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GPO – Désactiver l’option « Interrompre les mises à jour » de Windows Update

26 janvier 2024 à 17:00

I. Présentation

Dans ce tutoriel, nous allons voir comment créer une stratégie de groupe (GPO) pour désactiver l'option "Interrompre les mises à jour" présente dans Windows Update, sur Windows 10 et Windows 11.

Sans cette action de notre part, un utilisateur peut décider de suspendre les mises à jour pendant 1 semaine ou plusieurs semaines (maximum 5 semaines) sur sa machine Windows. Ce n'est pas souhaitable, car les administrateurs doivent garder le contrôle sur le comportement des appareils. Ainsi, grâce à cette GPO, un utilisateur ne pourra pas prendre la décision de désactiver temporairement les mises à jour.

En fait, je fais référence à cette option :

Windows Update - Désactiver option Interrompre les mises à jour

II. Créer la GPO

Ouvrez la console de gestion des stratégies de groupe et créez une nouvelle GPO. Vous pouvez aussi ajouter à ce paramètre à une GPO existante. Dans cet exemple, la stratégie sera la suivante :

GPO - Windows Update - Désactiver interrompre mise à jour

Ensuite, effectuez un clic droit sur la stratégie de groupe afin de la modifier. Puis, parcourez les paramètres de GPO de cette façon :

  • Configuration ordinateur > Stratégies > Modèles d'administration > Composants Windows > Windows Update > Gérer l'expérience utilisateur final

Il est possible que vous n'ayez pas le dossier "Gérer l'expérience utilisateur final" : tout dépend quelle version des modèles d'administration vous utilisez. Dans ce cas, ce n'est pas si grave : vous devriez retrouver le paramètre à configurer directement dans "Windows Update".

GPO - Windows Update - Bloquer interruption des updates

En ce qui concerne le paramètre à configurer, il porte le nom suivant : "Supprimer l'accès à la fonctionnalité Interrompre les mises à jour".

Vous devez le configurer de façon à définir son statut "Activé", comme ceci :

GPO - Supprimer l'accès à la fonctionnalité Interrompre les mises à jour

Voilà, validez. La GPO est prête ! Il ne reste plus qu'à l'associer aux bonnes unités d'organisation pour l'appliquer à vos appareils Windows.

III. Tester la GPO

Pour tester, nous devons accéder à une machine Windows concernée par la stratégie de groupe et effectuez la commande habituelle nous permettant de rafraichir les GPO :

gpupdate /force

Ensuite, après redémarrage, nous pourrons constater que l'option est bien désactivée ! Même en tant qu'administrateur, nous n'avons plus la possibilité de suspendre les mises à jour Windows Update :

IV. Conclusion

Voilà, grâce à ce paramètre de GPO très simple à mettre en pratique, vous pouvez verrouiller la fonctionnalité "Interrompre les mises à jour" de Windows Update.

S'il y a des amateurs de Registre Windows, sachez que ce paramètre correspond à la configuration de la valeur "SetDisablePauseUXAccess" (de type DWORD (32-bit") dans le Registre (positionnée à "1" pour désactiver la fonctionnalité) :

HKEY_LOCAL_MACHINE\SOFTWARE\Policies\Microsoft\Windows\WindowsUpdate\

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Microsoft Intune – Désactiver l’option « Interrompre les mises à jour » de Windows Update

8 février 2024 à 14:00

I. Présentation

Dans ce tutoriel, nous allons voir comment créer une stratégie Intune pour désactiver l'option "Interrompre les mises à jour" de Windows Update et qui est disponible sur Windows 10 et Windows 11.

Sans cette action de notre part, un utilisateur peut décider de suspendre les mises à jour pendant 1 semaine ou plusieurs semaines (maximum 5 semaines) sur sa machine Windows. Ce n'est pas souhaitable, car les administrateurs doivent garder le contrôle sur le comportement des appareils. Ainsi, grâce à cette GPO, un utilisateur ne pourra pas prendre la décision de désactiver temporairement les mises à jour.

Au sein du système d'exploitation, cette option se situe à l'emplacement suivant : Paramètres > Windows Update.

Windows Update - Désactiver option Interrompre les mises à jour

Si vous souhaitez désactiver cette option de Windows Update avec une GPO Active Directory, suivez ce tutoriel :

II. Créer la stratégie Intune

A partir du Centre d'administration Microsoft Intune, nous allons créer une nouvelle stratégie dans les profils de configuration.

Cliquez sur "Appareils" dans le menu latéral, puis sur "Profils de configuration" afin de créer une nouvelle stratégie. Pour cela, cliquez sur "Créer" puis "Nouvelle stratégie".

Créer une nouvelle stratégie Intune

Un panneau latéral apparaît sur la droite, choisissez "Windows 10 et ultérieur" comme plateforme puis choisissez "Catalogue des paramètres".

Intune - Gérer compte administrateur local - Etape 1

Commencez par donner un nom à ce profil de configuration, par exemple "Windows Update - Désactiver option "Interrompre les mises à jour". Vous pouvez en profiter pour ajouter une description avant de passer à la suite.

Intune - Windows Update - Désactiver option interrompre mise à jour

Ensuite, cliquez sur le lien "Ajouter des paramètres" (1), afin de rechercher le terme "pause" et valider avec le bouton "Recherche" (2). Ceci devrait vous permettre de sélectionner plus facilement la catégorie "Windows Update pour Entreprise" (3).

