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Aujourd’hui — 16 avril 2024Tech Généraliste

Bloqueurs de pubs sur mobile – YouTube contre-attaque

Par : Korben
15 avril 2024 à 23:32

YouTube a encore frappé !

Bah oui parce que si vous pensiez échapper tranquillement aux pubs de la plateforme vidéo de Google sur votre smartphone grâce à votre petit bloqueur de pub préféré, et ben c’est raté. Ces derniers ont décidé de vous pourrir la vie si vous utilisez des applications tierces comme AdGuard ou uBlock Origin pour regarder vos vidéos sans ces satanées réclames.

Maintenant si vous essayez de passer à travers les mailles du filet publicitaire, vous risquez de vous retrouver avec des problèmes de lecture du genre la vidéo qui se met en pause toutes les 30 secondes pour charger ou carrément un message d’erreur qui vous envoie balader.

YouTube aurait lancé cette riposte parce que soi-disant, les créateurs de contenu méritent d’être rémunérés pour leur travail. C’est vrai, mais c’est surtout pour défendre leur énorme bout de gâteau. Perso, je m’en cogne un peu mais là où ça me gène, c’est qu’ils ont carrément menacé de sévir contre les applications qui ne respecteraient pas leurs conditions d’utilisation de l’API. Je vois pas ce qu’ils comptent faire exactement hormis couper l’accès à l’API… Mais j’ai peur que ça aille plus loin comme faire sauter les comptes Github de uBlock, Freetube, Youtube-dl et ce genre d’outils.

Bref, pas le choix, malheureusement. Si vous êtes équipé d’un bloqueur de pub sur votre smartphone ou votre tablette, attendez vous à galérer avec Youtube. Il ne vous restera plus qu’à prendre un abonnement Youtube Premium ou à retourner sur Dailymotion ^^.

Bon après, il reste toujours la bonne vieille méthode de l’adblock sur navigateur web hein. Mais pour combien de temps ?

Allez, je vais au dodo, j’ai les yeux qui se croisent.

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Hier — 15 avril 2024Tech Généraliste

RNNoise, la lib qui supprime le bruit, sort en version 0.2

Par : Korben
15 avril 2024 à 14:50

Si vous faites du streaming ou que vous jouez en ligne, vous connaissez probablement RNNoise qui supprime les bruits parasites qui gâchent vos enregistrement ou vos parties de CS, grâce à la magie des réseaux neuronaux. La bonne nouvelle du jour c’est qu’une nouvelle version vient de sortir.

Pour ceux qui ne connaîtraient pas, RNNoise c’est une bibliothèque open source développée par les petits génies de Xiph.Org et Mozilla qui utilise un modèle de réseau neuronal récurrent pour filtrer le bruit en temps réel, tout en préservant la qualité de la voix.

Et les nouveautés sont cool :

  • Déjà, ils ont ajouté des optimisations AVX2 et SSE4.1 pour booster les performances. Votre CPU va carburer comme jamais !
  • Ensuite, ils ont intégré une détection automatique des fonctionnalités CPU, pour utiliser au mieux votre hardware. Avec ça, peu importe votre CPU, il saura faire tourner RNNoise au poil !
  • Enfin, cerise sur le gâteau, les modèles fournis sont maintenant entraînés uniquement sur des datasets publics. Adieu les bases de données privées et bonjour la transparence ! 🌞

RNNoise ne se limite pas à éliminer les bruits lors de vos visioconférences. Cette merveille peut aussi améliorer la reconnaissance vocale, le traitement musical et bien d’autres tâches. En plus de la voix la plus probable, le modèle indique aussi la fiabilité de son estimation, ce qui est très utile pour la reconnaissance automatique de la parole. Mais ce n’est pas le seul facteur qui entre en jeu : les caractéristiques du locuteur, les modèles de langage et les techniques de traitement du signal ont aussi leur importance.

Pour le tester, c’est tout simple :

Commencez par cloner le dépôt GitHub de RNNoise

git clone https://github.com/xiph/rnnoise.git

Puis compilez le machin en lançant ces commandes

./autogen.sh
./configure
make

Pro tip : utilisez l’option -march=native dans vos CFLAGS pour profiter à fond des optimisations AVX2 !

Vous pouvez maintenant tester RNNoise sur un fichier audio brut en 16 bits / 48 kHz

./examples/rnnoise_demo input.pcm output.pc

Et voilà, votre audio ressortira propre comme un sou neuf, débarrassé de tous les bruits indésirables. Vous m’en direz des nouvelles !

Si vous voulez creuser le sujet, je vous recommande de jeter un oeil aux benchmarks RNNoise sur OpenBenchmarking. Vous verrez que c’est loin d’être une solution gadget : sur un bon gros CPU, on arrive à traiter 60 fois le temps réel ! De quoi livestreamer sur Twitch en toute sérénité. D’ailleurs, c’est marrant de voir que RNNoise cartonne aussi sur des architectures exotiques comme les puces POWER ou ARM. Les développeurs ont vraiment fait du bon boulot pour rendre leur code portable. Respect ! 🙌

Bon allez, je ne vais pas vous bassiner plus longtemps et je vous invite à consulter l’excellent article de Jean-Marc Valin. C’est fascinant de voir comment on peut exploiter le deep learning pour améliorer des algorithmes de traitement du signal traditionnels.

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Un joueur japonais arrêté pour vente de Pokémons trafiqués

Par : Korben
15 avril 2024 à 14:41

Au pays du Soleil-Levant, un certain Yoshihiro Yamakawa, âgé de 36 ans et résidant dans la charmante ville d’Uji, s’est retrouvé dans de beaux draps. Ce décorateur d’intérieur est soupçonné d’avoir enfreint la loi sur la prévention de la concurrence déloyale en modifiant illégalement les capacités des petits monstres apparaissant dans le célèbre jeu Nintendo Switch « Pokémon Violet ». Selon les autorités, il aurait utilisé des outils spécialisés pour altérer le code du jeu et créer des Pokémon rares aux caractéristiques surpuissantes.

Mais attendez, ce n’est pas tout ! Non content de jouer les apprentis sorciers avec les données du jeu, notre cher Yamakawa a eu la brillante idée de vendre ces Pokémon modifiés pour la modique somme de 13 000 yens (environ 89 euros) pièce, via des marketplaces en ligne. Une sacrée arnaque !

Bien évidemment, Nintendo et The Pokémon Company ne sont pas du genre à laisser passer ce genre de choses surtout quand on touche à leurs précieuses licences. A ce moment là, ils sortent les Dracolosses et justement, Yamakawa risque gros : jusqu’à 5 ans de prison et une amende de 5 millions de yens. De quoi lui faire passer l’envie de jouer au plus malin.

Mais le plus dingue dans tout ça, c’est que les logiciels utilisés pour modifier les données de sauvegarde sont disponibles gratuitement sur Internet. Pas besoin d’être un Mewtwo de l’informatique pour s’en servir. Du coup, les ventes illégales de Pokémon modifiés pullulent sur la toile, générant des revenus estimés à plusieurs millions de yens.

