Vue normale

Il y a de nouveaux articles disponibles, cliquez pour rafraîchir la page.
À partir d’avant-hierFlux principal

Synology SRM 1.3.1 Update 14, une mise à jour mineure…

Par : Fx
2 novembre 2025 à 07:00
synology srm 131U14 - Synology SRM 1.3.1 Update 14, une mise à jour mineure...

Synology vient d’annoncer la sortie de SRM 1.3.1 Update 14, la dernière version de son logiciel interne dédié à ses routeurs. Cela faisait plusieurs mois que le fabricant n’avait pas donner de nouvelle… Regardons ensemble ce que contient cette nouvelle mouture.

synology srm 131U14 - Synology SRM 1.3.1 Update 14, une mise à jour mineure...

Synology SRM 1.3.1 Update 14

Synology continue d’assurer le suivi de ses routeurs, mais force est de constater que les mises à jour se font rares. La précédente datait de mars 2025, et avant cela, il faut remonter à octobre 2024. Autrement dit, environ deux mises à jour par an, souvent sans grandes nouveautés.

Cette Update 14 ne déroge pas à la règle. Le journal des modifications ne mentionne qu’une seule ligne :

  • Optimisation du mécanisme de vérification de la connectivité réseau.

Rien de plus, rien de moins… Une note de version particulièrement succincte, qui laisse perplexe quant à la nature exacte de l’amélioration. Synology reste avare en détails techniques. Si on appréciera le suivi logiciel, on aimerait aussi que les mises à jour apportent de réelles évolutions fonctionnelles.

Pour rappel, cela fait maintenant 3 ans que les routeurs Synology tournent sous SRM 1.3.1, sans qu’une nouvelle version majeure ne voie le jour.

Télécharger et installer SRM 1.3.1 Update 14

Cette mise à jour est disponible pour tous les routeurs Synology, à l’exception du modèle RT1900ac. 2 options s’offrent à vous pour l’installation :

  • Mise à jour automatique :
    Installez-la directement depuis l’interface d’administration de votre routeur.
  • Mise à jour manuelle :
    Téléchargez le fichier .PAT correspondant à votre modèle depuis la page officielle de Synology ou depuis l’archive en ligne.

Le fichier d’installation pèse environ 71 Mo.

Si la mise à jour automatique ne vous est pas encore proposée, voici la procédure d’installation manuelle :

  1. Téléchargez le fichier .PAT adapté à votre modèle de routeur
  2. Accédez à l’interface d’administration du routeur
  3. Allez dans : Panneau de configuration > Système > Mise à jour et restauration
  4. Cliquez sur Mise à jour manuelle de SRM
  5. Sélectionnez le fichier téléchargé précédemment et suivez les instructions affichées à l’écran
  6. Patientez pendant le processus de mise à jour : le routeur redémarrera automatiquement.

En synthèse

SRM 1.3.1 Update 14 est une mise à jour surprenante, surtout par sa discrétion. Si l’on peut saluer l’effort de Synology de continuer à maintenir ses produits, l’absence de nouveautés concrètes laisse s’interroger sur l’avenir de la gamme de routeurs Synology, dont le rythme d’évolution semble aujourd’hui très limité.

La fin du monde est proche !

Par : Korben
9 octobre 2025 à 09:52

Peut-être que vous le connaissez déjà, mais si ce n’est pas le cas, sachez qu’il existe un site qui tracke méticuleusement toutes les apocalypses ratées ! Et actuellement et le compteur affiche fièrement 201 échecs et 0 succès. Ouf, tant mieux ! Ce site c’est le Doomsday Scoreboard de March1 Studios, et c’est un peu le panneau “X jours sans accident” des usines, mais inversé puisqu’ici on célèbre le fait que les prophètes se plantent avec la régularité d’un métronome cassé.

La dernière en date c’est l’apocalypse du 23 septembre 2025. Joshua Mhlakela, un pasteur sud-africain, avait posté des vidéos expliquant que le “Rapture” (le retour de Jésus) allait se produire ce jour-là. Les vidéos sont devenues virales sur TikTok sous le hashtag #RaptureTok, parce que bien sûr, même l’apocalypse a besoin d’influenceurs maintenant et y’a même des gens qui ont quitté leur job pour se préparer ou fait des tutos à la con du genre “5 conseils pour survivre au Rapture”.

Autant vous dire que le réveil normal du 24 septembre a dû être chelou et plein de mauvaise foi.