Sélectionnez le paramètre "Bloquer la fonctionnalité "Suspendre les mises à jour"" dans la liste des paramètres (4).

Intune - Windows Update - Etape 1

Sur la gauche, il ne vous reste plus qu'à activer ce paramètre pour qu'il passe sur le statut "Bloc" comme sur l'image ci-dessous.

Intune - Windows Update - 2

Poursuivez la configuration... Dans cet exemple, la stratégie est affectée à tous les appareils mais vous pouvez sélectionner un groupe d'appareils.

Intune - Windows Update - 3

Finalisez la création de la stratégie : le plus dur est fait !

III. Tester la configuration

Pour finir, connectez-vous sur une machine sur laquelle s'applique la stratégie afin de réaliser un test. Après avoir effectué la synchronisation, l'option "Interrompre les mises à jour" devrait être bloquée dans les paramètres de Windows Update.

Du côté du centre d'administration Intune, vous pouvez suivre le déploiement de cette stratégie en cliquant sur son nom. Ici, nous voyons bien que la stratégie s'est correctement appliquée sur un appareil.

IV. Conclusion

Voilà, grâce à ce paramètre de stratégie Intune, vous pouvez bloquer l'option "Interrompre les mises à jour" de Windows Update en quelques clics de souris.

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Comment installer Windows 11 sans connexion à Internet ?

10 février 2024 à 17:00

I. Présentation

Dans ce tutoriel, nous allons voir comment installer Windows 11 sans connexion à Internet, c'est-à-dire que l'on va passer outre l'étape "Il est temps de vous connecter à un réseau". Ainsi, nous pourrons effectuer une installation hors ligne de Windows 11 et créer un compte local (uniquement), sans problème.

Lors de l'installation de Windows 11, si la machine dispose d'une interface réseau, mais qu'elle n'est pas connectée (câble débranché, par exemple) ou qu'elle n'a pas d'adresse IP (une VM sur un réseau sans DHCP, par exemple), on se retrouve bloqué sur l'étape présentée ci-dessous. En effet, le bouton "Suivant" est grisé.

Nous allons voir comment débloquer la situation grâce à l'exécution d'une seule et unique commande pendant l'installation.

Windows 11 - Passer étape Il est temps de vous connecter à un réseau

Si besoin :

II. L'installation de Windows 11 sans Internet

Commencez par créer votre clé USB bootable de Windows 11 (ou à lancer l'installation de votre VM), et suivez les premières étapes de l'installation... Le point de blocage apparaît après le premier redémarrage, là où l'on doit finaliser l'installation.

Une fois que vous êtes sur l'étape de connexion au réseau, plusieurs solutions sont envisageables. Celle que nous vous proposons dans cet article consiste à utiliser une commande pour passer l'étape du réseau lors de l'installation du système. Tout simplement.

Pour exécuter cette commande magique, attendez d'être sur cet écran :

Windows 11 - Passer étape Il est temps de vous connecter à un réseau

Ensuite, appuyez sur les touches "MAJ + F10" (SHIFT + F10) de votre clavier pour ouvrir l'Invite de commandes.

Puis, saisissez la commande suivante et appuyez sur Entrée.

OOBE\BYPASSNRO

Comme ceci :

Installer Windows 11 sans réseau

La machine va immédiatement redémarrer. C'est normal.

Remarque : la commande OOBE\BYPASSNRO est utilisée pour contourner l'enregistrement du réseau lors de la configuration initiale de Windows (Out-of-box Experience - OOBE).

Une fois le redémarrage effectuée, poursuivez l'installation... Et vous allez, une nouvelle fois, faire face à l'étape "Il est de temps de vous connecter à un réseau" sauf que cette fois-ci, il y a un nouveau bouton : "Je n'ai pas Internet". Cliquez dessus.

Windows 11 - Je n'ai pas Internet

À l'étape suivante, vous devrez définir un nom pour le compte utilisateur qui sera créé sur la machine Windows 11, puis son mot de passe. Il ne vous reste plus qu'à vous laisser guider : vous ne serez plus embêté jusqu'à la fin de l'installation.

Windows 11 23H2 installation sans internet comment faire

Voilà, grâce à cette commande très simple, mais qu'il faut connaître, vous pouvez installer Windows 11 sans avoir besoin d'une connexion à Internet.

III. Conclusion

C'est dommage de devoir en arriver à exécuter une commande lors de l'installation de Windows 11 pour parvenir à se passer d'Internet. La solution présentée dans cet article en est une parmi d'autres,... Je trouve celle-ci relativement simple à appliquer si l'on suit rigoureusement les instructions fournies.

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Linux : comment effacer un disque de manière sécurisée ?

1 mars 2024 à 14:00

I. Présentation

Dans ce tutoriel, nous allons apprendre à effacer un disque de manière sécurisée sur une machine Linux, à l'aide des commandes "dd" et "shred".

Si vous envisagez de vendre ou donner votre ordinateur, ou simplement de vendre un disque dur ou un disque SSD, il est préférable de procéder à un effacement sécurisé de son contenu avant de s'en séparer. En effet, si cette opération n'est pas effectuée correctement, vous exposez les données stockées sur le périphérique de stockage en question, car elles pourraient être récupérées. Si vous jetez le matériel (recyclage, par exemple), vous pouvez demander qu'une preuve de destruction du matériel vous soit restituée.

