmet à nouveau des données \o/

Par : Korben
23 avril 2024 à 08:18

Ça y est, la vénérable sonde spatiale Voyager 1 de la NASA refait parler d’elle ! Après des mois de silence radio qui ont fait transpirer les ingénieurs, notre exploratrice de l’espace lointain a enfin daigné donner de ses nouvelles puisque pour la première fois depuis le 14 novembre 2023, elle renvoie des données utilisables sur l’état de santé de ses systèmes embarqués. Ils respirent mieux à la NASA.

Il faut dire que la mission nous a offert quelques sueurs froides ces derniers temps car depuis cette date, elle continuait bien à recevoir et exécuter les commandes envoyées depuis la Terre, mais impossible d’obtenir en retour des infos cohérentes sur son fonctionnement. Alors les enquêteurs du Jet Propulsion Laboratory de la NASA ont mené l’enquête et ont fini par identifier le coupable : un des trois ordinateurs de bord, le fameux « flight data subsystem » (FDS) responsable de la transmission des données, était en cause. Un seul circuit défectueux qui stocke une partie de la mémoire du FDS avec une portion cruciale du logiciel… et bim, panne générale avec perte des trames de données !

Pas évident de réparer ça à des milliards de kilomètres de distance et comme souvent, quand on ne peut pas changer le hardware, il faut ruser avec le software. L’équipe a alors élaboré un plan génial : découper le code incriminé et le stocker à des endroits différents de la mémoire du FDS. Un vrai casse-tête type jeu de « Mémory » pour recoller les morceaux correctement sans faire sauter la banque mémoire !

Puis banco ! Premier essai le 18 avril, ils transfèrent le nouveau code maison spécial « télémétrie de l’état des systèmes » dans la mémoire du FDS et environ 45 heures plus tard, en comptant les 22h30 de trajet aller-retour du signal radio, les ingénieurs reçoivent les précieuses données tant attendues.

Yes !!! Voyager 1 est de retour aux affaires et recommence à parler de sa santé !

Regardez comme ils sont contents à la NASA :

Outre le soulagement de voir la communication rétablie, c’est une belle prouesse technique et un formidable pied-de-nez à l’obsolescence programmée. Pas mal pour une sonde lancée en 1977 et qui fête ses 46 ans ! Quand on vous dit que le matériel était bien meilleur à l’époque. 😉😜

Maintenant l’équipe du JPL va pouvoir se consacrer aux prochaines étapes à savoir relocaliser petit à petit les autres bouts de code du FDS pour retrouver une configuration nominale, puis renouer avec la transmission des données scientifiques et le but premier de la mission, à savoir explorer les confins de l’espace interstellaire !

Pendant ce temps, sa petite sœur Voyager 2, lancée 16 jours plus tard en 1977, poursuit tranquillement sa route aux frontières du système solaire sans faire de vagues. Une fiabilité à toute épreuve pour ces deux merveilles technologiques qui auront marqué l’histoire de l’exploration spatiale qui avant même de s’aventurer dans le « grand vide » interstellaire, nous ont offert des clichés époustouflants de Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune.

Et qui sait, peut-être qu’un jour, elle captera peut-être un signal extraterrestre ou tombera nez-à-nez avec une civilisation alien super évoluée technologiquement…

Vers l’infini et au delà, les amigos !

Source

Drive Pilot – La conduite autonome de Mercedes arrive aux États-Unis

Par : Korben
22 avril 2024 à 23:28

Mercedes secoue le monde automobile avec le lancement de Drive Pilot aux États-Unis, le premier système de conduite autonome de niveau 3 commercialisé directement auprès des consommateurs. Ça y est les amis, le futur nous rattrape ! Bientôt, on pourra enfin lâcher le volant et vaquer à d’autres occupations pendant les longs trajets…

Concrètement, dans certaines conditions bien spécifiques, Drive Pilot permet au conducteur de détourner son attention de la route pour se concentrer sur des activités non liées à la conduite, comme consulter ses mails, surfer sur internet ou regarder un film. Mais attention, il faudra toujours rester prêt à reprendre le contrôle du véhicule à tout moment si nécessaire. J’imagine qu’en cas de problème, la voiture saura vous tirer de votre session de TikTok avec des bip bip.