L’association de protection des droits d’auteur des logiciels informatiques (ACCS) met en garde contre ces pratiques qui, non seulement gâchent le plaisir de jouer, mais peuvent aussi déséquilibrer les combats en ligne en donnant des avantages injustes à certains joueurs. Et puis, soyons honnêtes, c’est un peu comme tricher aux examens avec ChatGPT : c’est mal et ça ne rend pas plus intelligent !

Alors, chers dresseurs en herbe, la prochaine fois que vous tomberez sur une annonce alléchante proposant des Pokémon surpuissants à prix cassé, méfiez-vous ! Non seulement vous risquez de vous faire rouler dans la poudre d’escampette, mais en plus, vous encourez de sérieux ennuis avec la justice.

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Attention aux Deep ‘Cyprien’ Fakes !

Par : Korben
15 avril 2024 à 14:34

Vous en avez sûrement entendu parler ces derniers mois, le célèbre Youtubeur Cyprien est au cœur d’une polémique malgré lui. En effet, son image a été utilisée dans des deepfakes pour faire la promotion de jeux mobiles plus que douteux.

C’est donc bien une IA (et des humains) qui est derrière ces vidéos détournant l’image de Cyprien pour lui faire dire ce qu’il n’a jamais dit. On le voit notamment vanter les mérites d’une app soi-disant révolutionnaire pour gagner de l’argent facilement. Le souci, c’est que cette app sent l’arnaque à plein nez…

Résultat des courses, Cyprien s’est senti obligé de réagir pour démentir son implication dans ces pubs. À travers une vidéo mi-sérieuse mi-humoristique, il met en garde contre les dérives de l’IA et des deepfakes.

C’est quand même flippant de voir son image utilisée à son insu pour promouvoir des trucs plus que limite. Rien que le fait qu’il soit obligé de démentir montre à quel point un deepfake peut semer le doute dans l’esprit des gens, donc il fait bien de sonner l’alerte à travers sa vidéo.

Et c’est là qu’on se rend compte à quel point ces technologies peuvent être dangereuses si elles tombent entre de mauvaises mains. Aujourd’hui c’est Cyprien qui trinque, mais demain ça pourrait être n’importe qui d’entre nous. En attendant, méfiance quand vous voyez une vidéo d’une célébrité qui fait la promo d’un produit. Surtout si c’est pour une app ou un vpn (ah non, pas un vpn ^^). Y’a 9 chances sur 10 pour que ce soit un deepfake !

Perso, je l’ai trouvé au top cette vidéo, donc comme d’hab, je fais tourner.

Les IA comme ChatGPT aident-elles réellement les étudiants en informatique ?

Par : Korben
15 avril 2024 à 12:13

Vous êtes un étudiant en informatique, tout frais, tout nouveau, et on vous balance des exercices de programmation à faire. Panique à bord !

Mais attendez, c’est quoi ce truc là-bas ?

Ah bah oui, c’est ChatGPT, votre nouveau meilleur pote ! Il est capable de résoudre vos exos en deux temps trois mouvements, grâce à des techniques de traitement du langage naturel (NLP) et d’analyse de langage de programmation, mais attention, c’est pas si simple.

Des chercheurs ont voulu creuser la question et voir comment ces générateurs de code IA influencent vraiment l’apprentissage des étudiants et pour cela, ils ont réalisé 2 études. Dans la première, ils ont pris 69 étudiants, des novices complets en Python et les ont séparés en deux groupes : Ceux qui utiliseront l’IA et ceux qui coderont à l’ancienne sans IA.

Durant 7 sessions, ils leur ont donné des exos à faire. Les Jedis boostés à l’IA avaient accès à un générateur de code basé sur Codex, un modèle d’apprentissage automatique qui utilise le NLP et l’analyse de langage de programmation pour générer du code à partir des entrées des utilisateurs. Les autres, eux, devaient se débrouiller.

Résultat des courses ?

Les dev augmenté à l’IA ont cartonné ! Ils ont fini 91% des tâches contre 79% pour les autres. En plus, leur code était beaucoup plus correct. Toutefois, sur les tâches où il fallait modifier du code existant, les deux groupes étaient au coude à coude. Ensuite, ils ont fait passer des tests de connaissance aux étudiants, sans l’IA. Et là, surprise ! Les deux groupes ont eu des scores similaires. Mais quand ils ont refait les tests une semaine plus tard, les étudiants du goupe boosté à l’IA ont mieux retenu ce qu’ils avaient appris.

Dans la deuxième étude, les chercheurs ont analysé comment les étudiants utilisaient vraiment le générateur de code. Et là, révélations ! Certains en abusaient grave, genre copier-coller direct la consigne sans réfléchir. Pas cool ! 😅 Mais d’autres étaient plus malins et s’en servaient pour décomposer le problème en sous-tâches ou vérifier leur propre code.

Alors, que faut-il en retenir ?

Et bien que l’IA peut être un super outil pour apprendre à coder, mais à condition savoir l’utiliser intelligemment. C’est pourquoi les concepteurs d’outils et les profs doivent encourager une utilisation responsable et auto-régulée de ces générateurs de code. Sinon, c’est le drame assuré !

Pour ma part, vous le savez, le développement, c’est pas mon truc. Mais depuis que l’IA a débarqué dans ma vie, « sky is the limit » et ça m’aide énormément. Et comme ces étudiants, si je pose mon cerveau que je passe en mode copié-collé IA, à la fin, je vais avoir du caca. Mais si je comprends ce que je veux faire, si je maitrise mon code plus comme un chef de projet bien technique et bien c’est redoutablement efficace. Et ce qui est encore plus cool, c’est que j’apprends plein de trucs. On dit souvent qu’il faut forger pour devenir forgeron. Et bien là c’est le cas, car je ne m’encombre plus des problématiques de syntaxe, et je construis brique par brique mes outils en comprenant tout ce que je fais. Donc l’IA pour développer, oui !! Mais en laissant le cerveau allumé.

En tout cas, une chose est sûre, c’est en train de révolutionner l’apprentissage du code. Ça promet pour le futur mais faudra veiller à ce que les étudiants apprennent vraiment à faire les choses et ne deviennent pas des zombies du copier-coller (on avait déjà le souci avec StackOverflow, cela dit…).

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Windows 11 enfin accessible aux PC Rocket Lake après deux ans d’attente

Par : Korben
15 avril 2024 à 11:38

Oyez, oyez, amis Windowsiens ! Réjouissez-vous, car Microsoft, dans son immense mansuétude, a enfin daigné lever le blocage qui empêchait certains d’entre vous de goûter aux joies de Windows 11. Eh oui, après deux longues années d’attente, les possesseurs de processeurs Intel Rocket Lake peuvent désormais franchir le Rubicon et passer du côté obscur de la Force.

Enfin, seulement s’ils mettent à jour leurs pilotes Intel Smart Sound Technology !