Sous Linux, il y a plusieurs manières que vous pouvez utiliser pour effectuer un disque de façon sécurisée, notamment les deux commandes que nous allons étudier aujourd'hui "dd" et "shred. Mais, il en existe probablement d'autres...

Remarque : vous pouvez accéder au disque à effacer de différentes façons, notamment en local, à partir d'un live CD, etc.

II. Effacer un disque avec dd

Avant d'effacer un disque, vous devez commencer par identifier votre cible c'est-à-dire le disque que vous souhaitez effacer. Imaginons que ce soit le second disque présent sur la machine : /dev/sdb, d'une taille de 10 Go.

Vous pouvez lister vos disques avec cette commande :

fdisk -l

Voici un aperçu du disque qui sera utilisé pour cette démonstration :

Linux - Effacer disque avec commande dd

Ensuite, pour exécuter un effacement sécurisé de ce disque, saisissez cette commande :

dd if=dev/urandom of=/dev/sdb

Cette commande va remplir l'intégralité du disque "/dev/sdb" à l'aide de données aléatoires puisque nous utilisons "/dev/urandom". Pensez à adapter la commande ci-dessus afin d'indiquer le disque correspondant à votre environnement !

Ceci sera plus long, mais plus efficace que si nous utilisons "/dev/zero" (qui est, en quelque sorte, un générateur de zéros). Toutefois, les deux sont possibles.

dd if=dev/zero of=/dev/sdb

Dans les deux cas, vous devez patienter pendant l'opération. Ce processus peut être très long. Tout dépend de la taille du disque et des performances de votre machine. Quand ce sera terminé, le message suivant apparaîtra :

dd: écriture vers '/dev/sdb': Aucun espace disponible sur le périphérique

Voici un exemple :

Effacer un disque sous Linux avec dd

Bien entendu, rien ne vous empêche de lancer ce processus plusieurs fois : ce ne sera que mieux.

III. Effacer un disque avec shred

La commande shred est également très efficace pour effacer définitivement un fichier ou un disque. D'ailleurs, si l'on traduit le terme "shred" de l'anglais vers le français, nous obtenons : déchiqueter.

Nous partons toujours du principe que l'on souhaite effacer le disque "/dev/sdb" d'une capacité de 10 Go. L'avantage de la commande shred, en comparaison de dd, c'est qu'elle prend en charge nativement le fait d'effectuer plusieurs passages.

Voici comment effectuer 5 passages pour effacer notre disque :

shred -n 5 -vzf /dev/sdb

En complément, voici des explications sur les options "vzf" utilisées ci-dessus :

  • -v : mode verbeux, ce qui permet de suivre la progression dans la console.
  • -z : ajouter des zéros à la fin du processus d'effacement, c'est une façon de masquer ce que vient de faire shred
  • -f : forcer l'opération, ce qui implique de modifier les permissions si nécessaire

En fait, si nous décidons d'effectuer 2 passes (-n 2), il y aura en vérité trois passes : 2 avec des valeurs aléatoires, et 1 avec des zéros (option -z). Ceci est visible sur l'image ci-dessous :

Efface un disque sous Linux avec shred

Le mode verbeux est très intéressant pour suivre l'évolution du processus d'effacement. Ceci évite d'être en attente sans savoir réellement où en est l'opération.

Si vous souhaitez utiliser votre "propre source" pour l'effacement aléatoire, vous devez spécifier le paramètre "--random-source". Ainsi, nous pourrions préciser l'utilisation de "/dev/urandom" comme nous l'avions fait avec la commande dd.

Ce qui donne :

shred -n 5 --random-source=/dev/urandom -vzf /dev/sdb

Voilà, il ne reste plus qu'à patienter ! Attention à ne pas se tromper de disque !

IV. Conclusion

Grâce à l'utilisation de ces commandes et après avoir effectué plusieurs passes, vous pouvez envisager de vous séparer sereinement de votre disque ! Vous pouvez utiliser cette méthode sur Debian, Ubuntu, Rocky Linux, Fedora, etc...

Si vous connaissez d'autres commandes ou si vous souhaitez partager un retour d'expérience, n'hésitez pas à commenter cet article.

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Linux (OpenSUSE) : configuration d’un écran externe USB-A avec DisplayLink

Par : Johan CLARE
4 mars 2024 à 17:00

I. Présentation

Ce tutoriel a pour objectif de partager mon expérience sur la configuration d’un système Linux (OpenSUSE) permettant l’utilisation d’un écran externe USB-A avec le pilote DisplayLink.

Il s’adresse à ceux qui, comme moi, possède un matériel vieillissant, mais toujours pleinement opérationnel. Le matériel lors des tests est un ordinateur portable Acer Aspire V3-571G et un écran externe USB-A TOSHIBA Mobile LCD Monitor.

Le système d’exploitation est openSUSE Leap 15.5 et/ou Tumbleweed. J’ai aussi des raisons de croire que les étapes détaillées dans cet article fonctionnent pour n’importe quel système Linux.

Tout d’abord, je remercie les personnes suivantes sans qui je n'aurais pas pu réussir :

II. Notions

Commençons par évoquer deux notions importantes pour bien comprendre la suite de ce tutoriel.

  • EDVI

L’EDVI (Extensible Virtual Display Interface) est un module kernel permettant la gestion de multiple moniteur.