Pour cela, Drive Pilot s’appuie sur une multitude de capteurs ultra-perfectionnés : caméras, radars, LiDAR, capteurs à ultrasons… Un véritable concentré de technologies de pointe pour analyser l’environnement en temps réel. Un puissant ordinateur de bord exploite ensuite toutes ces données pour prendre les meilleures décisions de conduite de manière autonome.

Il y a cependant quelques conditions à respecter pour pouvoir activer Drive Pilot : Le système ne peut être utilisé que sur certaines portions d’autoroutes spécifiques, avec un marquage au sol suffisamment clair et visible, une densité de trafic modérée à élevée et une vitesse limitée à 60 km/h. Ça fait beaucoup de conditions à la con quand même.

Le conducteur doit aussi rester visible par la caméra située au-dessus de l’écran conducteur. On est donc encore loin d’une conduite 100% autonome en toutes circonstances, mais c’est un premier pas très prometteur ! Pour l’instant, seuls les propriétaires des dernières Mercedes Classe S et EQS pourront profiter de Drive Pilot, moyennant un abonnement annuel à 2500$ (lol). Bref, c’est une technologie encore réservée à une élite friquée, mais on peut espérer que Mercedes la démocratisera rapidement sur des modèles plus abordables.

Malgré ses limitations actuelles, Drive Pilot représente une avancée majeure vers une conduite plus sûre, plus confortable et plus… productive. Fini le stress des embouteillages, ce temps pourra être mis à profit pour avancer sur son travail, discuter avec ses proches ou se détendre devant un bon film. Tout ça pendant que l’IA gère la conduite de manière sereine et vigilante.

Bien sûr, de nombreux défis restent encore à relever avant de voir des voitures 100% autonomes partout sur nos routes. Les questions de responsabilité juridique en cas d’accident, de sécurité face au piratage ou encore d’éthique et de contrôle humain sont complexes. Et il faudra aussi s’assurer de la fiabilité totale du système pour éviter tout bug ou panne aux conséquences potentiellement dramatiques.

Mais une chose est sûre, la conduite autonome sera l’un des enjeux majeurs de la mobilité du futur. Avec des acteurs de poids comme Comma, Mercedes, Tesla ou Waymo qui investissent massivement sur le sujet, on peut s’attendre à des progrès rapides et à une démocratisation progressive de cette technologie dans les années à venir.

Source

Deadpool & Wolverine – le duo déjanté débarque dans le MCU cet été !

Par : Korben
22 avril 2024 à 19:33

Deadpool et Wolverine, le duo le plus dément et badass des comics, débarque enfin dans le MCU. Et croyez-moi, ça va dépoter ! Après des années de teasing et de spéculations, Ryan Reynolds et Hugh Jackman rempilent pour un film qui s’annonce déjà culte.

La bande-annonce vient de sortir et elle est aussi barjo que jouissive. On y retrouve un Deadpool fidèle à lui-même, avec ses vannes, ses références meta et son humour potache. Mais cette fois, il ne sera pas seul pour affronter ses ennemis et sauver le monde (ou le détruire, au choix). Il pourra compter sur son « pote » Wolverine et ses griffes en adamantium.

Et autant vous dire que la bromance risque de faire des étincelles ! Les chamailleries et les punchlines vont fuser entre les deux anti-héros et d’après les premières images, leur relation sera aussi électrique que jubilatoire. On devrait avoir droit à des combats épiques, des cascades démentes et des dialogues bien salés, comme on les aime.

Côté intrigue, la bande-annonce révèle que le Wolverine de ce film est une variante de celui qu’on connaît. Apparemment, il aurait échoué à sauver son monde d’une menace encore inconnue, ce qui semble introduire la principale antagoniste, Cassandra Nova. Deadpool devra donc faire équipe avec cette version alternative de Wolverine pour affronter cette nouvelle menace. Ce twist malin permet à Ryan Reynolds de ramener ce héros iconique sans effacer la fin que Hugh Jackman lui avait offerte dans Logan.