Mais qu’est-ce que c’est que cette histoire de pilotes ? Eh bien figurez-vous que certaines versions des pilotes audio Intel SST provoquaient des écrans bleus de la mort sur Windows 11, rien que ça. Les pilotes fautifs, en version 10.29.0.5152 et 10.30.0.5152, étaient plus vicieux qu’un Gremlins mouillé après minuit.

Mais tel un chevalier blanc sur son fier destrier, Intel est venu à la rescousse en sortant des versions corrigées des pilotes, estampillées 10.30.00.5714 et 10.29.00.5714 (et au-delà). Microsoft a évidemment mis un certain temps à lever son blocus, mais mieux vaut tard que jamais, n’est-ce pas ?

Car oui, Microsoft est en pleine phase « open bar » en ce moment : tout le monde est invité à rejoindre la grande famille Windows 11. Même si parfois, ça implique de bloquer certaines apps tierces un peu trop curieuses ou de laisser tomber le support de fonctionnalités exotiques comme Windows Mixed Reality. Mais c’est le prix à payer pour profiter d’un OS moderne et innovant (ou pas) comme Windows 11 ^^.

Pour mettre à jour vos pilotes et enfin accéder au Saint Graal qu’est Windows 11, rien de plus simple : passez par Windows Update ou allez directement sur le site d’Intel. Une fois vos pilotes à jour, attendez 48h (le temps que Microsoft réalise que vous existez) et voilà, vous pourrez enfin voir à quoi ressemble le menu Démarrer de Windows 11. Spoiler : c’est pareil que Windows 10.

Mais attention, cette mise à jour ne concerne que les versions Desktop de Windows, à savoir :

  • Windows 11, version 23H2
  • Windows 11, version 22H2
  • Windows 11, version 21H2
  • Windows 10, version 22H2
  • Windows 10, version 21H2
  • Windows 10 Enterprise LTSC 2019

Les versions Serveur ne sont pas impactées par ce problème. Pour les administrateurs IT qui gèrent des parcs informatiques, vous pouvez déployer les pilotes mis à jour en utilisant des outils tels que Windows Update for Business, Intune ou Autopatch.

Et si jamais après deux jours, Windows refuse toujours obstinément de vous laisser passer à la caisse pour acheter votre billet pour Windows 11, contactez le support ! A l’ancienne 🙂

Sur ce, je vous laisse, j’ai un pilote à mettre à jour.

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Netflix crée la polémique avec de fausses photos IA dans un docu true crime

Par : Korben
15 avril 2024 à 10:16

Netflix a encore frappé, mais cette fois, ce n’est pas pour une nouvelle série addictive. Non, ils ont carrément utilisé des photos générées par IA dans leur dernier documentaire true crime « What Jennifer Did » (« Les Vérités de Jennifer », en français). Et autant vous dire que ça fait jaser sur la Toile !

Le docu retrace l’affaire sordide d’un meurtre commandité qui a eu lieu au Canada en 2010. Jennifer Pan, une ado en apparence sans histoires, a en fait orchestré l’assassinat de sa mère. Brrr, ça donne froid dans le dos ! Mais le plus fou, c’est que pour illustrer à quel point Jennifer était « pétillante, heureuse et pleine d’assurance » selon les mots d’une amie, Netflix a balancé des photos qui ont tous les codes des images générées par une IA. On parle de mains difformes, de visages déformés et même une dent de devant anormalement longue. Sympa le portrait !

Ça soulève pas mal de questions éthiques d’utiliser l’IA pour représenter une vraie personne, qui plus est dans une affaire criminelle. D’accord, Jennifer croupit en taule jusqu’en 2040 au moins, mais quand même, c’est glauque de tripatouiller la réalité comme ça. Surtout que bon, on n’est pas dans une fiction là, mais dans un fait divers bien réel et tragique.

On a déjà vu des séries utiliser l’IA pour générer des éléments de décor random, genre des affiches chelous dans True Detective. Mais là, on passe un cap en traficotant des photos d’une personne qui existe. Perso, ça me fait penser à ces deepfakes de célébrités qui pullulent sur internet alors si même les docs se mettent à nous enfumer avec de fausses images, où va-t-on ?

Netflix se défendent en disant que pour des raisons légales, ils ne pouvaient pas utiliser de vraies photos de Jennifer. Ok, mais ils auraient pu flouter son visage ou juste ne pas mettre de photos.

En tous cas, ça promet de sacrés débats sur l’utilisation de l’IA dans les médias. Jusqu’où peut-on aller pour illustrer une histoire vraie ? Est-ce qu’on a le droit de « créer » des images de personnes réelles dans ce contexte ? Autant de questions épineuses qui divisent.

La technologie utilisée par Netflix est probablement une forme de réseaux antagonistes génératifs (GAN) ou de deepfake. Ces technologies utilisent l’intelligence artificielle pour créer des images ou vidéos réalistes en apprenant des motifs à partir de données existantes. Les GAN sont composés de deux réseaux de neurones : un générateur qui crée les images, et un discriminateur qui essaie de distinguer les images générées des vraies. Au fil du temps, le générateur s’améliore pour créer des images ultra-réalistes, indiscernables de photos authentiques.

Mais l’usage de ces technologies soulève d’importantes questions éthiques, car elles peuvent servir à manipuler la perception de la réalité. Et dans le cas des Vérités de Jennifer, cela pourrait induire les spectateurs en erreur.

On verra si ça se généralise ou si Netflix saura en tirer des leçons.

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La plateforme MEDIUM interdit le contenu généré par IA de son programme partenaire

Par : Korben
15 avril 2024 à 09:25

Ça va en faire des déçus chez les petits malins qui croyaient avoir trouvé la combine du siècle pour se faire du blé facile sur Medium en balançant des articles pondus par ChatGPT et compagnie ! La plateforme de blogs vient en effet de dégainer son bazooka anti-IA et de bannir purement et simplement le contenu généré artificiellement de son programme partenaire rémunéré. Eh oui, fini de laisser tourner GPT-4 à plein régime toute la nuit pour cracher des articles à la chaîne et les planquer derrière un paywall ! Medium a dit « Niet, c’est fini ça !« 

La sentence est tombée par mail dans la boîte des utilisateurs : à partir du 1er mai, c’est tolérance zéro pour les histoires 100% IA dans le programme de monétisation. Les récits conçus par une intelligence artificielle seront donc retirés des paywalls illico presto, et les comptes récidivistes pourront même se faire virer de la rémunération par Medium. Ça rigole plus !

Faut dire que la plateforme a une vision bien précise de son identité : un sanctuaire pour le storytelling humain, pas un repaire de scribouillards synthétiques.

Ok, ils sont ouverts à ce que l’IA file un coup de main pour peaufiner un texte ou aider à écrire dans la langue de Shakespeare quand on est rouillé en anglais. Mais que dalle pour les papiers écrits de A à Z par un algorithme, c’est no way !