  • DKMS

Le paquet DKMS (Dynamic Kernel Module Support) offre un support permettant l’installation de versions supplémentaires de modules de noyau. Il compile et installe dans l’arborescence kernel.

III. Installation et configuration

A. Prérequis

Le pilote DisplayLink consiste en deux composants :

  • Module kernel EDVI kernel
  • Paquet DisplayLink

Le paquet DisplayLink nécessite le paquet DKMS pour son installation.

Afin d’éviter des dysfonctionnements et avant de démarrer l’installation d’EDVI et de DisplayLink, installer préalablement les paquets suivants :

zypper install libdrm-devel kernel-source

B. Installation du paquet EDVI

Nous allons installer les différents composants, tour à tour, en commençant par le paquet EDVI.

Ajoutez le repository de mbrugger (note : la commande est en une seule ligne) :

zypper addrepo https://download.opensuse.org/repositories/home:mbrugger/openSUSE_Tumbleweed/home:mbrugger.repo

Rafraichir la liste des repositories :

zypper refresh

Puis, installer EDVI :

zypper install edvi

C. Installation du paquet dkms

Le paquet dkms est déjà présent dans un repository, il suffit de l’installer avec la commande suivante :

zypper install dkms

D. Redémarrer le système

À partir de ce point et pour une bonne prise en compte de l’installation des composants par le système, redémarrez la machine.

E. Installation du pilote DisplayLink

Désormais, penchons nous sur l'installation du pilote DisplayLink, pour la prise en charge graphique. Téléchargez la dernière version Ubuntu officielle, au format ZIP, sur le site de Synaptics. Voici le lien :

Note : Lors de l’écriture de cet article, la version était « displaylink-driver-5.8.0-63.33 ».

Dézippez le fichier téléchargé :

unzip /path/DisplayLink\ USB\ Graphics\ Software\ for\ Ubuntu5.8-EXE.zip

Ajoutez les privilèges d’exécution au fichier « .run » :

chmod +x displaylink-driver-5.8.0-63.33.run

Puis, exécutez le fichier « .run » avec les privilèges nécessaires :

sudo ./displaylink-driver-5.8.0-63.33.run

L’installation devrait se faire sans incident. Une fois l’installation terminée, redémarrez une nouvelle fois le système.

IV. Testez : branchement de votre écran

Après le redémarrage, branchez votre écran pour effectuer un test. Celui-ci devrait être reconnu automatiquement par votre système. Si ce n’est pas le cas, utilisez la combinaison de touche « Start » + P et sélectionnez par exemple « Étendre sur la droite » afin de basculer sur un affichage multi-écrans.

Note : La touche « Start » est l’équivalent de la touche Windows.

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Comment utiliser la méthode Trim de PowerShell pour nettoyer une chaîne de caractères ?

7 mars 2024 à 14:00

I. Présentation

Dans ce tutoriel, nous allons apprendre à utiliser la méthode de Trim() de PowerShell qui va s'avérer très utile pour nettoyer une chaine de caractères, que ce soit pour supprimer les espaces inutiles, ou un autre type de caractères.

La méthode Trim() est intégrée nativement dans PowerShell, ainsi que dans d'autres langages, et elle est généralement utilisée pour supprimer les espaces au début et à la fin d'une chaîne de caractères. Ces espaces indésirables peuvent correspondre à un espace unique, mais aussi à une tabulation.

Elle est utile dans différents scénarios, notamment quand le script demande à l'utilisateur de saisir quelque chose (via un Read-Host) ou que vous traitez des données récupérées à partir d'un fichier source.

II. Exemples d'utilisation de Trim()

A. Supprimer les espaces

Nous allons commencer par utiliser la méthode Trim() de PowerShell pour éliminer les espaces en début et en fin de chaînes de caractères.

Voici la chaine de caractères que nous allons manipuler :

$Texte = "  Tutoriel pour IT-Connect  "

Nous pouvons constater qu'il y a des espaces à trois endroits : avant le texte (2), après le texte (2), et entre chaque mot. Puisque les espaces sont en quelque sorte "invisibles", nous allons obtenir la longueur de cette chaine de caractères via la propriété "Length".

$Texte.Length
# Résultat actuel :
28

Maintenant, nous allons appliquer la méthode Trim() sur cette chaine de caractères, stocker, le résultat dans une variable et calculer la longueur de la nouvelle chaine obtenue.

$TexteTrim = $Texte.Trim()
$TexteTrim.Length

Cette fois-ci, nous obtenons une valeur différente : 24 au lieu de 28. En effet, la méthode Trim() a supprimé les espaces avant et après le texte, qui sont inutiles, tout en conservant les espaces entre les mots, qui eux sont utiles !

Testez par vous-même avec ces quelques lignes de code :

Write-Host "Sans la méthode Trim()" -ForegroundColor Green

$Texte = "  Tutoriel pour IT-Connect  "
$Texte
$Texte.Length

Write-Host "Avec la méthode Trim()" -ForegroundColor Green

$TexteTrim = $Texte.Trim()
$TexteTrim
$TexteTrim.Length

Ce qui donne :

PowerShell - Supprimer espaces inutiles avec Trim

B. Supprimer le caractère de votre choix

Par défaut, Trim() supprime les espaces inutiles (espace, tabulation). Sachez que vous pouvez l'utiliser pour supprimer un caractère spécial de votre choix. Imaginons que nous souhaitons éliminer les "#" en début et fin de chaînes de caractères. Il suffirait d'utiliser la méthode Trim() de cette façon :

$Texte.Trim("#")

Vous pouvez tester avec ce bout de code où les espaces sont remplacés par le symbole "#" pour cette démonstration.