Mais le vrai champion toutes catégories de ces apocalypses, c’est Harold Camping. Lui il a fait 12 prédictions ratées. C’est plus que le nombre de Fast and Furious ^^ et sa prédiction la plus célèbre, sortie en mai 2011, il l’a financée avec des millions de dollars en publicité : 5000 panneaux d’affichage, 20 camping-cars sillonnant les États-Unis. Il avait calculé que c’était exactement 7000 ans après le déluge biblique, donc forcément, ça devait matcher.

Puis le 22 mai, après sa prédiction ratée, il s’est déclaré complètement débousolé ! Imaginez, vous claquez des millions pour annoncer la fin du monde, et le lendemain vous devez sortir les poubelles. Du coup pour sauver la face, il a dit “Ah non en fait c’était spirituel, la vraie c’est en octobre”. Je vous rassure, ça a foiré aussi en octobre et toutes les fois d’après.

William Miller, lui aussi c’est un autre roi du pivot stratégique. En 1843, il prédit la fin du monde devant 100 000 personnes mais bien sûr, ça a foiré “Pardon les gars, j’ai refait les calculs, c’est octobre 1844”. Et le 22 octobre 1844, toujours rien. Le résultat de ce double échec s’appelle même la Grande Déception , et honnêtement, le nom est bien trouvé. Mais Miller ne s’est pas découragé : il a juste dit que ça s’était passé au paradis, donc vous n’avez rien vu. C’est d’ailleurs de là qu’est née l’Église Adventiste.

Niveau récupération de fail, chapeau ! On dirait ces gens bizarres sur les réseaux sociaux qui repoussent chaque mois depuis 2020, leur prédiction de tous ces millions de morts provoqués à cause d’un vaccin Covid qui devait normalement joncher nos rues. Ahahaha qu’est ce qu’on se marre ^^.

Les Témoins de Jéhovah ont aussi leur propre série de ratés : 1914, 1915, 1918, 1920, 1925, 1941, 1975, 1994. La prédiction de 1925 était d’ailleurs annoncée comme plus certaine que celle de 1914 selon les Écritures. Résultat ? Entre 1925 et 1928, ils ont perdu 80% de leurs membres, déçus. La réponse officielle a été que ça avait aidé à séparer les fidèles des autres. Ça c’est du marketing de crise de champions !

En 2012 (vous vous souvenez de cette apocalypse là ?), un sondage dans 20 pays montrait que 14% des gens pensaient que le monde finirait de leur vivant. Aux États-Unis, c’était même plus de 20%. Et en 2022, 39% des Américains croyaient vivre la fin des temps. Autrement dit, 4 personnes sur 10 parient sur un cheval qui a perdu ses 201 dernières courses. Les paris sportifs sont moins risqués…

Le calendrier Maya de 2012, c’était peut-être d’ailleurs la plus grosse en termes de couverture médiatique. La fin du Grand Cycle du calendrier Maya a été interprétée comme la fin du monde avec des films catastrophe, des documentaires alarmistes, des ventes de bunkers qui explosent…etc. Puis le jour J, le 22 décembre 2012, réveil normal, café normal, métro normal. Hé oui, les Mayas n’avaient jamais dit que c’était la fin, juste que leur calendrier recommençait un nouveau cycle. Mais bon, ça fait moins de clics.

On a un peu le même truc en ce moment avec la comète 3I/ATLAS. Je vois dans Google News des tas de médias merdiques nous expliquer une fois que c’est un vaisseau alien qui ralenti pour venir nous achever, et une autre fois que le machin nous arrive droit dessus pour nous atomiser…

Et dire qu’il suffit d’aller lire 2/3 articles sérieux sur le sujet pour capter qu’on ne risque rien. Le machin va juste passer, on va lui faire coucou et on ne le reverra jamais… Breeeef, la connerie et la peur n’a pas de limites malheureusement.

Et le site Doomsday Scoreboard ne se contente pas uniquement d’archiver les échecs. Il liste aussi les apocalypses en attente. En ce moment y’a 8 prédictions pour 2025-2026. Donc 8 nouvelles chances de voir le compteur passer à 209 apocalypses ratées. Ce que j’aime bien avec ce site en tout cas, c’est qu’il transforme des annonces plutôt déprimantes en performance artistique.