« Medium, c’est fait pour les histoires humaines, pas pour les textes générés par l’IA« , martèle la plateforme dans son mail qui a dû faire l’effet d’une douche froide à plus d’un. En fait, si on y regardait de plus près, c’était déjà écrit noir sur blanc dans les guidelines de Medium : les histoires 100% IA, c’était déjà restreint à une diffusion limitée au petit cercle de l’auteur sur la plateforme. Pour utiliser l’IA en mode fair-play, faut jouer la transparence et le mentionner direct dans les 2 premiers paragraphes. Pareil pour les images générées par l’IA, qui doivent être identifiées et sourcées comme il faut.

Mais là, en virant le contenu IA de son programme de monétisation, Medium serre sérieusement la vis. Et si jamais vous tombez sur un de ces récits bricolés par un bot et que ça vous gonfle, pas de souci ! Il suffit de cliquer sur « Voir moins de contenu similaire » pour dire à Medium « Merci mais non merci, très peu pour moi ! » et ainsi limiter la propagation de ces histoires synthétiques. A voir comment ils comptent faire techniquement maintenant…

Après soyons honnêtes, le contenu généré par l’IA, c’est souvent mal fait et on se retrouve avec une belle bouillie insipide qui manque de saveur. Étant abonné payant à Medium, je trouve que c’est pas une mauvaise nouvelle et j’imagine que bon nombre de plateformes vont leur emboiter le pas.

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SUPIR – L’IA qui restaure vos photos comme jamais

Par : Korben
15 avril 2024 à 09:00

SUPIR (Scaling-UP Image Restoration) est une avancée majeure dans le domaine de la restauration d’images intelligente et réaliste. En s’appuyant sur des techniques multi-modales et des générateurs préentraînés avancés, SUPIR repousse les limites de ce qui est possible en termes de qualité et de contrôle de la restauration en combinant ce qui se fait de mieux en ce moment en IA.

Au cœur de SUPIR se trouve un modèle génératif que vous connaissez bien : StableDiffusion-XL (SDXL) et ses 2,6 milliards de paramètres. Pour l’appliquer efficacement à la restauration, les dev du projet ont du concevoir et entrainer un adaptateur de plus de 600 millions de paramètres.

Mais l’autre atout clé de SUPIR est son jeu de données d’entraînement titanesque, avec plus de 20 millions d’images haute résolution et haute qualité, chacune annotée avec une description textuelle détaillée. Cela permet à SUPIR de réaliser des restaurations guidées par des instructions en langage naturel, offrant un contrôle sans précédent sur le résultat final.

Je l’ai testé sur une image culte d’Internet : Les Horribles Cernettes. Pour ceux qui ne connaissent pas, il s’agit de la première photo qui a été envoyée via Internet à Tim Berners-Lee.

Voici l’image d’origine bien dégeu en terme de qualité :

Et voici ce que ça donne une fois passé dans SUPIR. Vous n’avez jamais vu cette photo avec cette qualité, j’en suis sûr !

Des prompts de « qualité négative » sont également utilisés pour améliorer encore la qualité perceptuelle. Et une méthode d’échantillonnage guidé par la restauration a été développée pour préserver la fidélité à l’image source, un défi courant avec les approches génératives.

Par contre, au niveau de certains détails comme les yeux, on n’y est pas encore mais je sais qu’il y a d’autres IA capable de gérer ça.

Grâce à cette combinaison unique de modèles, de données d’entraînement massives et de fonctionnalités plutôt avancées, SUPIR produit des restaurations d’une qualité exceptionnelle, en particulier sur des photos dégradées. Le tout avec la possibilité inédite de contrôler finement le résultat via des instructions en langage naturel.

Voici quelques exemples de cas d’utilisation :

  • Restaurer des paysages en faisant ressortir toute la beauté naturelle des photos
  • Obtenir des portraits ultra-détaillés et des expressions faciales quasi-parfaitement restituées
  • Redonner vie au charme des animaux dans des clichés anciens ou de faible qualité
  • Remastering de jeux vidéo pour une clarté et un niveau de détail époustouflants
  • Résurrection de films classiques pour revivre l’âge d’or du cinéma avec une netteté impeccable

Si vous ne me croyez pas, il y a plein d’exemples sur le site officiel du projet. Alors par contre, y’a pas de version en ligne officielle donc vous avez 2 possibilités pour jouer avec. Soit vous taper l’install à la main sur votre ordinateur, soit aller sur Replicate qui héberge une version en ligne avec laquelle vous pourrez améliorer vos images.

Pour en savoir plus sur SUPIR, rendez-vous sur le dépôt officiel du projet.

À partir d’avant-hierTech Généraliste

Graphite – l’éditeur graphique open source qui va bousculer la création graphique

Par : Korben
14 avril 2024 à 09:00

Vous êtes accros aux logiciels de retouche photo et de création graphique mais vous en avez marre de vider votre compte en banque pour des licences hors de prix ? Et si je vous disais qu’une solution très sympa open source et totalement gratuite était en train de voir le jour ? Laissez-moi vous présenter Graphite, un projet de dingue porté par une communauté de développeurs et d’artistes passionnés.

Alors, qu’est-ce que c’est que ce truc ? En gros, le but c’est de pondre une appli de graphics editing nouvelle génération qui coche toutes les cases : retouche photo, dessin vectoriel, peinture numérique, PAO, compositing, motion design… Rien que ça ! On est clairement sur un couteau suisse de la création 2D.

Bon, je vous vois venir avec vos gros sabots : « Ouais mais c’est encore un énième logiciel qui va essayer de faire comme Photoshop et cie mais en moins bien ! » Eh bah non, justement ! L’idée c’est pas de copier bêtement ce qui existe déjà mais d’innover en s’inspirant de ce qui se fait de mieux dans d’autres domaines, comme la 3D.

Le truc de malade dans Graphite, c’est qu’il est construit autour d’un node graph, une sorte de « compo visuel » où on branche des nœuds entre eux pour manipuler nos calques et leur appliquer des filtres et des effets à l’infini. Ça permet de garder la main à chaque étape et de pouvoir revenir en arrière sans perdre en qualité, ce qui est juste im-po-ssible dans les logiciels de retouche photo traditionnels. On appelle ça du non-destructif.

Autre point fort : Graphite gère aussi bien les images matricielles (bitmap) que vectorielles, et le tout avec une qualité d’affichage toujours au taquet, même si on zoom dans tous les sens ! Plus besoin d’avoir 36 000 applis et de jongler entre elles. C’est un peu le mix parfait entre le pixel et le vecteur (avec un soupçon de génération procédurale en plus).

Bon, alors, il sort quand ce petit bijou ? Figurez-vous que Graphite est déjà dispo en version alpha et qu’on peut le tester directement dans son navigateur. Pas besoin d’install, ça tourne full JavaScript côté client. Évidemment, à ce stade, c’est encore un peu brut de décoffrage et y’a pas mal de features prévues sur la roadmap qui ne sont pas encore implémentées. Mais ça donne déjà un bon aperçu du potentiel de la bête !