Write-Host "Sans la méthode Trim()" -ForegroundColor Green

$Texte = "##Tutoriel pour IT-Connect##"
$Texte
$Texte.Length

Write-Host "Avec la méthode Trim()" -ForegroundColor Green

$TexteTrim = $Texte.Trim("#")
$TexteTrim
$TexteTrim.Length

Ce qui donne bien le résultat attendu :

PowerShell - Supprimer les caractères inutiles avec Trim

Il est important de préciser que dans ce cas, Trim() va supprimer les caractères "#" mais il va conserver les espaces éventuels.

C. Supprimer plusieurs types de caractères

Si vous souhaitez utiliser la méthode Trim() pour supprimer les espaces, ainsi que d'autres caractères, sachez que c'est possible. Dans ce cas, vous devez simplement ajouter dans les parenthèses cette liste de caractères.

Dans l'exemple ci-dessous, nous allons chercher à éliminer les espaces, les "#" et les "?". Voici un bout de code pour tester :

Write-Host "Sans la méthode Trim()" -ForegroundColor Green

$Texte = "## Tutoriel pour IT-Connect ?"
$Texte
$Texte.Length

Write-Host "Avec la méthode Trim()" -ForegroundColor Green

$TexteTrim = $Texte.Trim("#? ")
$TexteTrim
$TexteTrim.Length

Ce qui donne :

Voilà, nous obtenons bien le résultat attendu ! Sachez que Trim() fonctionne aussi avec les lettres et les chiffres. Cette méthode n'est pas réservée aux caractères spéciaux même si nous l'utilisons souvent dans ce but.

Remarque : la méthode Trim() peut également être utilisée pour supprimer un caractère à partir de son code Unicode. Dans ce cas, et si vous avez ce besoin particulier, il faut adopter la syntaxe suivante : $Texte.Trim([char]0x0061). Ce code correspond à la lettre "a".

D. TrimStart() et TrimEnd()

La méthode Trim() est très pratique, mais elle effectue systématiquement le nettoyage au début et à la fin de la chaîne de caractères. Si vous avez besoin de supprimer uniquement les espaces ou les caractères inutiles au début de la chaîne, ou à l'inverse, à la fin de la chaîne, sachez que vous pouvez utiliser ces deux méthodes :

  • TrimStart() pour les caractères au début de la chaîne
  • TrimEnd() pour les caractères à la fin de la chaine

La méthode TrimEnd() est utile lorsque l'on manipule des chemins pour supprimer le dernier "\" qui peut être ajouté à la suite du dernier répertoire, ce qui permettra facilement de venir ajouter le nom d'un autre répertoire en le préfixant par "\" sans risquer de se retrouver avec un double "\\". Ceci nous permet de contrôler que le chemin aura bien le format attendu : si ce chemin est fourni par une saisie utilisateurs, vous avez une chance sur deux que le "\" à la fin soit présent. Avec TrimEnd(), ce problème potentiel est éliminé.

Voici un exemple où l'on élimine le caractère "\", ce qui oblige à rajouter un caractère d'échappement :

$Chemin = "C:\TEMP\"
$Chemin.TrimEnd("/\")
# Résultat : 
C:\TEMP

Ces deux méthodes fonctionnent sur le même principe et apportent un peu plus de souplesse.

III. Conclusion

Avec PowerShell, la méthode Trim() fait partie des incontournables, au même type que d'autres méthodes que j'ai l'habitude d'utiliser fréquemment : Split(), Substring(), etc.

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Découverte de la commande exa : une version moderne de ls sous Linux

Par : Luc BRETON
8 mars 2024 à 14:00

I. Présentation

À chaque fois que nous souhaitons visualiser le contenu d'un répertoire sous Linux (ou tout système UNIX-like), nous utilisons spontanément "ls" ou l'une de ses variantes avec des paramètres. La commande "ls" est l'une des premières commandes que nous apprenons en bash et elle est, sans contredit, l'une des plus utilisées quotidiennement par un administrateur système. Il existe pourtant une alternative moderne à "ls", un utilitaire nommé "exa" qui comprend des fonctionnalités beaucoup plus riches que son ancêtre qui a été introduit dans les années 1960 sous Multics, puis UNIX. Lorsque vous aurez essayé "exa" qui offre un affichage beaucoup plus riche, vous aurez du mal à vous en passer !

Les administrateurs Linux les plus aguerris auront peut-être un alias du type "ls -GAhltr" (-G : ne pas afficher les groupes dans une longue liste | A : ne pas lister les . et .. implicites | h : affichage "human-readable" | l : utiliser un format de liste longue | t : trier en selon le moment de création, le plus récent en premier ; r : utiliser ordre inverse lors du tri) pour personnaliser l'affichage et mieux classer l'information en sortie. On conviendra aisément que l'accumulation d'un tel nombre de paramètres est non seulement laborieux, mais peut aussi être difficile à déchiffrer pour un novice. Avec "ls", la sortie est très condensée, notamment pour les types de fichiers et les permissions, si bien qu'on préfère souvent utiliser "-grep" pour afficher uniquement ce qui nous intéresse... C'est ici que la commande "exa" devient particulièrement utile.