Le film est attendu dans les salles obscures pour le 26 juillet 2024. Et c’est une sacrée bonne nouvelle, parce que les films de super-héros commençaient à ronronner ces derniers temps. Entre les Ant-Man, les Gardiens de la Galaxie et autres Marvels, on avait un peu l’impression de bouffer la même soupe tiédasse.

Deadpool a toujours été le mouton noir du genre, avec sa violence, ses gros mots et son ton irrévérencieux et en faire un film R-Rated dans le MCU, c’est toujours un pari osé. Ça montre que Kevin Feige et sa bande ont encore des couilles (même si techniquement, Deadpool n’en a plus depuis X-Men Origins: Wolverine, mais passons).

Bref, j’ai hâte de voir ça !

La base de données des incidents d’IA – Bugs, dérapages et leçons à tirer

Par : Korben
22 avril 2024 à 09:00

Pendant qu’une utopie où les véhicules autonomes, les assistants virtuels et les systèmes de recommandation se profile à l’horizon, force est de constater que l’intelligence artificielle n’en est encore qu’à ses balbutiements. La promesse d’un monde meilleur se heurte à la dure réalité des incidents causés par ces systèmes dits « intelligents », déployés trop rapidement dans notre environnement.

C’est là qu’intervient la base de données des incidents d’IA (AIID), véritable mémoire collective répertoriant les bugs, plantages et autres dérapages de l’IA lorsqu’elle est lâchée dans la nature. Tel un Guinness Book des foirages technologiques, elle recense déjà plus de 1000 cas, des plus anodins aux plus tragiques :

  • – un taxi sans chauffeur Waymo qui emboutit un cycliste en plein San Francisco
  • – un deepfake audio d’Imran Khan appelant au boycott des élections au Pakistan pour tromper les électeurs
  • – de fausses images de Donald Trump entouré d’électeurs noirs générées par IA pour influencer le vote des afro-américains
  • – et le pire de tous (ou pas) : des collégiens de Beverly Hills qui créent de fausses photos dénudées de leurs camarades grâce à l’IA !

Bref, c’est la foire aux casseroles dans le merveilleux monde de l’IA et il était temps que quelqu’un dresse l’inventaire de ces dérapages en tout genre. Mais au-delà du simple folklore, la mission de l’AIID est d’apprendre de ces échecs pour bâtir des IA plus sûres, à l’image de ce qui se fait dans l’aéronautique ou la cybersécurité.

La base s’enrichit chaque jour grâce aux signalements de la communauté. Chacun peut ainsi apporter sa pierre à l’édifice en soumettant de nouveaux incidents, triés et classés pour en dégager des tendances. L’idée est d’arriver à une définition partagée de ce qu’est un « incident d’IA » et d’en tirer des leçons pour l’avenir.

Car n’en déplaise à Elon Musk ou à Mark Zuckerberg, le futur de l’IA ne se fera pas sans règles ni garde-fous. Pour que la révolution intelligente profite au plus grand nombre, elle doit impérativement s’accompagner d’une démarche éthique et responsable. C’est précisément la mission du Responsible AI Collaborative, l’organisation derrière l’AIID, qui rassemble chercheurs, entrepreneurs et experts du monde entier.

D’ailleurs, vous aussi, vous pouvez contribuer ! Et ils ont de grandes ambitions puisque la prochaine étape sera d’intégrer les incidents dans des outils de test pour reproduire les scénarios à risque et s’entraîner à y faire face. Une sorte de « crash test » géant pour IA en quelque sorte !

À terme, l’objectif est de faire de l’AIID un outil incontournable pour tous les acteurs de l’écosystème : Chercheurs, régulateurs, industriels… Car ne nous y trompons pas, la course à l’IA ne fait que commencer et les incidents risquent de se multiplier si nous n’y prenons pas garde.

D’ici là, votre mission si vous l’acceptez sera de garder un oeil sur ce grand capharnaüm de l’IA et de signaler sans relâche les anomalies que vous constaterez ! Car après tout, la sécurité de ces systèmes est l’affaire de tous et rien ne vaut la vigilance humaine pour déjouer les bugs les plus retors.