Et en parlant de potentiel, vous allez voir que les possibilités de création sont assez dingues. Vous pouvez par exemple générer des centaines de cercles de façon procédurale pour obtenir des motifs super stylés. Ou encore créer des structures complexes qui s’adaptent automatiquement, comme ces guirlandes de Noël dont les ampoules se replacent toutes seules quand on déforme le chemin. Magique !

Donc, si vous voulez voir ce projet de dingue prendre son envol, n’hésitez pas à mettre la main au portefeuille et à faire un don. C’est vous qui voyez, mais je pense que ça en vaut carrément le coup ! En tout cas, moi, j’ai déjà mis une étoile sur le repo Github 😉

Whomane – L’IA portable & open source

Par : Korben
13 avril 2024 à 09:00

Accrochez-vous bien à vos slips, parce que je vais vous parler d’un truc de ouf qui risque bien de révolutionner le monde de l’IA portable : Whomane ! Ouais, vous avez bien lu, c’est un projet open source de wearable avec une caméra intégrée.

Whomane, c’est un peu le rêve de tout maker qui se respecte : un appareil portatif bourré d’IA et de capteurs, le tout en mode open source pour pouvoir bidouiller et créer ses propres applications. La vision derrière ce projet, c’est de rendre l’IA embarquée accessible à tous, que ce soit pour l’utiliser ou pour développer dessus.

Concrètement, Whomane se présente sous la forme d’un petit boîtier à clipser sur soi, un peu comme une broche hi-tech. Mais attention, pas n’importe quelle broche ! Celle-là embarque une caméra, un micro et du logiciel capable d’analyser votre environnement en temps réel. Et le tout est propulsé par un raspberry pi Zero capable de faire tourner des modèles de deep learning directement sur l’appareil.

Maintenant, vous vous demandez sûrement ce qu’on peut bien faire avec un truc pareil ? Eh bien, les possibilités sont quasi infinies ! Imaginez par exemple une application qui reconnaît les visages et affiche des infos sur les gens que vous croisez. Ou encore un assistant personnel qui analyse vos conversations et vous souffle des réponses. Vous voyez le genre ?

Mais Whomane, c’est aussi et surtout une plateforme ouverte et collaborative. Le code source est dispo sur GitHub, avec une licence GPL pour les projets open source et une licence commerciale pour ceux qui veulent l’intégrer dans des produits fermés.

Alors okay, je vous vois venir avec vos grands chevaux : « Oui mais la vie privée dans tout ça ? C’est Big Brother ton truc ! » Alors oui, évidemment, dès qu’on parle de caméra et d’IA, ça soulève des questions. Mais justement, l’avantage d’un projet open source comme Whomane, c’est la transparence. Tout est là, à disposition de la communauté pour auditer le code et s’assurer qu’il n’y a pas de dérive. Et puis bien sûr, il faudra toujours veiller à respecter les lois et réglementations en vigueur.

Bref, vous l’aurez compris, Whomane c’est le genre de projet geek et utopiste qui fait vibrer la corde du bidouilleur qui sommeille en nous. Après, on ne va pas se mentir, c’est encore un prototype avec sûrement plein de bugs et de limitations. Mais quand bien même, qu’est-ce que c’est excitant de voir émerger ce genre d’initiatives !

Le Recovery Kit V2 – Le cyberdeck pour les aventuriers du net

Par : Korben
13 avril 2024 à 02:15

Vous avez vu le Recovery Kit Version 2 ?

En gros, c’est un cyberdeck de compète qui renferme un Raspberry Pi dans une valise Pelican Case. Le genre de bidule qui vous donne envie de partir à l’aventure numérique façon Mad Max.

Alors pour faire simple, un cyberdeck, c’est un ordi portable custom taillé pour les baroudeurs du net. Un truc compact, autonome et qui en a dans le ventre pour pirater la NASA depuis un bunker en plein désert (enfin, façon de parler hein, on est pas là pour finir en taule).

Ce Recovery Kit V2, c’est une version améliorée du premier modèle conçu par Jay Doscher en 2019. À l’époque, le concept avait fait un petit buzz dans la commu des makers et des nerds. Faut dire que l’idée de fourrer un Raspberry Pi dans une mallette antichoc, c’est quand même stylé.

Mais alors, qu’est-ce qui change avec cette V2 ? Déjà, on a droit à un Raspberry Pi 5 qui envoie du gros. Ça va vous permettre de faire tourner des trucs costauds sans avoir l’impression d’être revenu au temps du Minitel. Ensuite, y a une batterie de 25 600 mAh pour tenir la distance (4 à 5h d’autonomie), un écran tactile 7 pouces, un clavier ortholinéaire et même un disque SSD NVMe pour le stockage. De quoi vous concocter une config de guerrier nomade.

La valise Pelican 1300 utilisée pour le boitier offre une protection optimale contre la poussière, l’eau et autres dangers environnementaux, histoire de garder votre matos bien au sec.

Au niveau des composants, la liste est plutôt complète mais il manque quelques détails techniques qui pourraient être utiles, genre un schéma du montage pour voir comment tout se branche car le tuto de montage complet est réservé aux membres premium.

En parlant de switches, les célèbres Cherry MX sont un classique mais pour un kit nomade, des switches low profile type Kailh ou Outemu seraient plus adaptés je trouve. Niveau look, comme vous le voyez, on reste dans un style assez brut de décoffrage qui respire la robustesse. La valise Pelican noire avec ses coins renforcés, ça envoie du lourd. On est clairement pas sur un truc fragile à trimballer avec des gants blancs.

Bon après, faut pas se leurrer, c’est pas non plus le machin le plus ergonomique du monde. Le clavier ortholinéaire, c’est un poil déroutant au début et faut aimer taper sur des touches de la taille d’un timbre poste. Mais bon, c’est le prix à payer pour avoir un truc compact qui rentre dans une valise.

Côté connectique, on est plutôt bien servi avec de l’Ethernet, de l’USB-C, un port GPIO pour brancher des modules et même un switch réseau pour partager la connexion. Par contre, va falloir vous coltiner un adaptateur secteur, parce que la recharge se fait via un port barrel. Un poil old school mais bon, on va pas chipoter.

Pour ce qui est de la config logicielle, Jay propose une image toute prête avec Raspberry Pi OS, mais vous pouvez aussi installer votre distro préférée. Perso, je verrai bien un petit Kali Linux pour partir en mode h@ck3r dans la matrice, mais rassurez-vous, un Windows c’est possible aussi. 😎

En vrai, ce Recovery Kit V2, c’est clairement pas un truc pour madame Michu qui veut surfer sur Facebook. C’est plutôt une machine pour les passionnés de bidouille qui kiffent l’idée d’avoir un ordi portable custom qui sort de l’ordinaire. Et puis faudra quand même mettre la main au portefeuille parce qu’entre la valise Pelican, le matos électronique et les accessoires, vous allez vite dépasser les 500 balles. Mais bon, c’est le prix à payer pour avoir un cyberdeck qui en jette.