Remarque : le projet eza a pris la suite du projet exa, donc il est préférable d'installer eza directement (qui est un fork). En suivant ce lien, vous pourrez accéder au dépôt du projet exa.

II. Qu'est-ce que exa et comment l'installer ?

Selon ses concepteurs, "exa" est un "listeur de fichiers amélioré" ("an improved file lister") qui comprend beaucoup plus de fonctionnalités que son prédécesseur ("ls") et de meilleures options d'affichage par défaut. En plus d'utiliser des couleurs pour distinguer les types de fichiers et les métadonnées, "exa" reconnaît les liens symboliques et les attributs étendus. Il peut également afficher en mode "tree" et il s'intègre avec Git. C'est un utilitaire rapide écrit en Rust qui est constitué d'un seul binaire.

Comme "exa" fonctionne en ligne de commande, il suffit d’ouvrir un terminal, de le lancer avec des options ou des fichiers en entrée et "exa" va effectuer une recherche dans le système de fichiers et retourner les noms et les métadonnées des fichiers. Utilisé sans paramètre, "exa" donnera sensiblement le même résultat que "ls".

Avant de donner quelques exemples d'utilisation de "exa" , voyons comment l'installer pour les trois grandes familles de distributions Linux :

Debian et dérivées :

apt install exa

Fedora et dérivées :

dnf install exa

openSUSE :

zypper install exa

III. Exemples d'utilisation d'exa

Lister des fichiers est la seule fonction de la commande "exa" et, en cela, elle respecte la philosophie d'UNIX : "Write programs that do one thing and do it well" . Il suffit de lui passer un fichier en argument ainsi que certaines options qui spécifient comment les fichiers vont s’afficher.

Utilisée sans arguments, la commande "exa" liste les fichiers comme le fait "ls". Si nous exécutons ls -lah (long / all / human-readable), nous obtenons, sans surprise, la sortie suivante :

ls -lah

Les mêmes paramètres utilisés avec "exa" donnent la sortie suivante :

exa -lah 
exa --long --all --header

Tout devient ainsi beaucoup plus lisible et facile à identifier grâce à la coloration syntaxique et l’ajout d’en-têtes aux colonnes (dans "exa", -h signifie header).

Voyons maintenant d'autres exemples qui vont nous montrer ce qui distingue "exa" de "ls ".

Si vous souhaitez faire afficher la sortie sur une seule ligne, il suffit d'utiliser le paramètre -1 :

exa -1
exa --oneline

Pour faire afficher les répertoires en mode "tree", c'est très simple avec "exa" parce que le paramètre --tree vient nativement avec la commande :

exa -T
exa --tree

Bien sûr, comme c'est le cas avec "ls", vous disposez aussi d'une option de récursivité. Dans l'exemple suivant, elle est combinée à --long :

exa --long --recurse
exa -lR

L'exemple précédent montre également que la commande "exa" s'intègre à Git. Ici, on voit qu'elle souligne et met le README.md en surbrillance pour le repérer plus facilement.

Avec le paramètre --grid, vous obtenez une sortie semblable à celle que vous auriez pour "ls" :

exa --grid
exa --G

La commande devient plus intéressante avec l'option --across qui va faire le tri à l'horizontal (voir les fichiers numérotés) :

exa --across
exa -x

"exa" dispose aussi d'options de filtrage, en voici deux exemples :

exa --long --sort=name
exa -l -s=name
exa --long --sort=date
exa -l -s=date

D'autres options de tri sont disponibles comme :

  • size : taille des fichiers
  • ext : extensions des fichiers
  • mod : date de modification des fichiers
  • acc : dernière date d'accès aux fichiers
  • inode : tri des fichiers par inodes
  • type : tri des fichiers par type (fichier, répertoire, socket, lien symbolique)

IV. Conclusion

Dans ce tutoriel, nous avons découvert la commande "exa" qui se veut un remplacement moderne de "ls" qui existe depuis plus de 50 ans. "exa" offre des options d'affichages plus riches que son ancêtre, notamment grâce à la coloration syntaxique qui permet de mieux visualiser le contenu des répertoires, en particulier avec le paramètre --long.

Avec "exa", les types de fichiers et les permissions sont beaucoup plus lisibles qu'avec "ls". Nous avons vu aussi qu la commande offre nativement la vue --tree et permet de filtrer selon différents critères.

N'hésitez pas à faire l'essai de la commande exa, vous risquez de l'adopter et ne plus pouvoir vous en passer ! Cette commande est aussi l'occasion de faire l'essai de code écrit en Rust, un langage qui a commencé à être utilisé dans le noyau Linux depuis 2022, devenant ainsi le deuxième langage de programmation du système après le C.

Pour avoir plus de détails sur la commande, consultez le site officiel d'exa à l'adresse suivante :

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Windows 11 : comment installer les outils d’administration à distance (RSAT) ?

15 mars 2024 à 11:07

I. Présentation

Dans ce tutoriel, nous allons apprendre à installer les outils d'administration à distance, que l'on appelle également RSAT, sur une machine Windows 11.