Le compteur qui tourne, le total des échecs qui s’incrémente, les liens vers les sources Wikipedia pour chaque prédiction…etc. C’est à la fois un joli devoir de mémoire et une bonne blague ! En tout cas, pour le moment, c’est le seul domaine où l’humanité affiche un taux de fiabilité de 100% !

Voilà… Maintenant, rendez-vous dans 249 jours pour savoir si l’apocalypse aura lieue ou si vous devrez quand même aller bosser le lendemain.

Merci à Lilian pour le lien !

Cloudflare veut tuer la pub - Bienvenue dans l'ère Net Dollar, le web au centime près avec

Par : Korben
4 octobre 2025 à 17:35

Vous gagnez combien avec la pub sur votre site ??

On est d’accord, c’est dérisoire, et pendant ce temps, Google et Facebook se gavent en revendant votre contenu et l’attention de vos lecteurs à leurs clients. Le modèle est cassé, tout le monde le sait , mais personne n’avait de solution viable… enfin, jusqu’à maintenant.

Matthew Prince, CEO de Cloudflare, vient en effet d’annoncer le lancement du Net Dollar , un stablecoin adossé au dollar américain conçu pour les micropaiements instantanés. Son objectif c’est donc de tuer le modèle publicitaire et le remplacer par du pay-per-use généralisé. Comme ça, terminé le “gratuit financé par la pub”, et bonjour le web à 0,01 euro l’article.

1 Net Dollar = 1 dollar US, puisque c’est un stablecoin adossé au dollar. Il n’y a donc pas la volatilité de Bitcoin et pas de spéculation. C’est vraiment fait pour les transactions, pas l’investissement.

Ainsi, chaque fois qu’un agent IA accède à votre contenu, il paie automatiquement quelques centimes de manière instantanée et cela peu importe où vous vous trouvez… Par exemple, vous êtes en France, un agent IA lit votre article au Japon, et hop vous recevez 0,01 dollar dans la seconde.

On évite ainsi les virements qui mettent du temps, les commissions abusives (coucou Paypal), les seuils minimums avant de prendre le pognon et si ça nous amuse, on peut même facturer 0,0001 dollar par requête API ce qui ne serait pas exemple pas possible avec Visa qui de toute façon prend 0,30 dollars de frais fixes. Là avec Net Dollar, on va pouvoir descendre à des fractions de centimes…

Par exemple, si je me tape dans le mois 50 000 agents IA qui viennent lire un de mes articles, et que je leur facture 0,01 euro par lecture, ça me fait 500 euros dans la poche. Et pour les dev, c’est pareil. Vous pouvez proposer une API gratuitement sans crouler sous les requêtes abusives. Là vous enclenchez un micro-paiement à 0,0001 dollar par requête, comme ça, chacun peut payer à la hauteur de sa consommation. Même chose pour les photographes ou les graphistes, quand une IA utilisera votre photo pour illustrer une de ces réponses….etc.

Bref, c’est plutôt cool pour les créateurs.

Maintenant reste à savoir qui va vraiment payer car ce n’est pas vraiment très clair ? Est ce uniquement les IA de OpenAI, Anthropic, Google qui vont passer à la caisse ? Ou est ce qu’à terme, les humains vont devoir créditer leur navigateur pour pouvoir surfer sur les sites web ? Honnêtement, je n’en sais rien mais si on tombe dans un monde où chaque site exige quelques centimes, je pense que chacun va y réfléchir à deux fois avant de cliquer sur un lien.

Et comme on est sur de la blockchain privée, je vous laisse imaginer le flot de données que ça va apporter à Cloudflare. Ils sauront exactement quel article vous avez lu, ou quel API vous avez utilisé. C’est pas forcement très cool.

Bref, je ne sais pas si le Net Dollar va révolutionner le web, finir de l’achever ou terminer comme toutes ces initiatives qui n’ont jamais décollé, mais à un moment, faudrait qu’on se pose la question de savoir si on préfère se farcir des bannières de pub ou payer 1 centime pour lire un article…

Source

Vous voulez énerver votre service informatique ?

Par : Korben
19 septembre 2025 à 11:50

A l’époque où je bossais encore pour de vrai dans une entreprise normale et que je n’étais pas encore super-blogueur-professionnel, PhishyURL est le genre de truc qui ne m’aurait pas forcement fait beaucoup rire… Mais le temps est passé et je me dis que si votre équipe informatique vous casse un peu les pieds, c’est peut être le moment de prendre votre (gentille) revanche en leur faisant un petit poisson d’avril en plein mois de septembre.