En attendant, si vous voulez en savoir plus sur ce projet, je vous invite à checker le site de Jay Doscher. Vous y trouverez plein de photos et des détails sur les composants utilisés.

IA – Des biais de genre qui font froid dans le dos !

Par : Korben
13 avril 2024 à 01:30

Malheureusement, j’ai une nouvelle qui va vous faire bondir de votre canapé ! 😱 Figurez-vous que nos chers modèles de langage d’IA, là, genre GPT-4, GPT-3, Llama 2 et compagnie, eh ben ils sont bourrés de biais de genre ! Si si, et c’est pas moi qui le dis, c’est l’UNESCO qui vient de sortir une étude là-dessus.

Cette étude, menée par des chercheurs de l’University College London (UCL) et de l’UNESCO, a fait de l’analyse de contenu pour repérer les stéréotypes de genre, des tests pour voir si les IA étaient capables de générer un langage neutre, de l’analyse de diversité dans les textes générés, et même de l’analyse des associations de mots liées aux noms masculins et féminins.

Bref, ils ont passé les modèles au peigne fin et les résultats piquent les yeux. Déjà, ces IA ont une fâcheuse tendance à associer les noms féminins à des mots comme « famille », « enfants », « mari », bref, tout ce qui renvoie aux stéréotypes de genre les plus éculés. Pendant ce temps-là, les noms masculins, eux, sont plus souvent associés à des termes comme « carrière », « dirigeants », « entreprise »… Vous voyez le tableau quoi. 🙄

Et attendez, ça ne s’arrête pas là ! Quand on demande à ces IA d’écrire des histoires sur des personnes de différents genres, cultures ou orientations sexuelles, là aussi ça part en vrille. Par exemple, les hommes se retrouvent bien plus souvent avec des jobs prestigieux genre « ingénieur » ou « médecin », tandis que les femmes sont reléguées à des rôles sous-valorisés ou carrément stigmatisés, genre « domestique », « cuisinière » ou même « prostituée » ! On se croirait revenu au Moyen-Âge !

Tenez, un exemple frappant avec Llama 2 : dans les histoires générées, les mots les plus fréquents pour les garçons et les hommes c’est « trésor », « bois », « mer », « aventureux », « décidé »… Alors que pour les femmes, on a droit à « jardin », « amour », « doux », « mari »…et le pire, c’est que les femmes sont décrites quatre fois plus souvent dans des rôles domestiques que les hommes.

Nombreux sont les gens de la tech qui se battent pour plus de diversité et d’égalité dans ce milieu, et voilà que les IA les plus avancées crachent à la gueule de tous des clichés dignes des années 50 ! Il est donc grand temps de repenser en profondeur la façon dont on développe ces technologies parce que là, non seulement ça perpétue les inégalités, mais en plus ça risque d’avoir un impact bien réel sur la société vu comme ces IA sont de plus en plus utilisées partout !

Alors ok, y a bien quelques boîtes qui arrivent mieux à limiter la casse, mais globalement, c’est la cata. Et le pire, c’est que ces biais viennent en grande partie des données utilisées pour entraîner les IA, qui deviennent à leur tour ce reflet de tous les stéréotypes et discriminations bien ancrés dans notre monde…

Mais attention, faut pas tomber dans le piège de dire que ces IA sont volontairement biaisées ou discriminatoires hein. En fait, ce sont juste des systèmes hyper complexes qui apprennent à partir des données sur lesquelles on les entraîne. Donc forcément, si ces données sont elles-mêmes biaisées, et bien les IA vont refléter ces biais. C’est pas qu’elles cherchent à discriminer, c’est juste qu’elles reproduisent ce qu’elles ont « appris ».

Mais bon, faut pas désespérer non plus hein. Déjà, des études comme celle de l’UNESCO, ça permet de mettre en lumière le problème et de sensibiliser l’opinion et les décideurs et puis surtout, il y a des pistes de solutions qui émergent. Les chercheurs de l’UNESCO appellent par exemple à renforcer la diversité et l’inclusivité des données d’entraînement, à mettre en place des audits réguliers pour détecter les biais, à impliquer davantage les parties prenantes dans le développement des IA, ou encore à former le grand public aux enjeux… Bref, tout un tas de leviers sur lesquels on peut jouer pour essayer de rééquilibrer la balance !

Alors voilà, je voulais partager ça avec vous parce que je trouve que c’est un sujet super important, qui nous concerne tous en tant que citoyens du monde numérique. Il est crucial qu’on garde un œil vigilant sur ces dérives éthiques et qu’on se batte pour que l’IA soit développée dans le sens du progrès social et pas l’inverse. Parce que sinon, on court droit à la catastrophe, et ça, même le plus optimiste des Bisounours ne pourra pas le nier !

N’hésitez pas à jeter un coup d’œil à l’étude de l’UNESCO, elle est super intéressante et surtout, continuez à ouvrir vos chakras sur ces questions d’éthique IA, parce que c’est un défis majeurs qui nous attend.

Allez, sur ce, je retourne binge-watcher l’intégrale de Terminator en espérant que ça ne devienne pas un documentaire… Prenez soin de vous les amis, et méfiez-vous des machines ! Peace ! ✌️

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Un film de science-fiction tourné entièrement dans un appartement !

Par : Korben
13 avril 2024 à 00:53

Vous pensez que pour faire un film de science-fiction dans l’espace, il faut absolument un budget de dingue avec des effets spéciaux de fou ? Eh ben détrompez-vous ! La réalisatrice Caroline Klidonas vient de prouver qu’on peut faire un truc génial sans quitter son appart.

Son court-métrage « I made a SPACE MOVIE 🚀 without leaving my apartment » nous embarque dans une mission spatiale qui tourne mal, le tout filmé intégralement entre les quatre murs de son appartement. Pas de décors grandioses, pas d’images de synthèse ultra-sophistiquées, que dalle ! Juste la débrouille, la créativité et une bonne dose de kiff.

Pour réaliser ce film sans quitter son appart, Caroline a utilisé de vrais objets et décors pour créer les visuels, plutôt que de compter sur des images générées par ordinateur, ce qui donne un effet « comique » et contraste avec le sérieux du scénario.

Franchement, quand j’ai vu ça, j’étais sur le cul. Comment elle a réussi à nous faire croire qu’on était dans un vaisseau spatial avec trois fois rien ? C’est dingue ce qu’on peut faire avec un peu d’imagination et de bidouille. Les effets spéciaux à l’ancienne, les trucages bien sentis, ça a un charme fou je trouve.