Ces outils d'administration sont très utiles pour les administrateurs systèmes puisqu'ils permettent de gérer le système Windows Server, mais également les différents rôles : Active Directory, DNS, DHCP, etc... Certains rôles ont une console dédiée, tandis que d'autres sont administrables directement par l'intermédiaire du Gestionnaire de serveur. Ces consoles permettent de gérer le serveur local, mais également un serveur distant, ce qui permet d'avoir un poste dédié à l'administration des machines sur lequel nous pourrons installer les consoles RSAT.

Les outils d'administration sont toujours très utilisés, même si Microsoft travaille sur des solutions d'administration plus moderne, notamment Windows Admin Center accessible directement à partir d'un navigateur.

II. Installation des outils RSAT sur Windows 11

Sur votre machine Windows 11, commencez par ouvrir les "Paramètres" afin de pouvoir accéder à la section "Applications" puis cliquez sur "Fonctionnalités facultatives".

Windows 11 - Installer RSAT - Etape 1

Dans la section "Fonctionnalités facultatives", vous devez cliquer sur le bouton "Afficher les fonctionnalités".

Windows 11 - Installer RSAT - Etape 2

Une fenêtre va s'ouvrir. Elle va vous permettre de sélectionner les fonctionnalités que vous souhaitez installer. Recherchez "rsat" afin d'avoir la liste de tous les outils RSAT que vous pouvez installer. Cochez ceux que vous souhaitez installer. Pour ma part, je vais uniquement sélectionner "RSAT : gestionnaire de serveur". Quand votre sélection est terminée, cliquez sur le bouton "Suivant".

Windows 11 - Installer RSAT - Etape 3

Puis, cliquez sur "Installer".

Windows 11 - Installer RSAT - Etape 4

Vous n'avez plus qu'à patienter quelques secondes ou minutes, le temps de l'installation.

Windows 11 - Installer RSAT - Etape 5

Pour accéder aux outils d'administration fraichement installés sur votre PC Windows 11, vous pouvez effectuer une recherche via la barre de recherche du système. Sinon, sachez que ces consoles seront accessibles par l'intermédiaire du dossier "Outils Windows" que vous pouvez retrouver dans la liste de toutes les applications (via le menu Démarrer).

Windows 11 - Installer RSAT - Etape 6

III. Installer les outils RSAT avec PowerShell

Si vous le souhaitez, vous pouvez installer les outils RSAT sur Windows 11 à l'aide de PowerShell !

Pour cela, vous devez ouvrir une console PowerShell en tant qu'administrateur. Commencez par exécuter la commande suivante pour obtenir la liste complète des consoles RSAT disponibles, avec leur statut.

Get-WindowsCapability -Name "RSAT*" -Online | Select-Object -Property DisplayName, State

Voici le résultat obtenu :

Windows 11 - PowerShell installer RSAT

Avec une seule commande, vous pouvez installer l'ensemble des consoles :

Get-WindowsCapability -Name "RSAT*" -Online | Add-WindowsCapability -Online

Mais, ce n'est peut-être pas ce que vous souhaitez.

Dans ce cas, exécutez la commande suivante pour obtenir la liste des outils RSAT avec le nom d'affiche et le nom "technique" correspondant au nom de la fonctionnalité facultative d'un point de vue de Windows.

Get-WindowsCapability -Name "RSAT*" -Online | Select-Object -Property Name, DisplayName

Ce qui donne la liste suivante :

Installer fonctionnalité facultative RSAT avec PowerShell

Ainsi, pour installer le rôle "Gestionnaire de serveur", nous devons exécuter la commande suivante :

# Syntaxe :
Add-WindowsCapability -Online -Name "<nom de l'outil RSAT>"
# Exemple :
Add-WindowsCapability -Online -Name "Rsat.ServerManager.Tools~~~~0.0.1.0"

Il ne reste plus qu'à patienter pendant l'installation !

Néanmoins, il est possible que vous obteniez l'erreur "Add-WindowsCapability : Échec de Add-WindowsCapability. Code d’erreur = 0x800f0950", notamment sur Windows 11 23H2.

  • Voici comment résoudre ce problème :

Vous devez télécharger "Windows 11, version 22H2 and 23H2 Language and Optional Features ISO", à partir de cette page du site Microsoft. Une fois que c'est fait, montez l'image sur votre PC. Pour ma part, il est monté dans le lecteur virtuel "D:\". Avec une image ISO d'installation de Windows 11, cela ne fonctionne pas, donc il faut utiliser cette image ISO spécifique qui contient tous les paquets pour les fonctionnalités facultatives.

Relancez la commande précédente, mais ajoutez le paramètre "-Source" suivi de "D:\LanguagesAndOptionalFeatures" (en adaptant le nom de la lettre). Cette fois-ci, l'installation devrait être un succès !

Add-WindowsCapability -Online -Name "Rsat.ServerManager.Tools~~~~0.0.1.0" -Source "D:\LanguagesAndOptionalFeatures"
Installer RSAT PowerShell - Erreur 0x800f0950

IV. Conclusion

Voilà, vous n'avez plus qu'à profiter des outils d'administration depuis ce poste de travail Windows 11 ! Sur Windows 10, la procédure est similaire, si ce n'est que les menus sont organisés d'une façon différente. Par l'interface graphique ou en PowerShell, à vous de choisir la méthode que vous préférez !

Il conviendra de connecter la console à un serveur distant, puisqu'ici le rôle ne sera pas hébergé en local. De plus, le "Gestionnaire de serveur" peut regrouper un ensemble de serveurs et vous permettre de les administrer à distance.