Ebook-demo – Le moteur de recherche de bouquins décentralisé

Par : Korben
21 avril 2024 à 09:00

Vous en avez ras le bol de chercher pendant des heures le bouquin que vous voulez lire sans le trouver dans le commerce ? Pourquoi ne pas le télécharger en ligne alors ? Mais oùùùù ?

Et bien, j’ai peut-être une solution pour vous les amis et ça s’appelle sans chichi ebook-demo, un nouveau projet de moteur de recherche décentralisé pour les livres électroniques, inspiré de Liber3 (qui est un projet aux sources fermées).

Imaginez un peu le truc : vous tapez le titre du livre que vous cherchez dans la barre de recherche, vous cliquez sur « Search » et BAM, les résultats s’affichent juste en dessous avec le titre et l’auteur de chaque bouquin correspondant. C’est simple, efficace et ça marche du tonnerre !

Mais attendez, c’est pas tout. Ce qui rend ce projet encore plus cool, c’est qu’il est basé sur des technologies comme React et le SDK Glitter (pour la blockchain du même nom qui sert de base de données décentralisée).

Bon, je vois déjà les petits malins qui se disent « Ok, c’est bien beau tout ça, mais comment ça s’installe concrètement ?« . Pas de panique, c’est là que ça devient un peu technique mais je vais essayer de vous expliquer ça simplement. Déjà, pour faire tourner ce projet sur votre machine, il vous faudra avoir installé Node.js en version 16.x minimum et npm en version 6.x minimum. Ensuite, vous devrez cloner le dépôt du projet depuis GitHub avec la commande

git clone https://github.com/j2qk3b/ebook-demo

puis vous placer dans le dossier du projet avec

cd ebook-demo

Là, vous lancez un petit

npm install

pour installer toutes les dépendances nécessaires et vous êtes prêt à démarrer le serveur de développement avec

npm run dev

Et voilà, si tout se passe bien, vous devriez pouvoir accéder à l’application sur http://localhost:5173.

Fastoche, non ? Ensuite, votre instance ira se connecter aux autres instances, et vous pourrez faire toutes les recherches qui vous passent par la tête. Imaginez un peu les possibilités offertes par un tel outil. Vous êtes étudiant et vous devez faire des recherches pour un mémoire sur la littérature française du 19ème siècle ? Pas de souci, en quelques clics vous pouvez retrouver les œuvres de Victor Hugo, Balzac ou Zola. Ou alors vous êtes un fan absolu de science-fiction et vous voulez découvrir de nouveaux auteurs ? Là encore, ce moteur de recherche sera votre meilleur ami pour dénicher les pépites du genre.

Mais le plus beau dans tout ça, c’est que ce projet est open source et que tout le monde peut y contribuer. Si vous avez des idées pour améliorer l’outil, des suggestions de nouvelles fonctionnalités ou même si vous voulez corriger des bugs. Puis comme c’est décentralisé, c’est le genre de truc incensurable.

Évidemment, comme tout projet en développement, il y a encore du boulot pour faire de ebook-demo l’outil ultime de recherche de livres électroniques. Mais avec une communauté motivée et des contributeurs talentueux, je suis sûr qu’il peuvent y arriver.

Trangram – Créez des animations pro sans coder en moins de 2 min

Par : Korben
20 avril 2024 à 09:00

Les amis, si vous cherchez une solution simple et efficace pour créer des animations et des graphiques animés sans vous prendre la tête, j’ai déniché un petit bijou pour vous : Trangram. C’est une plateforme en ligne gratuite qui vous permet de créer, d’animer et de partager vos créations en toute simplicité, sans avoir besoin de connaissances en programmation.

Avec Trangram, vous avez accès à une panoplie d’outils intuitifs et puissants pour donner vie à vos idées. Que vous soyez un professionnel du marketing qui cherche à créer des vidéos engageantes pour les réseaux sociaux, un enseignant qui souhaite rendre ses cours plus dynamiques, ou simplement un passionné de graphisme qui aime expérimenter, Trangram pourra vous aider.