Donc voilà, je voulais partager ça avec vous parce que je trouve ça cool. Ça me donne presque envie de ressortir mon vieux caméscope et de tourner un bon gros nanar à la maison…. Mais bon, j’ai pas le temps 🙂

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Raspberry Robin – Le malware furtif qui esquive les antivirus

Par : Korben
12 avril 2024 à 23:26

Voici une histoire qui va vous donner des sueurs froides dans le dos juste avant d’aller faire dodo ! Figurez-vous que Raspberry Robin, ce satané malware plus fourbe qu’un présentateur de C8, est de retour pour une nouvelle tournée de piratage en 2024 façon Taylor Swift. Les chercheurs en cybersécurité de chez HP Wolf Security ont repéré ses traces et croyez-moi, il a plus d’un tour dans son sac pour passer entre les mailles du filet !

Ce petit malin utilise des fichiers WSF (Windows Script Files) bien planqués sur différents domaines et sous-domaines pour se faufiler incognito. Et le pire, c’est qu’il arrive à berner ses victimes pour qu’elles aillent d’elles-mêmes sur ces pages web piégées. Une fois que le fichier WSF est exécuté, bim ! Il télécharge son payload principal, un DLL bien vicieux qui peut être n’importe quoi : du SocGholish, du Cobalt Strike, de l’IcedID, du BumbleBee, du TrueBot ou même du ransomware.

Mais avant de télécharger son précieux DLL, il va mener une série de reconnaissances pour vérifier s’il n’est pas en train de se faire piéger dans un environnement d’analyse ou une machine virtuelle. Et si jamais il détecte la présence d’un antivirus comme Avast, Avira, Bitdefender, Check Point, ESET ou Kaspersky, il se met direct en mode furtif et reste planqué.

Et comme si ça suffisait pas, il est même capable de bidouiller les règles d’exclusion de Microsoft Defender pour être sûr de passer entre les gouttes. C’est vraiment le Solid Snake des malwares ! Les scripts qu’il utilise ne sont même pas reconnus comme malveillants par les scanneurs sur VirusTotal, c’est dire à quel point il est balèze en infiltration.

Alors c’est sûr, avec Raspberry Robin dans la nature, faut être sur ses gardes. Ce malware est une vraie plaie depuis qu’il a été découvert en 2021. Au début, il se planquait sur des clés USB avec un fichier LNK qui pointait vers son payload hébergée sur un appareil QNAP compromis. Mais maintenant, il a évolué et il est devenu encore plus sournois.

Bref, gaffe à vous… Assurez-vous d’avoir un bon antivirus à jour, ne cliquez pas n’importe où et méfiez-vous comme de la peste des clés USB inconnues qui traînent.

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Imprimantes HP – Un nouveau firmware qui fait grincer des dents

Par : Korben
12 avril 2024 à 22:40

Ah les imprimantes, ces petites boites en plastique bon marché, bien bruyantes, sans lesquelles on serait bien embêtés pour imprimer nos QR Codes pour les JO photos de vacances ou nos documents. Mais attention, si vous avez une imprimante HP, vous risquez d’être encore plus embêtés !

En effet, la célèbre marque a eu la bonne idée de balancer une mise à jour firmware qui bloque l’utilisation des cartouches d’encre non estampillées HP. Sympa non ? Du coup, si vous aviez l’habitude d’acheter des cartouches génériques pour faire des économies, c’est raté. Votre imprimante va gentiment vous envoyer bouler en vous disant d’aller acheter des cartouches HP, sinon rien.

Cette mise à jour firmware contient une fonctionnalité de sécurité qui empêche l’utilisation de cartouches d’encre non-HP, monopolisant ainsi le marché des cartouches de remplacement. Bien que les détails techniques ne soient pas précisés, il est probable que la mise à jour utilise un algo spécifique et des techniques de gestion des droits numériques (DRM) pour vérifier l’authenticité de la puce sur la cartouche et empêcher son utilisation si ce n’est pas une cartouche de marque HP.

Forcément, ça n’a pas plu à tout le monde cette histoire. Des petits malins ont décidé d’attaquer HP en justice, en mode « non mais oh, on n’est pas des pigeons non plus » (Vous la sentez la conviction que j’y mets ?). Ils accusent la marque de vouloir monopoliser le marché des cartouches d’encre en forçant les utilisateurs à acheter ses propres cartouches hors de prix. Les plaignants affirment que HP a cherché à tirer profit des coûts irrécupérables des clients en monopolisant le marché secondaire des cartouches d’encre de remplacement par le biais de la sécurité dynamique et d’autres tactiques.

Alors ils ont bien tenté de se défendre en disant « mais non, on ne bloque pas toutes les cartouches, regardez il y a des marques compatibles« . Sauf que les plaignants ne sont pas dupes. Ils ont bien compris que le but du jeu était de profiter du fait que les gens ont déjà investi dans une imprimante HP pour leur faire cracher un max de thunes en cartouches.

Mais le fabriquant ne compte pas se laisser faire. La marque affirme que les mises à jour de firmware qui bloquent certaines cartouches sont là pour « protéger l’innovation et la propriété intellectuelle« . Arf ! En gros, si vous voulez utiliser une imprimante HP, vous devez passer à la caisse pour acheter des cartouches HP, sinon c’est de la triche. HP soutient également que les plaignants ne peuvent pas réclamer de dommages et intérêts pour avoir été surfacturés en vertu des lois antitrust fédérales américaines, car les consommateurs qui achètent des produits auprès d’un intermédiaire ne peuvent poursuivre le fabricant que pour obtenir une injonction, et non pour récupérer des dommages et intérêts résultant d’une prétendue surfacturation.

Le problème, c’est que cette stratégie est un poil abusive. C’est un peu comme si on vous forçait à faire le plein de votre Renault uniquement dans les stations Renault (je sais, ça n’existe pas), en prétextant que les autres essences ne sont pas assez bien pour votre voiture. Pas cool.

D’ailleurs, le PDG de HP, Enrique Lores, a exprimé l’espoir d’attirer les clients vers un modèle d’abonnement à l’impression, où les clients sont facturés pour avoir suffisamment imprimé ou utilisé suffisamment de fournitures. Mais attention, certaines estimations suggèrent que les prix de l’encre pour imprimante peuvent être assez élevés, allant de 439 à 2 380 dollars le litre. Outch ! C’est encore plus cher que le parfum de luxe.

Alors certes, HP n’est pas le seul à jouer à ce petit jeu. Les fabricants d’imprimantes ont bien compris que c’est sur les cartouches d’encre qu’ils se font le plus de blé, mais bloquer carrément les cartouches concurrentes, c’est un cran au-dessus. Et ça risque de leur coûter cher en procès et en image de marque. D’ailleurs, on peut se demander si d’autres fabricants d’imprimantes ont mis en place des mises à jour similaires, et s’ils font également l’objet de poursuites judiciaires ? Ça pourrait avoir un impact sur les choix des utilisateurs.

En attendant, si vous avez une imprimante HP récalcitrante, vous pouvez toujours essayer de bidouiller le firmware pour contourner le problème. Mais à vos risques et périls, car la marque risque de ne pas apprécier que vous trichiez avec son système. Et puis bon, il faut quand même avouer que c’est un peu la galère de devoir se prendre la tête avec son imprimante juste pour pouvoir imprimer tranquille.