Hé oui car PhishyURL est un générateur d’URLs qui n’a pour seul but que de foutre les jetons à votre équipe informatique. L’idée c’est que vous entrez une URL parfaitement légitime, disons celle de la page d’accueil de votre boîte, et l’outil vous sort un lien qui ressemble à ce que Satan lui-même enverrait par mail après une nuit de beuverie avec des hackers russes.

Et au menu des thèmes disponibles, on trouve tout ce qui fait transpirer un responsable sécu : crypto douteuse, finance louche, phishing assumé, shopping suspect, casino en ligne, rencontres hot et même du contenu adulte. De quoi transformer n’importe quel lien vers les photos de vacances de mamie en quelque chose qui ressemble à une invitation directe vers les enfers numériques.

Une fois votre super URL générée, vous l’envoyez par mail à un collègue et le rythme cardiaque de quelques personnes va s’accélérer…

JE SAIS C’EST MAL ! Mais c’est drôle quand même ! Ça peut même servir pour faire vos épreuves de phishing et faire ensuite la morale à Michel de la compta qui clique sur tout ce qui peut lui permettre de voir des boobs.

Voilà, amusez-vous bien mais n’abusez pas des bonnes choses…

UniFi OS Server : version auto-hébergée de son système réseau

Par : Fx
1 août 2025 à 07:00
UniFi OS Server - UniFi OS Server : version auto-hébergée de son système réseau

Ubiquiti est un acteur majeur de solutions réseau pour professionnels et particuliers exigeants. Ce dernier vient d’annoncer l’arrivée d’UniFi OS Server. Cette version auto-hébergée de son système d’exploitation réseau offre une alternative solide à ses consoles physiques tout-en-un. Elle s’adresse en priorité aux prestataires IT, aux intégrateurs et aux équipes techniques souhaitant garder le contrôle total sur leurs données et leur infrastructure.

UniFi OS Server - UniFi OS Server : version auto-hébergée de son système réseau

UniFi OS Server : alternative à la version Docker

Jusqu’à présent, l’écosystème UniFi reposait essentiellement sur deux solutions : des consoles physiques (comme la Dream Machine ou le Cloud Key) et une version Docker, non officielle mais largement utilisée pour faire tourner UniFi Network sur son propre serveur (ou NAS).

UniFi OS Server vient formaliser cette approche auto-hébergée avec une version officiellement supportée, plus stable et parfaitement intégrée dans l’écosystème UniFi. Concrètement, il s’agit du même système que celui embarqué dans les consoles UniFi, désormais exécutable sur un PC, une machine virtuelle ou encore un Raspberry Pi. Ubiquiti indique clairement « x86/x64/ARM64 » et c’est gratuit.

Des fonctionnalités complètes

UniFi OS Server embarque l’ensemble des services UniFi, prêt à être déployé sur l’infrastructure de votre choix. Contrairement à la version Docker, souvent limitée et sensible aux mises à jour. Cette version bénéficie du même niveau de support que les appliances officielles : Network, Protect, Access et Drive. Elle permet également l’accès aux autres fonctionnalités avancées comme :

  • Site Magic (orchestration SD-WAN) ;
  • InnerSpace (analyse RF et visualisation sur plan) ;
  • UniFi Identity (gestion des accès et politique Zero Trust).

L’un des atouts majeurs réside dans la liberté matérielle qu’offre cette solution. Vous pouvez choisir la puissance CPU, la quantité de mémoire et l’espace de stockage en fonction des besoins spécifiques de chaque projet.

Cloud optionnel

UniFi OS Server peut fonctionner en totale autonomie, sans dépendance au Cloud. Les données restent hébergées localement, ce qui répond aux exigences de souveraineté et de conformité de nombreuses organisations. Pour les utilisateurs souhaitant une gestion centralisée à l’échelle de plusieurs sites, la solution peut s’intégrer avec UniFi Site Manager, la plateforme de supervision cloud d’Ubiquiti.

En synthèse

UniFi OS Server officialise ce que beaucoup de professionnels attendaient : une version maîtrisable, évolutive et durable de l’OS UniFi, sans dépendance au cloud… mais sans renoncer aux outils de gestion centralisée pour ceux qui en ont besoin (pas d’abonnement et sans contrainte matérielle).

Aucune date de sortie officielle n’a encore été annoncée, mais le logiciel est déjà accessible en version Early Access pour les partenaires et utilisateurs inscrits au programme. A suivre…

source

❌
❌