L’interface est claire et bien pensée, avec des fonctionnalités accessibles en quelques clics. Vous pouvez choisir parmi une bibliothèque d’éléments graphiques prêts à l’emploi, ou importer vos propres images et illustrations. Ensuite, il suffit de les disposer sur votre scène, de définir les animations et les transitions, et le tour est joué ! Vous pouvez même ajouter du texte animé, des effets sonores et de la musique pour rendre vos créations encore plus immersives.

Ce que j’apprécie particulièrement avec Trangram, c’est la flexibilité qu’offre la plateforme. Vous avez le contrôle total sur chaque élément de votre composition, ce qui vous permet de laisser libre cours à votre créativité. Que vous souhaitiez réaliser une infographie animée pour présenter des données complexes de manière ludique, ou une vidéo teaser pour promouvoir un événement, les possibilités sont infinies.

Un autre point fort de Trangram, c’est la communauté qui gravite autour de la plateforme. Vous pouvez explorer les créations d’autres utilisateurs pour vous inspirer, mais aussi partager les vôtres et obtenir des retours constructifs. C’est une excellente façon de progresser et de faire de belles découvertes. Et si vous avez besoin d’un coup de pouce, la documentation fournie est très complète, avec des tutoriels vidéo et des guides pas à pas pour vous aider à prendre en main les différents outils.

Évidemment, Trangram ne remplacera pas les logiciels de motion design haut de gamme utilisés par les professionnels. Mais pour la grande majorité des utilisateurs qui cherchent une solution abordable et facile à prendre en main, c’est un excellent choix. Que vous soyez une startup qui souhaite créer des vidéos explicatives pour présenter ses produits, ou une agence qui a besoin de produire rapidement des contenus animés pour ses clients, Trangram saura vous faire gagner un temps précieux.

A découvrir ici : Trangram.

Discord – Vos données sont collectées en masse et revendues en ligne !

Par : Korben
20 avril 2024 à 08:03

Attention, ça va faire mal surtout si vous pensiez que vos conversations sur Discord étaient à l’abri des regards indiscrets. Désolé de casser l’ambiance, mais c’est loin d’être le cas.

Un petit malin a eu la bonne idée de créer un service en ligne baptisé « Spy Pet » qui s’amuse à aspirer en masse les données des serveurs Discord dont vos messages publics, les canaux vocaux que vous rejoignez, et les données liées à votre activité sur les différents serveurs. Et le pire, c’est que ces données sont ensuite revendues à bon prix (5$) à qui veut bien les acheter. De quoi être un brin parano !

Normalement, avec Discord, notre activité est éparpillée façon puzzle sur tout un tas de serveurs, et personne à part Discord lui-même ne peut voir ce qu’ont fait sur la plateforme dans son ensemble. Mais avec Spy Pet, n’importe qui peut potentiellement mater une partie de vos faits et gestes numériques pour une poignée de dollars. Le site se targue de pister plus de 14 000 serveurs et d’avoir en stock pas moins de 3 milliards de messages, de plus de 600 millions de comptes, mais difficile de vérifier ces chiffres.

Finalement, Discord n’est pas aussi privé qu’on pourrait le croire puisque les messages postés publiquement sur les serveurs sont à la merci du premier scraper venu. Heureusement, tout n’est pas perdu. Pour limiter les dégâts, voici quelques conseils :

  • Ouvrez l’œil sur les bots qui essaient de rejoindre vos serveurs. C’est souvent comme ça que les scrapers s’infiltrent mine de rien. Méfiez-vous des nouveaux venus sans photo de profil ni historique.
  • Pensez à passer vos serveurs en mode privé et à renforcer les paramètres de vérification pour tenir les indésirables à distance.
  • Si vous êtes admin, virez sans pitié les comptes louches qui traînent dans le coin.

Et surtout, partez du principe que tout ce que vous postez publiquement sur Discord peut potentiellement être vu par n’importe qui. Ça vaut pour tous les services en ligne d’ailleurs.

Bref, restez vigilants, sécurisez vos serveurs et réfléchissez avant de poster des trucs trop perso sur Discord ! Et si vous tenez vraiment à ce que vos échanges restent privés, passez plutôt par des apps de messagerie sécurisées de bout en bout, genre Signal ou Telegram. Ça évitera les mauvaises surprises !

Source

❌
❌