Bref, tout ça pour dire que cette histoire de firmware bloquant est un bel exemple de comment les fabricants essaient de nous la faire à l’envers pour gratter toujours plus de pognon. Mais les consommateurs ne sont pas prêts à se laisser faire, et HP risque de le découvrir à ses dépens. En attendant, si vous cherchez une imprimante, peut-être que vous devriez regarder du côté des marques qui ne vous obligent pas à vendre un rein pour acheter des cartouches. Juste une suggestion comme ça, en passant…

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Dark Matter – Voyagez dans le multivers avec la nouvelle série SF d’Apple TV+

Par : Korben
12 avril 2024 à 11:32

Apple TV+ s’apprête à nous en mettre encore plein les mirettes avec sa nouvelle série de science-fiction : Dark Matter. Basée sur le roman éponyme de Blake Crouch, cette petite pépite promet de nous faire voyager dans les tréfonds du multivers. Et si j’en crois la bande annonce, ça va décoiffer !

Au cœur de l’intrigue, on retrouve Jason Dessen, un brillant physicien interprété par le talentueux Joel Edgerton, qui un soir, alors qu’il rentre tranquillement chez lui, se fait kidnapper et se retrouve projeté dans une réalité alternative complètement dingue. Le voilà plongé dans un labyrinthe de vies parallèles qu’il aurait pu mener, sauf que pour retrouver son existence d’origine et sa famille, il va devoir affronter le pire ennemi qui soit : lui-même !

Aux côtés de Joel Edgerton, on retrouve une brochette d’acteurs de haute volée comme Jennifer Connelly, oscarisée pour sa performance dans Un homme d’exception qui incarne un personnage clé dans la quête de Dessen. Le reste du casting n’est pas en reste avec Alice Braga, Jimmi Simpson, Dayo Okeniyi et le jeune prodige Oakes Fegley. Bref, du beau monde pour nous en mettre plein la vue.

Mais ce n’est pas qu’une simple série de SF avec des multivers comme on a en déjà vu plein. C’est surtout une réflexion profonde sur les choix qu’on fait dans la vie et les chemins qu’on ne prend pas. J’espère que vous méditerez là dessus, hein ^^.

Bref, rendez-vous le 8 mai 2024 sur Apple TV+ pour un double épisode qui s’annonce déjà épique. La série comptera 9 épisodes au total, diffusés chaque mercredi, de quoi nous tenir en haleine jusqu’au dénouement final le 26 juin.

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LastPass – Un attaque deepfake ratée a ciblé un employé

Par : Korben
12 avril 2024 à 11:12

Les arnaques vocales à base de deep fake comment à se démocratiser. Même les employés des boîtes de sécurité comme LastPass peuvent se faire avoir. Enfin, presque…

Car oui, récemment, un des leurs s’est fait appeler par un escroc qui imitait à la perfection la voix du big boss, Karim Toubba. Le gars a utilisé un deepfake audio assez sophistiqué pour se faire passer pour le PDG. Mais heureusement, l’employé a flairé l’entourloupe parce que le pirate a fait l’erreur d’utiliser WhatsApp pour son petit numéro de magie, ce qui n’est pas très corporate et bien vu chez Lastpass.

En plus, il mettait la pression avec une fausse urgence. Bref, tous les voyants étaient au rouge.

L’employé a donc envoyé balader l’arnaqueur et a prévenu la sécurité interne, comme ça, pas de dégâts, mais ça montre bien que ces attaques à base d’IA sont de plus en plus sophistiquées. Pour générer la voix du PDG, le pirate a sûrement dû s’entraîner sur des enregistrements publics, comme cette interview du CEO sur YouTube.

En tout cas, si vous recevez un appel de ma part, sachez que ce ne sera pas moi, car la somme d’argent que vous demandera l’escroc ne sera pas assez élevée par rapport à ce que je vous aurais demandé en vrai. Donc méfiance !

Plus sérieusement, le ministère américain de la Santé a tiré la sonnette d’alarme la semaine dernière sur ces arnaques ciblant les services d’assistance IT. Pour se protéger, ils conseillent de :

  • Rappeler systématiquement pour vérifier une demande de réinitialisation de mot de passe
  • Surveiller les changements suspects de coordonnées bancaires
  • Revalider tous les accès aux sites de paiement
  • Privilégier les demandes en personne pour les sujets sensibles
  • Faire valider les requêtes par un superviseur
  • Former les équipes support à repérer l’ingénierie sociale et vérifier l’identité des appelants

Bref, la vigilance est de mise, alors faites tourner !

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Porter .NET sur Windows 95 ? Défi technique relevé !

Par : Korben
12 avril 2024 à 10:45

Aujourd’hui, j’aimerai vous parler d’un truc qui va en faire rêver plus d’un parmi vous : Faire tourner des applis .NET modernes sur ce bon vieux Windows 95 ! Impossible vous dites ? Et bah non, figurez-vous qu’un développeur un peu barré a réussi cet exploit !

Ce génie du code s’appelle Matt et il a même partagé son projet dingue sur GitHub. Son objectif était simple : Backporter .NET 2.0 à 3.5 sur Windows 95. À la base, même le support de Windows XP n’était pas prévu pour ces versions de .NET, alors Windows 95, n’en parlons pas !

Mais ça n’a pas découragé notre bidouilleur qui s’est retroussé les manches. Déjà, il a fallu installer Internet Explorer 5.01 et le Microsoft USB Supplement sur une version de Windows 95 OSR 2. Pas le choix, c’est nécessaire pour que .NET puisse fonctionner.

Ensuite, le plus gros du boulot a consisté à implémenter toutes les APIs Windows manquantes que .NET utilise sur les versions plus récentes de l’OS. Un vrai travail de titan et Matt a dû recoder des trucs dans tous les sens, intercepter des appels système, bref, il a mis les mains dans le cambouis et vous savez quoi ?

Ça marche !

Bon, c’est sûr que tout n’est pas parfait, il y a encore quelques bugs et incompatibilités par ci par là, mais on peut déjà faire tourner pas mal d’applications .NET sur Windows 95 grâce à son projet. La classe non ?

Franchement, chapeau bas. C’est ce genre de projets fous qui font qu’on kiffe toujours autant l’informatique. Bon par contre, je ne suis pas sûr que ce soit très utile dans la vraie vie, mais qu’importe, l’idée c’est de repousser les limites !

Je vous laisse avec ses explications. C’est un vrai film, vous allez voir !

En tout cas, si vous voulez vous amuser à installer des applis .NET sur votre Windows 95 (ou dans une VM hein, on n’est pas des sauvages), n’hésitez pas à tester son projet. Vous pourrez ensuite mettre ça sur votre profil Tinder et frimer en montrant à votre futures conquêtes une capture écran de Paint.NET qui tourne comme par magie sur votre vieux coucou ! (Je plaisante, NE FAITES PAS ÇA !!)

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