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Intune – Comment personnaliser le menu Démarrer de Windows 11 ?

21 mars 2024 à 17:45

I. Présentation

Dans ce tutoriel, nous allons voir comment personnaliser le menu Démarrer de Windows 11 à l'aide d'une stratégie Intune, afin de définir une liste des applications à épingler dans le menu Démarrer. L'objectif étant d'avoir une configuration uniforme sur son parc informatique.

Au sein du système d'exploitation Windows, le menu Démarrer joue un rôle clé, car il offre un accès direct aux applications installées sur l'ordinateur. Le menu Démarrer de Windows 11 permet d'épingler certaines applications afin de pouvoir les trouver facilement, juste en ouvrant le menu Démarrer. C'est précisément sur la liste des applications épinglées que nous allons agir aujourd'hui, en définissant une liste personnalisée d'applications à l'aide d'un fichier de configuration au format JSON.

En entreprise, cette configuration est utile pour avoir une disposition du menu Démarrer identique sur l'ensemble des sessions de vos utilisateurs. Ceci peut éviter qu'un utilisateur vous appelle pour vous dire qu'il ne trouve pas telle ou telle application dans le menu Démarrer. Néanmoins, sachez que cette configuration va venir écraser la liste des applications épinglées de l'utilisateur, et il ne pourra pas modifier cette liste (ses éventuels changements seront écrasés).

II. Préparer un modèle de menu Démarrer

La première étape consiste à préparer un modèle de menu Démarrer. Pour cela, vous devez utiliser une machine Windows 11 et ajouter au menu Démarrer les applications que vous souhaitez épingler. Ne créez pas de dossiers d'applications, car ce ne sera pas conservé.

Voici un exemple :

Windows 11 - Menu démarrer par défaut - Exemple
Windows 11 - Menu démarrer modèle

Une fois que c'est fait, vous devez exporter cette configuration dans un fichier au format JSON. Cette action doit être effectuée avec PowerShell.

Ouvrez une console PowerShell et exécutez la commande suivante :

Export-StartLayout -Path "<Chemin/vers/fichier/JSON>"
# Par exemple :
Export-StartLayout -Path "StartMenuLayout.json"

Ceci va créer un fichier JSON qui contiendra la liste de toutes les applications épinglées dans votre menu Démarrer type.

Windows 11 - Menu démarrer - Export-StartLayout

Si vous ouvrez le fichier JSON, vous verrez les applications sous "pinnedList". Si vous ouvrez le fichier avec Visual Studio Code, utilisez le raccourci clavier "Shift+Alt+F" pour que le fichier soit formaté, ce sera plus lisible.

Windows 11 - Menu Démarrer - Export JSON - Exemple

Par la suite, vous devrez copier-coller le contenu de ce fichier dans la stratégie Intune.

III. Créer la stratégie Intune

La suite de la configuration se passe sur le Centre d'administration Microsoft Intune.

Cliquez sur "Appareils", puis "Configuration", afin de cliquer sur "Créer" puis "Nouvelle stratégie".

Intune - Personnaliser menu Démarrer Windows 11 - 01

Un panneau latéral va s'ouvrir sur la droite, faites les choix suivants :

  • Plateforme : Windows 10 et ultérieur
  • Type de profil : Modèles
  • Nom du modèle : Personnalisé

Cliquez sur "Créer".

Intune - Personnaliser menu Démarrer Windows 11 - 02

Ensuite, vous devez suivre l'assistant de création de la stratégie, en 5 étapes.

Commencez par nommer cette stratégie :

Intune - Personnaliser menu Démarrer Windows 11 - 03

Puis, à l'étape "Paramètres de configuration", ajoutez un paramètre et configurez-le de cette façon :

  • Nom : "Menu Démarrer - Applications épinglées" (vous pouvez utiliser un autre nom)
  • OMA-URI : ./Vendor/MSFT/Policy/Config/Start/ConfigureStartPins
  • Type de données : Chaine (ou "String" en anglais)
  • Valeur : collez ici le contenu de votre fichier JSON

Cliquez sur "Enregistrer" quand c'est fait.

Intune - Personnaliser menu Démarrer Windows 11 - 04

Il n'y a que ce paramètre à configurer pour gérer les applications épinglées.

Passez à l'étape suivante dans le but d'assigner cette stratégie à des appareils : sélectionnez un ou plusieurs groupes, selon vos besoins. Dans cet exemple, je me permets de sélectionner "Tous les appareils" car c'est un lab.

Intune - Personnaliser menu Démarrer Windows 11 - 05

Poursuivez jusqu'à la fin et créez la stratégie. Voilà, elle est prête à l'emploi !

Intune - Personnaliser menu Démarrer Windows 11 - 06

Désormais, il ne reste plus qu'à tester sur un appareil Windows !

IV. Tester la configuration

Après avoir effectué une synchronisation Intune sur la machine, vous verrez que le menu Démarrer va être modifié : la section "Epinglé" sera identique à votre modèle initial. La section "Nos recommandations" quant à elle, n'est pas impactée.

Personnalisation menu Démarrer Windows avec Intune

V. Conclusion

En suivant ce tutoriel, vous êtes en mesure de personnaliser le menu Démarrer de Windows 11 grâce à la création d'une liste d'applications épinglées ! Pour aller plus loin dans la personnalisation du menu Démarrer avec Intune, vous pouvez consulter cette page de la documentation Microsoft :

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